La plateforme Aar Li Nu Bokk, Doyna et Noo Lank a décidé de sursoir à la manifestation qu’elle devait organiser, cet après-midi. Cette décision n’intervient pas à cause de l’arrêté du préfet qui leur a notifié l’interdiction de cette marche pacifique, mais plutôt grâce à une médiation de bonnes volontés, en particulier des religieux.
Coordonnateur de ladite plateforme, Guy Marius Sagna s’est expliqué. «Depuis que nos organisations ont annoncé la marche qui devait se tenir aujourd’hui à 15 h, nous avons subi une campagne de la part de l’Etat visant à nous discréditer, à nous présenter comme des irresponsables n’ayant aucun souci, aucune empathie pour le peuple sénégalais, pour les malades du coronavirus, pour ceux qui en sont décédés», a-t-il d’emblée fait savoir sur la Rfm.
Avant de poursuivre : «Et nous pensons que cette campagne de l’Etat exprime, de fait, les craintes, la panique d’un pouvoir qui, ne pouvant pas régler les problèmes des étudiants, des travailleurs, des élèves ayant eu leur baccalauréat depuis un an et n’ayant pas été orientés, des ruraux en proie à plusieurs difficultés, des militants de l’environnement qui disent non à l’accaparement de la forêt de Mbao, à l’agression dans la bande de filao, entre autres.»
Car, pour l’activiste, «ce pouvoir, ne prenant pas en charge toutes ces problématiques, essaie de solder ses comptes avec les thermomètres que nous sommes».
0 Commentaires
Participer à la Discussion