Suite à un audit de 2022 révélant un manque à gagner d’un milliard de dollars pour l’État, le Mali a renforcé sa régulation du secteur minier, vital pour son économie, en concluant un accord avec BarrickGold et d’autres sociétés minières au Mali en septembre. En réponse, un nouveau code minier, adopté en 2023, a augmenté la participation de l’État de 20 % à 30 % dans les projets miniers et réservé 5 % aux investisseurs locaux. Ces mesures visent à augmenter les revenus de l’État tout en encourageant la participation du secteur privé malien dans cette industrie dominée par des entreprises étrangères.
Après plus d'un an de négociations acharnées, les sociétés minières opérant au Mali ont finalement accepté de se conformer aux nouvelles exigences du gouvernement, mettant fin à un conflit prolongé. Le Mali, qui avait mandaté un cabinet pour auditer son secteur minier, a profité des conclusions partielles de cet audit pour revoir son code minier et imposer de nouvelles règles.
L'audit a recommandé la fermeture des comptes offshores pour rapatrier les fonds issus de la vente d'or au Mali, ainsi que l'annulation des exonérations fiscales sur le carburant, celles-ci devant être réglées rétroactivement.
Des entreprises comme B2Gold et Semos se sont immédiatement pliées aux nouvelles exigences, payant les pénalités imposées. Cependant, la société Barrick Gold, propriétaire des mines de Loulo et Gounkoto, a d'abord résisté, avançant des arguments juridiques contre la rétroactivité des nouvelles mesures.
Le gouvernement, déterminé à appliquer ses nouvelles régulations, a placé quatre responsables de Barrick sous mandat de dépôt, illustrant ainsi sa fermeté. Face à cette pression, Barrick a finalement accepté de négocier et de trouver un terrain d’entente avec les autorités maliennes.
Dans un communiqué du 30 septembre 2024, le PDG de Barrick, Mark Bristow, a exprimé son optimisme quant à la résolution du conflit, tout en soulignant l'importance de préserver la viabilité à long terme du complexe minier Loulo-Gounkoto, l'un des principaux contributeurs à l'économie malienne.
Bien que les négociations aient été tendues, elles ont finalement abouti à un accord. Selon des sources proches du dossier, toutes les sociétés minières, y compris Barrick, ont accepté de payer des pénalités qui s'élèvent à des milliards de FCFA.
Les sociétés minières avaient justifié l'utilisation de comptes offshores en expliquant que cela leur permettait de régler leurs fournisseurs en devises sans subir de pertes de change, avant de rapatrier les fonds au Mali.
11 Commentaires
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En Octobre, 2024 (15:47 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (17:40 PM)Kang Fory
En Octobre, 2024 (16:26 PM)Kang Fory
En Octobre, 2024 (16:26 PM)Foula Moy Diay Dakhaar
En Octobre, 2024 (16:46 PM)trouvez nous une source qui tient la route...
@popov.de.diourbel
Foula Moy Diay Dakhaar
En Octobre, 2024 (16:48 PM)Observateur
En Octobre, 2024 (18:00 PM)Alpha De Paname
En Octobre, 2024 (19:07 PM)Ce sont nos ressources et nos payes, on doit en bénéficier en premier.
Bravo !!!
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