Depuis le 15 mai dernier, des manifestations sont notées au niveau de Ziguinchor. Ces événements ont rendu l'accès quasi impossible aux deux hôpitaux situés dans la commune, à savoir l'hôpital de La Paix et l'hôpital régional. Et pour cause !
Des manifestants ont érigé des barrages routiers. La devanture de l'hôpital de La Paix est le théâtre d'affrontements entre les partisans du leader de Pastef et les forces de l'ordre, exposant ainsi les malades, leurs accompagnants ainsi que le personnel soignant à une inhalation forcée de gaz lacrymogènes dont certaines grenades atterrissent même dans l'enceinte de l’hôpital.
Du moins, selon un communiqué de la zone Ziguinchor du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES). Le syndicat attire l'attention de la population ainsi que des autorités locales et nationales sur les événements dangereux qui ont un impact négatif sur la prise en charge des patients.
Par ailleurs, le SAMES s’offusque face aux accusations graves concernant le refus de soins aux manifestants blessés, mais aussi la livraison de ces derniers à la police. «Ces accusations ne reflètent en aucun cas notre engagement professionnel ni nos valeurs déontologiques fondamentales qui sont basés sur l'impartialité professionnelle sans aucune distinction sociale ou politique, le respect scrupuleux du secret professionnel et la primauté absolue accordée à toute vie humaine dans la dignité», explique ainsi le syndicat.
En outre, depuis un moment, une information concernant l’utilisation d’une ambulance par les forces de défense et de sécurité pour repousser les manifestants circule sur les réseaux sociaux. Cette information, si elle est avérée, représente une gravité extrême, car probablement responsable des attaques perpétrées contre les agents de santé et les hôpitaux où, par deux fois, des groupes d’individus ont été repoussés, selon toujours le document.
«L’ambulance constitue un équipement médical et ne doit pas être détournée à d’autres fins. En revanche, si ces allégations sont fallacieuses, cela constituerait une grave manipulation dans le sens de mettre à mal le personnel de santé avec la population», dénonce le Sames.
Le syndicat des agents de la santé précise que «le respect de la priorité et la libre circulation accordées aux ambulances relèvent non seulement du civisme, mais sont une nécessité vitale. L’hôpital doit aussi demeurer un lieu où la sécurité des patients, des accompagnants et du personnel soignant est garantie».
Le SAMES de la zone de Ziguinchor rappelle à la population au respect des structures sanitaires et du personnel de santé, mais aussi exige la sécurité de la part des autorités compétentes.
4 Commentaires
Hé!
En Mai, 2023 (22:18 PM)- Refus de soigner des blessés
- Livraison de blessés aux FDS
- Utilisation d'une ambulance par les flics
- Agression du personnel soignant...
SAMES, bienvenue dans l'univers d'O Sonko et de Pastef !
Apollon
En Mai, 2023 (23:11 PM)Si les ziguinchorois savaient qu'en vous élisant, ils se retrouveraient dans ce chaos indescriptible, il aurait certainement fait un autre choix sur un responsable beaucoup plus soucieux, des intérêts de la ville de Ziguinchor que de se projeter sur la présidence avec des casseroles, qu'il faut dénouer.
Paisible population de Ziguinchor, réveillez vous et remettez de l'ordre dans votre belle et prometteuse ville.
La gouvernance du PASTEF est une catastrophe, le mensonge n'a jamais développé une ville à fortiori un pays.
Même la guestapo allemande n'a pas franchi xe pas pendant les 2 guerres mondiales.
Même pendant la guerre du Vietnam, pareilles sauvageries n'ont pas été commises par les parties en conflit.
La guerre purement ethnique de SARAJEVO, n'a pas franchi ce rubicon.
Ousmane sonko, et sa clique doivent être traduits devant les tribunaux internationaux pour crime contre l'humanité.
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