La semaine du lundi 25 novembre 2024 marquait le début de la 3e édition du Forum de la Société Civile sur la Réforme du Secteur de la Sécurité, un événement clé pour le Mali, organisé à Bamako. Un forum qui réunit pendant deux jours des acteurs diversifiés issus de la société civile, des organisations non gouvernementales (ONG) et de l’État, dans le but de renforcer la collaboration en matière de sécurité et de gouvernance. Le thème de cette édition, “Renforcer la réforme du secteur de la sécurité en amplifiant la collaboration entre l’État et les acteurs de la société civile”, met en lumière l’importance d’un dialogue constant et constructif entre les différents acteurs pour parvenir à une réforme efficace du secteur de la sécurité. Ce forum est mis en œuvre grâce à l'appui technique et financier de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES), qui joue un rôle essentiel dans l’accompagnement du processus de réforme et la promotion de la paix durable au Mali.
Pendant ces jours de discussions, les participants ont échangé sur les défis et les opportunités liés à la réforme du secteur de la sécurité, en mettant l'accent sur l’importance d’une collaboration étroite entre l’État et la société civile. L'objectif était de créer un environnement propice à la paix et à la sécurité durables en renforçant les mécanismes de gouvernance et de responsabilité. Ce type de dialogue est essentiel pour répondre aux préoccupations des citoyens et garantir un secteur de la sécurité plus inclusif et efficace.
En parallèle de ce forum, le 30 novembre 2024, a eu lieu un atelier de validation portant sur l’étude “Trajectoire des femmes dans les processus de paix”, réalisée par l’Alliance citoyenne d’appui à la réforme du secteur de la sécurité en collaboration avec la FES. Cette étude s’intéresse aux défis, motivations, parcours et perspectives des femmes maliennes impliquées dans les processus de négociation et de médiation des crises et conflits.
Les femmes maliennes jouent un rôle fondamental dans les processus de paix, mais elles font face à des obstacles structurels qui limitent leur pleine participation. L’atelier a permis de mettre en lumière ces défis et de discuter des moyens de renforcer leur implication, notamment au niveau local, afin de garantir la durabilité et l’inclusivité des processus de paix. Les participants ont validé les recommandations issues de l’étude, visant à améliorer la participation des femmes dans les négociations de paix et à veiller à ce que leurs voix soient prises en compte pour une paix durable et inclusive, « Je suis fière d’avoir pu contribuer à cette réflexion collective et de voir que nos voix, en tant que femmes, sont prises en compte dans la construction d’une paix durable et inclusive pour notre pays», nous confie Aminata Dicko, présidente de SOLIDARIS 223.
Les échanges ont impliqué des acteurs de la société civile, des partis politiques, des institutions humanitaires et des universitaires. Ce dialogue a permis d’affirmer l’importance de l’implication des femmes dans la construction d’une paix véritablement durable et inclusive pour le Mali.
Les événements ont constitué une étape importante dans le processus de réforme du secteur de la sécurité au Mali. Ils témoignent de la volonté commune de renforcer la collaboration entre l’État et la société civile pour une meilleure gouvernance et une sécurité durable. Des initiatives comme le Forum de la société civile et l’étude sur la trajectoire des femmes dans les processus de paix contribuent activement à la construction d'un Mali plus stable, plus équitable et inclusif pour tous ses citoyens.
1 Commentaires
Les militaires doivent être au front pour lutter contre les Jihadhistes et non dans des bureaux.
´Il faut respecter les maliens. Un soldat doit être au front quand une guerre est pendante et non se réfugier dans des bureaux climatisés et se la coule r douce.
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