C'est finalement ce lundi 13 janvier, que va s'ouvrir le sommet de Pau, dans le sud-ouest de la France. Deux objectifs principaux "que les Présidents du G5 Sahel clarifient de manière assumée, s'ils souhaitent toujours voir des troupes françaises sur les théâtres d'opérations et qu'éventuellement la ligne de défense de la force de Barkhane (4500 hommes) soit évaluée et revue au besoin".
Sauf coup de théâtre spectaculaire, les Présidents du G5 SRFIl ne sont pas dans les dispositions d'exiger le retrait de la France, dans la lutte contre le terrorisme, dans la zone, bien au contraire.
"Nous avons besoin des alliés, nous avons besoin d'un travail beaucoup plus transparent et coordonné entre nous. Nous sommes ouverts à tout partenariat international qui peut nous aider à lutter contre le terrorisme", confiait le Président en exercice du G5 Sahel, à l'issue de leur rencontre tenue, ce 15 décembre, au Niger, pour adopter une "position commune en direction du sommet de Pau".
Des propos corroborés par le député de la République en marche, Jean-Michel Jacques, sur les ondes de RFI.
"Un retrait de Barkhane n'est pas possible à l'heure actuelle, c'est certain. Maintenant Barkhane ne doit être éternelle. À un moment, il faudra sortir de cette situation. Mais nous pourrons sortir de cette situation au moment où nos partenaires africains arriveront à monter suffisamment en puissance pour faire face aux jihadistes", espère le vice-président de la commission Défense, à l'Assemblée nationale française.
Rock Marc Christian Kaboré et ses pairs ont dès lors, la lourde charge d'adopter une position, en déphasage avec de nombreuses voix africaines qui s'élèvent pour exiger le départ de la France.
C'est d'ailleurs, ce qui a motivé, ce vendredi, un millier de manifestants selon les chiffres officiels, à se réunir à Bamako pour fustiger la présence militaire française. Une situation qui en dit long sur le dilemme du Président malien et ses 4 autres homologues du G5 Sahel.
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