Le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sont à la tête du pays depuis près de 4 mois. Bien qu'il conçoit que faire un bilan est assez tôt, l'écrivain sénégalais Mouhamadou Mbougar Sarr, vainqueur du prix Goncourt 2021, a essayé de juger les premiers pas du tandem.
Selon lui, la principale difficulté pour le Chef de l’État et son Premier ministre est qu'ils ont fait tellement de promesses avant d'arriver au pouvoir.
"Il y a eu beaucoup de déclarations d’intention, et une sorte de captatio benevolentiae permanente. Ils demandent du temps, et je peux le comprendre. Les cent (100) jours marquent une étape symbolique, mais il est impossible de tirer un bilan au bout de trois mois. La difficulté, c’est qu’ils ont tant promis, tant affirmé (quand ils étaient dans l’opposition) qu’ils allaient trouver des solutions quasi immédiates aux problèmes sociaux de base, qu’ils sont un peu prisonniers de leur zèle et de l’espoir irrationnel qu’ils ont suscité – bien aidés en cela, il est vrai, par la fin chaotique et autoritaire du précédent régime", a-t-il fait savoir.
Toutefois, Mouhamadou Mboubar Sarr a souligné les efforts du gouvernement, notamment dns la baisse des prix. "Les attentes sont immenses. Et tellement, que des gestes généralement appréciés (baisser le prix du pain de quelques francs, par exemple) sont passés pour des mesurettes comiques auprès d’une partie de l’opinion", a poursuivi l'écrivain lors d'un entretien accordé à Jeune Afrique.
8 Commentaires
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Et tout le Monde semble oublier que dans l'histoire de l'univers, le principal opposant du Pays a été violemment traqué et mis en résidence surveillée puis en prison jusqu'à la veille des élections Présidentielles. Et donc ils n'ont pas eu l'occasion de travailler et de conclure leur vision ou " Projet" envers leur Nation. Un Président élu à une semaine de sa sortie de prison plus son PM. Et des hommes politiques malhonnêtes veulent les juger sévèrement sur 3 mois ou " 100 jours" , histoire de gonfler la longue période de... grâce.
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{comment_ads}Golden Sentinelle
En Août, 2024 (15:57 PM)-
Le fait est que Macky a merdé certes, mais la plupart des intellectuels sénégalais savaient que Sonko n’était pas la solution. Ils n’ont pas osé le dire par peur des injures de ses partisans. Et voilà le résultat
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En Août, 2024 (16:02 PM)Reply_author
En Août, 2024 (18:08 PM)-
J'aimerais bien savoir ce que Sonko (très peu de sénégalais écoutaient Diomaye avant son incarcération) a promis et que les autres candidats n avaient pas promis? On semble oublier même que Sonko était en prison les 7 mois qui ont précédé les élections et de la prison il ne pouvait certainement pas faire des promesses. L'on se souvient également que 2 ans avant son incarcération, il était dans son combat de survie contre Macky Sall, entièrement en mode guerrier et ne faisait plus de propositions politiques mais de la résistance totale. C'est quoi donc ces accusations sur ses promesses qui seraient multiples? Même lors de ses 10 jours de campagne, des candidats ont fait des promesses plus mirobolantes comme Gackou qui proposait une somme importante pour chaque enfant; Boubacar camara proposait de donner du fric jusqu'à l a ge de 25 ans a chaque enfant.. La seule chose promise par Sonko est une gouvernance vertueuse.
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En Août, 2024 (19:00 PM)-
Foutaises
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En Août, 2024 (07:54 AM)Leuk
En Août, 2024 (16:13 PM)Il ne s'est pas emu en tant qu'ecrivains lorsque les sbires de PASTEF brulaient l'Universite en chantant... Il a pousse a vote PASTEF en leur donnant une caution intellectuelle et nous a tous foutu dans la m.... avec une bande d'amateurs au pouvoir maintenant.
Mbougar il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il faut condamner ce regime d'amateurs qui nous mene droit vers le mur.
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Les pseudo intellectuels ont soutenu sans réserve un projet irrationnel, utopique sans réserve, aujourd'hui nous récoltons les fruits amères de nos
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{comment_ads}Booly
En Août, 2024 (10:40 AM)utopies.
100 Jours Sans Projet
En Août, 2024 (16:23 PM)-
dans le c..l des moutons suiveurs du gourou.
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En Août, 2024 (17:50 PM)Paco
En Août, 2024 (16:47 PM)En revanche, il est clair que ce n'est pas le cas pour Boris, qui soutient ouvertement Kagamé et consacre son temps à attaquer Macky Sall. Pourtant, il n'y a pas de comparaison possible entre ces deux présidents. Kagamé lui-même est un admirateur de Macky Sall et de nombreux autres Sénégalais. Sur tous les plans, Macky Sall a été un acteur clé dans toutes les dimensions du développement de son pays beaucoup plus que Kagamé au Rwanda.
L'extrémiste
En Août, 2024 (16:58 PM)C'est quoi l'irrationalité dont il parle ? Est ce le fait de dire que ce pays ne pourra développé que par la rupture ?
Rupture :
_ pour afficher une souveraineté politique afin de rejoindre la pratique multipolaire du nouveau monde selon nos intérêts
_ pour changer la façon de gouverner en faisant des réformes institutionnelles contraignantes au travail patriotique.
_ pour mettre fin à l'oligarchie et aller vers la finalité démocratique de gouvernance profitable à tous
_ pour quitter l'économie à croissance extravertie vers une croissance endogène par le développement du secteur primaire et secondaire afin de rendre effective l'autosuffisance alimentaire, la création de l'emploi par des chaînes de valeurs entre autres.
De quoi parle ce gars ? Expliquez moi l'irrationalité dont le promoteur des gays parle.
Autre chose qu'ils sont nombreux à ne pas connaître c'est la différence entre promesse électorale et proposition élection. La promesse électorale est une finalité qui reste intacte alors que la proposition électorale peut évoluer à son amélioration. Exemple Pastef a promis aux sénégalais d'établir une justice indépendante autre que celle sous Macky. Cette promesse là elle reste intacte c'est à dire Pastef au pouvoir ne peut pas ne pas établir une justice indépendante pour ne pas trahir. Alors que s'agissant de la proposition électorale de parvenir à ladite justice indépendante par un juge des libertés , par la réduction du pouvoir du procureur , par le retrait du président du conseil supérieur de la magistrature entre autres Pastef au pouvoir peut évoluer dans la proposition si jamais des éléments factuels viennent imputer leur amélioration. L'essentiel c'est que la finalité promise soit une effectivité.
Quand on ne comprend pas cette différence on ne peut que voir de l'irrationalité.
Ali
En Août, 2024 (18:09 PM)sonko et sagna passent tout leur temps a insulter les chefs d'etat africains qui bossent bien: ADO, TANON etc...
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