« L'homme est comme le poivre, tu ne le connais pas avant de l'avoir mâché ». Ce proverbe bien de chez nous s’applique à merveille à nombre d’anciens collaborateurs du Président Macky SALL, quand nous voyons leur propension à formuler des critiques acerbes à son endroit dès qu’ils quittent les lambris dorés du pouvoir, après l’avoir longtemps adulé, tout au moins chanté sur tous les tons et sous tous les toits.
La rébellion de Mme Aminata TOURE, suite à l'installation de la 14ème législature, le lundi 12 septembre 2022, matérialisée par des déclarations médiatiques incendiaires qui passent également sur tous les réseaux sociaux rappellent curieusement le comportement de celui qu’elle avait remplacé en 2013 au poste de Premier Ministre ainsi que celui d’autres anciens collaborateurs du Chef de l’Etat.
Aujourd’hui, celle qui trouvait que Macky SALL faisait du bon boulot et qu’il avait le projet le mieux adapté pour le Sénégal (interview accordée à Jeune Afrique) se met à le critiquer, pour ne pas dire le vilipender. Elle y va avec des propos nettement en porte-à faux avec les postures qui ont été les siennes, avec l’idée qu’une personnalité de cette dimension doit se faire de son rapport à l’Etat et à la démocratie.
Le « Moi » est une donnée inhérente à l’existence de l’être humain. Certes ! Il devient cependant haïssable, voire méprisable, dès lors qu’il se met à s’auto glorifier et à tomber amour, de façon déraisonnable, de lui-même et au mépris de l’autre.
Mini Touré n’a aucun mérite politique, sinon celui que lui a conféré les nominations dont le Chef de l’Etat lui a gratifiées au cours des dix dernières années. Mimi Touré apparait comme un ovni politique n’ayant aucun ancrage nulle part dans le pays, au contraire d’Amadou Mame Diop qui a été élu trois fois député et deux fois maire de sa ville de Richard Toll.
Aminata Touré a un comportement indélicat qui ne surprend guère en considérant sa personnalité, parce qu’elle n’a pas été promue Présidente de l’Assemblée nationale. Pour des gens passés de l’ombre à la lumière par la grâce de Dieu, matérialisée par la volonté du Président Macky SALL, c’est symptomatique de la vanité qui peut habiter l’être humain. Une vanité susceptible de gonfler l’ego à des proportions pouvant faire perdre la raison.
Et voilà comment on donne raison à cette sagesse africaine qui enseigne que : « c'est souvent l'homme pour qui tu es allé puiser l'eau dans la rivière qui excite le léopard contre toi ». Après avoir été nommé Ministre de la Justice, Premier Ministre, Présidente du Conseil économique social et environnemental, Envoyée spéciale du Président de la République, tête de liste nationale aux dernières élections législatives, Mme Aminata TOURE n’a pas fait preuve d’esthétique en se comportant de cette façon si inélégante.
Le cas échéant, elle aurait pu remercier le Président Macky SALL pour toute cette marque de considération, tout en se réservant le droit légitime de se donner un autre avenir ailleurs, en se frayant son propre chemin, comme l’avait fait Macky Sall en 2008, en quittant le PDS et en démissionnant de tous les mandats électifs acquis par la grâce de son ancienne formation politique sans critiquer outre mesure Abdoulaye WADE, encore moins le vilipender.
En ayant agi ainsi, il y a une dizaine d’années, Macky Sall réussira la prouesse de remporter l’élection présidentielle de 2012. Il y arrivera avec une esthétique charmante et avec l’élégance digne des grands hommes d’Etat. Nous continuerons de penser que ces deux qualités sont, entre autres, les substrats essentiels sur lesquels repose, se structure et s’éprouve la dignité d’un homme ou d’une femme politique.
En ayant dit tout cela, on saisit alors mieux pourquoi le choix de Mimi Touré n’était point évident pour diriger la nouvelle législature. Fallait-il porter le choix sur elle pour présider aux destinées de la deuxième institution de la République, d’autant plus d’ailleurs qu’elle a du mal à faire ses preuves en matière électorale aussi bien à Grand-Yoff, à Kaolack, qu’aux dernières élections où Benno Bokk Yakaar a failli perdre la majorité ?
Nul n’ignore dans le parti APR, comme la coalition Benno le caractère très clivant de la personne. Tout est si clivant chez elle et que partout elle passe, elle laisse son lot de divisions installant, parfois même à son insu, des camps antagoniques prêts à la confrontation, voire au combat fratricide. Avec elle, l’Assemblée nationale n’aurait sans aucun doute échappé au clivage et à l’antagonisme outrancier qui n’auraient nullement épargné le groupe de Benno.
C’est pourquoi, il était quasi certain que certains députés n’auraient jamais voté pour elle ce 12 septembre 2022. Or, un seul député manquant dans les rangs de Benno au moment du vote signifierait alors le contrôle du perchoir par une opposition dont le comportement n’a été qu’enfantillage.
Pour toutes ces raisons, Nous militantes, militants, sympathisantes et sympathisants de la Coalition Benno Bokk Yakaar du département de Foundiougne, nous nous félicitons du choix clairvoyant du Président de la République de proposer le Maire de Richard Toll, Dr Amadou Mame DIOP à la tête de l’Assemblée nationale.
Nous saisissons également cette occasion pour saluer la présence de nos deux honorables représentants à l’hémicycle qui ont été installés le 12 septembre dans leurs fonctions de députés de la Nation : Adama Boucounta Thior et Seydou Dianko.
Fait à Foundiougne, le 16/09/2022
5 Commentaires
Ciao Mimi
En Septembre, 2022 (20:56 PM)Anonyme
En Septembre, 2022 (21:42 PM)Basta
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