Devant ses disciples, lors du gamou, le guide des moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, a lourdement chargé Ousmane Sonko. Lui reprochant de chercher à l’ignorer, de lui faire du chantage, il a déclaré l’attendre au tournant des législatives. Pour Wal fadjri Quotidien, cette sortie au vitriol de celui qui est en même temps le responsable moral du Pur «serait le fruit d’une rupture de confiance entre lui et Ousmane Sonko».
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Trois facteurs en seraient la base, si l’on en croit le journal. Il y a ce que le maire de Thiès-Ouest, Mamadou Djitté, appelle la «boulimie de Pastef». «Au niveau local, si le maire est Pur, c’est mon cas, les conseillers de Pastef lui mènent une guerre sans merci, pointait-il dans un entretien avec le journal de front de terre. Si le maire est de Pastef et qu’il démissionne parce qu’il est nommé ministre, si le successeur potentiel est du Pur, on fait tout pour l’isoler. C’est le cas à la Patte d’Oie. Ce n’est ni élégant ni généreux politiquement.»
L’édile d’ajouter qu’«au niveau national, tout le monde sait que, et même eux ils le savent, le Pur est l’allié le plus crédible de Pastef dans Yewwi Askan Wi. Les responsables de Pastef croient que c’est ce sont seulement eux qui sont légitimes pour gouverner au niveau local et national. Et cela, le Pur ne saurait l’accepter».
Deuxième source potentielle de tension, selon Walf, une sortie du secrétaire général national du Pur, Cheikh Tidiane Youm, qui remettait en cause la candidature de Bassirou Diomaye Faye. C’était en pleine campagne de la présidentielle de mars dernier. «L’État est sérieux, avait-il suggéré. On ne doit pas élire un Président pour des raisons sentimentales. On ne doit pas choisir un Président qui est dans l’ombre de quelqu’un. On ne choisit pas un Président pour qu’un autre fasse le travail à sa place.»
Et pour ne pas arranger les choses, Ousmane Sonko a, semble-t-il, pris ses distances avec Serigne Moustapha Sy. Illustration récente : il n’a pas sacrifié à une tradition qui veut qu’il envoie une délégation à la conférence des moustarchidines lors du gamou. «Les leaders de Pastef venaient célébrer le gamou avec nous, rappelle une source de Walf. L’année dernière, Sonko, empêché, avait envoyé une délégation malgré tout. Pour cette année, Pastef n’a pas envoyé de délégation.»
L’édile d’ajouter qu’«au niveau national, tout le monde sait que, et même eux ils le savent, le Pur est l’allié le plus crédible de Pastef dans Yewwi Askan Wi. Les responsables de Pastef croient que c’est ce sont seulement eux qui sont légitimes pour gouverner au niveau local et national. Et cela, le Pur ne saurait l’accepter».
Deuxième source potentielle de tension, selon Walf, une sortie du secrétaire général national du Pur, Cheikh Tidiane Youm, qui remettait en cause la candidature de Bassirou Diomaye Faye. C’était en pleine campagne de la présidentielle de mars dernier. «L’État est sérieux, avait-il suggéré. On ne doit pas élire un Président pour des raisons sentimentales. On ne doit pas choisir un Président qui est dans l’ombre de quelqu’un. On ne choisit pas un Président pour qu’un autre fasse le travail à sa place.»
Et pour ne pas arranger les choses, Ousmane Sonko a, semble-t-il, pris ses distances avec Serigne Moustapha Sy. Illustration récente : il n’a pas sacrifié à une tradition qui veut qu’il envoie une délégation à la conférence des moustarchidines lors du gamou. «Les leaders de Pastef venaient célébrer le gamou avec nous, rappelle une source de Walf. L’année dernière, Sonko, empêché, avait envoyé une délégation malgré tout. Pour cette année, Pastef n’a pas envoyé de délégation.»
21 Commentaires
Reply_author
En Septembre, 2024 (07:16 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (07:25 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (07:39 AM)Karim-usa
En Septembre, 2024 (08:34 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (09:46 AM)Mais en quelques mois ils ont tous démarré des constructions de villas et d'immeubles partout et il a encore fallu que Wade les rappelle a l'ordre quand on l'a informé des immeubles que Modou Diagne Fada faisait construire.
Les gens du Pastef ont oublié qu'ils se sont servis de cette même presse pour arriver a leur fin.
Mbaam bou soléé cravate douko takha changé.
Vous aurez une surprise aux législatives car on ne donnera jamais une majorité a un président pantin sans charisme et a un premier ministre menteur.
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En Septembre, 2024 (10:08 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (10:24 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (10:55 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:29 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (20:33 PM)Sounou naniou
Appliquer le projet nguir yalla
Son appartenance à la famille Sy ne lui donne aucun droit pour manquer de respect aux institutions. Sur le plan politique, il ne vaut pas un clou pour mériter qu’on lui prête attention.
Du temps de Senghor, un autre de sa famille était parti pour adopter la même attitude, mais Senghor c’était autre chose que les suivants qui ont accepté de baisser leur froque.
Monsieur Sy, soit vous nous respecter, soit nous disons le mot de Cambrone.
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En Septembre, 2024 (07:19 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (10:45 AM)Votre manière de faire du journalisme est trop flagrants
Jambaar
En Septembre, 2024 (07:34 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (07:41 AM)Deug La Yalla Beugg
En Septembre, 2024 (07:57 AM)Car Rapide
En Septembre, 2024 (08:25 AM)Dans ce roman, Oumar Faye est confronté à une société partagée entre les valeurs religieuses incarnées par son père, imam de la mosquée, et les pratiques ancestrales encore en vigueur, notamment celles de sa mère. Ce tiraillement entre modernité et tradition, entre la révolte et la soumission à l'ordre établi, symbolise les tensions au sein des sociétés africaines postcoloniales, où le désir de renouveau se heurte aux conservatismes socioculturels.
Ce parcours fait écho à l’engagement d’Ousmane Sonko, figure politique sénégalaise qui incarne un vent de changement. Sonko, tout comme Oumar Faye, se bat pour insuffler une nouvelle dynamique dans une société où les structures de pouvoir héritées du passé sont souvent perçues comme sclérosées. Les deux hommes partagent la même volonté de libérer leur peuple des contraintes qui freinent leur émancipation, que ce soit les traditions sociales ou les systèmes économiques injustes.
Le lien entre le parcours d’Oumar Faye et celui d’Ousmane Sonko est aussi celui d’une quête pour l’émancipation de leur peuple. Oumar, de retour chez lui, aspire à transformer les mentalités, à moderniser sa communauté, tout comme Sonko plaide pour une refondation de la gouvernance au Sénégal, basée sur une indépendance économique et une justice sociale véritables.
La tragédie de « Ô pays, mon beau peuple ! », où Oumar Faye échoue à concrétiser ses idéaux face aux résistances sociales et familiales, n'est pas sans rappeler les défis auxquels sont confrontés les leaders du changement. Le sacrifice personnel d’Oumar, bien qu’il se termine par un échec tragique, ouvre une réflexion sur l'importance de la lutte, même dans un contexte où les résistances semblent insurmontables. Cela rappelle que toute révolution, tout combat pour l’émancipation, est semé d’embûches, mais reste porteur d’espoir pour l’avenir.
Ainsi, l'œuvre de Sembène Ousmane reste intemporelle et profondément actuelle. Elle éclaire non seulement les défis de la modernisation dans les sociétés africaines, mais aussi les combats politiques et sociaux contemporains, comme celui d’Ousmane Sonko, dans leur quête de justice, de liberté et d'émancipation. Jumaa mubaarak
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En Septembre, 2024 (09:43 AM)Senegalais De La Diaspora
En Septembre, 2024 (08:30 AM)Wa salam!
Mor Khoudia
En Septembre, 2024 (08:50 AM)Loooool
Zooesque
En Septembre, 2024 (10:12 AM)Après la Namibie, le Zimbabwe va abattre des éléphants pour nourrir sa population
Le gouvernement du pays a autorisé cette semaine l’abattage de 200 éléphants pour nourrir ses citoyens affamés par la sécheresse.
Kormarie
En Septembre, 2024 (10:35 AM)Chant Age
En Septembre, 2024 (12:28 PM)Au lieu d'eduquer les disciples sur le bon chemin
Tjs Chantage, chantage, chantage
Au lieu d'eduquer les disciples sur le bon chemin
Tjs Chantage, chantage, chantage
Au lieu d'eduquer les disciples sur le bon chemin
Tjs Chantage, chantage, chantage
Au lieu d'eduquer les disciples sur le bon chemin
Nianthio
En Septembre, 2024 (12:29 PM)Deug Deug
En Septembre, 2024 (13:38 PM)Jeunesse
En Septembre, 2024 (13:58 PM)Parlons de choses sérieuse à mener le Sénégal vers la réussite.
Le Président Diomaye a besoin de Sénégalais loyaux, travailleurs et engagés à la cause commune.
Ce discours politicien n’a aucun sens
Oppositional Defiant Disordi
En Septembre, 2024 (14:14 PM)Mr Sene
En Septembre, 2024 (22:07 PM)La présidentielle nous a démontré que PUR ne pèse rien du tout 2 pour cent et leur candidat a disparu dans la nature comme il était venu. Le BON DIEU a voulu confié le destin du SENEGAL a OUSMANE SONKO et personne n y peut rien. Serigne moustapha avait soutenu Sonko rien que
pour pouvoir bénéficier de son électorat une fois ce dernier envoyé en prison par Macky. Mais le Grand stratagème a déjoué tous leurs plans et
fait élire Bassirou. Acceptez le OUSMANE SONKO EST L HOMME DU SIECLE nul n a réussi ce qu'il a réussi
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