Afrikajom Center exprime « sa grave préoccupation face à l’aggravation du contentieux préélectoral qui durcit chaque jour et crée une fuite en avant de la logique d’exclusion des listes électorales, qui risque de devenir une menace pour la survie de l’État de droit au Sénégal », dans un communiqué reçu à Emedia. Dans lequel le fondateur du think-tank, Alioune Tine, inquiet, indique qu’ « aujourd’hui, on a atteint un seuil critique de l’autodestruction du système politique et démocratique au-delà duquel il n’existera plus de démocratie, ni d’État de droit au Sénégal. Jamais l’horizon d’élections législatives au Sénégal n’aura été aussi incertain, sombre, confus et indécidable au regard des menaces réelles d’effondrement du système auxquelles on assiste en direct avec des révélations tonitruantes portant sur les difficultés liées à l’application du parrainage ou de la loi sur la parité, par certains acteurs politiques. Ce qui peut entrainer de façon absurde et catastrophique l’absence d’une représentation légitime et inclusive des citoyens sénégalais à l’Assemblée Nationale. »
Or, « l’élection doit être une fête pour le citoyen électeur et une célébration de l’État de droit démocratique. Tout concourt à se mettre dans une logique absurde et insensée d’autodestruction de l’Etat de droit, du système politique et démocratique sénégalais, que rien ne semble pouvoir stopper pour le moment », relève-t-il.
Benno Bokk Yakaar (BBY, coalition au pouvoir) et Yewwi Askan Wi (YAW, opposition) s’accusent de non respect de la parité sur les listes de candidats aux élections législatives du 31 juillet prochain, chaque partie invalidant la liste de l’autre.
Le défenseur des droits de l’homme, qui appelle à « sortir de la logique d’autodestruction du système politique et démocratique sénégalais », recommande au Conseil constitutionnel, « organe de régulation du Contentieux électoral, d’agir de manière à apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques », de « renforcer le système démocratique, la paix et la sécurité », de « contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive ».
8 Commentaires
Une compromission, un précédent dangereux pour un état de droit.
Karim , khalife ont accepté la loi, que tout le monde fasse de même
Ndiago
En Mai, 2022 (11:16 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (11:27 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (12:02 PM)Ddr
En Mai, 2022 (11:02 AM)Ngagne
En Mai, 2022 (11:20 AM)On appliqué la loi c'est tout.
Ce n'est pas parce que on vous a accusé que vous devez chercher à plaire
Il vit, se délecte etse revigore de l existence et de perduration de conflits
Nittou cheytané leu
S il pense que le Sénégal se résume aux partis politiques que sont les coalitions BBY et cette alliance contre nature hétroclite soupou kaanja domada mafé, il se trompe lourdement ! Le Sénégal va au delà des formations politiciennes et la quasi majorité des sénégalais vivent de leur sueur et s en foutent pas mal de ces formations privées politiciennes !
ET C EST CETTE MAJORITE SILENCIEUSE QUI DECIDE DE CE QUI ADVIENDRA DE CE PAYS
En dehors de l aile politique du mfdc, Mfdc/pastef, et des mouvements proto islamiques, de véritables voyous de politiciens encagoulés aucune de ces formations politiciennes n est une menace pour l Etat de droit qui va au delà de la politique
Nos institutions républicaines sont bâties sur des fondements solides qie tout un chacun a intérêt et de force à respecter
FORCE RESTE A LA LOI
UN PEUPLE UN BUT UNE FOI
Citoyenbayfal
En Mai, 2022 (13:15 PM)Participer à la Discussion