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Politique

Le Sénégal, entre populisme et État de droit (Par Dr. Yoro Dia Ministre, porte-parole de la présidence sénégalaise)

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Le Sénégal, entre populisme et État de droit
Le jour où 104 « intellectuels » signent une pétition pour inviter le président Macky Sall à « revenir à la raison », un haut cadre sénégalais lance la pétition « 1 million de signatures » parce que, de son point de vue, il y a « 1 million de raisons de continuer » avec Macky Sall. C’est précisément cela, la démocratie : un conflit d’interprétations, parce que la démocratie est un champ absolu d’incompétence où chacun a le droit d’avoir une opinion. En cherchant 1 million de signatures, le partisan de Macky Sall se comporte en fedayin. Il en est de même pour les 104 intellectuels qui, sans aucune nuance ni aucun relativisme, ont instruit uniquement à charge. Ce « fedayisme » intellectuel qui n’est pas digne de leur rang confirme la nécessité de la prudence et de la distance que recommande Max Weber aux intellectuels qui s’aventurent en politique.

Dans son Le Savant et le Politique, un ouvrage devenu un classique, Max Weber nous dit de façon fort sage qu’« en prenant une position politique, on cesse d’être savant » parce que on s’éloigne alors de ce qu’il appelle la « neutralité axiologique », laquelle doit être consubstantielle à la démarche de l’intellectuel ou du savant. C’est pourquoi, ajoute le célèbre sociologue, « les associations de savants, dès qu’elles discutent de la paix et de guerre, sont des associations politiques non scientifiques ».

Position partisane assumée
Le manque de rigueur scientifique est flagrant quand les 104 se concentrent uniquement sur les conséquences en oubliant la cause : la volonté du chef de l’opposition, Ousmane Sonko, de se soustraire à la justice dans des affaires privées en utilisant les foules et la rue comme un rempart afin de se trouver dans une zone de non-droit. La pétition des 104 intellectuels qui dénonce un « recul de l’État de droit » et des « atteintes aux droits de l’homme » est une prise de position politique, partisane et assumée.

Si ces intellectuels étaient un tant soit peu préoccupés du respect de la « neutralité axiologique », ils auraient pu, certes, dénoncer ce qu’ils pensent être une régression de l’État de droit, mais ils n’auraient pas volontairement passé sous silence les excès du leader de l’opposition, qui, au cours d’un meeting, a publiquement menacé de mort un président de la République démocratiquement élu, insulté les généraux et menacé les magistrats, puis ajouté « se foutre des institutions » et de la loi, dont le noble respect garantit pourtant la survie des institutions, selon Cicéron.

La justice, le seul service de l’État qui porte le nom d’une vertu, est une institution sacrée. Et donc, contrairement à ce que dit l’activiste Alioune Tine, l’État ne « fout pas le camp » parce qu’un ministre a porté plainte contre le chef de l’opposition. C’est même le contraire : la judiciarisation des conflits politiques est un critère de l’État de droit car elle met fin à « l’insoutenable autonomie du politique », comme disait le doyen Georges Vedel.

D’ailleurs, le verdict du tribunal est une preuve de l’indépendance de cette justice que l’opposition et ses supplétifs de la société accusent de tous les péchés d’Israël. La justice a clairement montré que c’est un fantasme politicien que de l’accuser d’écrire sous la dictée de l’exécutif. Mieux encore, elle a montré, durant toute la procédure et lors du jugement, que son temps n’était pas celui de la politique.

En Inde, la plus grande démocratie du monde, Rahul Gandhi, le chef de file du Parti du Congrès (opposition) vient d’être condamné à deux ans de prison pour diffamation envers le Premier ministre, Narendra Modi. Aux États-Unis, Donald Trump devenu opposant va lui aussi devoir répondre de ses actes devant la justice.

L’ère des furies et des foules
Inde, États-Unis et Sénégal, que le politologue français Christophe Jaffrelot présente comme des exemples de démocraties, vivent aujourd’hui les excès inhérents à tout système démocratique. Pourquoi le Sénégal serait-il l’exception ? Pourquoi le chef de l’opposition serait-il au-dessus des lois lorsqu’il veut semer le chaos pour se soustraire à la justice ?

Dans un État de droit, l’État, tout comme la majorité et l’opposition, sont soumis au droit. Si les 104 commettent la même erreur que Martin Heidegger en soutenant un groupuscule qui utilise les règles de la démocratie pour la combattre de l’intérieur afin de la détruire, l’État du Sénégal ne commettra pas la même erreur que la République de Weimar, qui, par juridisme et par faiblesse, laissa les nazis profiter des failles de la démocratie pour l’infiltrer, la combattre de l’intérieur et la détruire.

Ainsi le pays de Gœthe, de Kant et de Schiller, le pays de la pensée est tombé entre les mains d’un obscur gang de nazis. Le pays de Senghor ne tombera pas entre les mains d’un groupuscule qui fait l’apologie de la violence et qui est aux antipodes de nos cultures et traditions démocratiques fondées sur le dialogue. Ainsi, notre démocratie est passé du débat des agrégés (Senghor, Abdoulaye Wade et Cheikh Anta Diop) aux « insulteurs » du net.

La bataille du droit à laquelle nous assistons est davantage digne de notre rang et de nos normes démocratiques que le bras de fer politique engagé dans les rues, réminiscence anachronique de l’ère des furies et des foules (1960 à 2000), une page qu’aurait dû fermer le cycle des alternances commencé en 2000.

Dans cette bataille du droit, deux des principaux ténors de l’opposition, Ousmane Sonko et le maire de Dakar, ont concédé dans des vidéos que la question d’une éventuelle candidature du président Macky Sall à la présidentielle est davantage un problème politique qu’un problème de droit, admettant que, légalement, la Constitution le lui permet. Depuis, ils ont changé d’opinion. Ils en ont le droit. En démocratie on peut changer d’avis car la démocratie gère des questions humaines ; or sur ces questions, comme disait mon professeur à Sciences-Po Gérard Grunberg, « il n’y a que de solutions relatives, jamais de solutions définitives », contrairement à la religion qui « apporte des réponses simples et définitives à des questions complexes ». Ce qui fait que le débat est au cœur de la démocratie car toute vérité y est relative donc « réfutable », pour employer une expression chère à Karl Popper. Le chef de l’opposition et le maire de Dakar s’arrogent le droit de changer d’avis, et tout le monde a ce droit. « L’apathie est l’ennemi des démocraties », disait Tocqueville.

Les rentiers de la tension
Les interprétations conflictuelles de notre Constitution entre constitutionnalistes, responsables politiques et même entre simples citoyens est la preuve de notre vitalité démocratique. Le brouhaha démocratique établit en effet une immense différence entre une démocratie et une dictature, dans laquelle la seule vertu du citoyen est le silence. Chaque Sénégalais a le droit d’interpréter la Constitution, mais seul le Conseil constitutionnel est habilité à trancher le débat. Cela ne relève ni du président, ni du chef de l’opposition, ni des professeurs de droit.

Les responsables publics sont soumis au droit pour éviter « l’insoutenable autonomie de la politique », ce qui fait de la judiciarisation des conflits politiques l’un des critères de l’État de droit, parce que les politiques ne sont ni au-dessus ni au-dessous des lois. Le ministre du Tourisme est donc parfaitement fondé à porter plainte pour diffamation contre le chef de l’opposition qui l’accuse de détournements de fonds. Cette question sera tranchée par le juge, de même que celle d’une troisième candidature [de Macky Sall], qui, si elle devait se poser, ne pourrait être tranchée que par le droit (Conseil Constitutionnel) et les urnes (le peuple).

« Force doit rester au peuple » est devenu le slogan de l’opposition. Au moins ce point fait-il consensus. Le peuple ne se prononce qu’à l’occasion des élections, et, entre celles-ci, chacun peut se réclamer de lui et s’autoproclamer son porte-parole. Dans un an, il tranchera le débat, et force restera au peuple. Mais, en attendant, force doit rester à loi. Toute autre attitude ne relève pas de la démocratie mais du terrorisme, qui se définit comme une menace d’utilisation ou une utilisation de la violence pour atteindre un objectif politique.

Par conséquent, dire comme les rentiers de la tension, regroupés dans « Jama gueune 3e mandat [la paix est préférable au 3e mandat] », que si le président Sall se présentait en 2024 le pays brûlerait relève du terrorisme. Empêcher le président de se présenter est un objectif politique de l’opposition et d’une certaine société civile, et menacer de brûler le pays est un moyen qui relève de la terreur.

Inféodation à l’Occident
En attendant que le Conseil Constitutionnel dise le droit, la seule bataille qui reste est celle que Sonko a appelée, dans sa lettre, celle de la « communauté internationale ». Or même cette bataille est déjà perdue, comme le prouvent le 3e compact américain du MCA (Millenium Challenge Account), si exigeant en matière de respect des règles démocratiques, et la présence massive de la presse française à Dakar alors qu’elle n’est plus la bienvenue dans certains pays de la sous-région.

Pour Ousmane Sonko, le fait de passer de « France dégage » à « France 24 » ne changera pas grand-chose au fait qu’à l’occasion de la présidentielle de 2024 les questions de politique intérieure primeront sur l’avis de la communauté internationale. Ce fut déjà le cas en 2000, quand les Sénégalais élirent Abdoulaye Wade, qui n’était pas du tout le favori de la communauté internationale. L’appel de l’actuel chef de l’opposition à la communauté internationale pour qu’elle choisisse son camp montre que l’inféodation à l’Occident n’est pas où on le pense.

De la même manière que l’habit ne fait pas le moine, poser avec une photo de Sankara ne fait pas de vous un révolutionnaire. Qu’y a-t-il de plus anachronique dans notre vieille démocratie, aujourd’hui, que de penser qu’il faut l’onction et la caution de l’Occident pour être légitime, au point de faire la danse du ventre pour obtenir une bénédiction ou une caution de la France-Afrique ?

L’extrême gauche française et une certaine gauche historique sénégalaise, qui sont déjà tombées dans le piège, devraient se souvenir du sort que connu la gauche iranienne après avoir soutenu l’imam Khomeyni, qu’elle croyait utiliser comme une voiture bélier contre le shah. La gauche aura été l’une des premières victimes de la révolution iranienne.

Le Sénégal est l’ultime rempart contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, et l’Occident en est très conscient. Nous sommes le phare de la démocratie, et nous le resterons. Le président Sall bâtit des ponts entre le Sénégal et ses voisins. Il a ainsi fait passer notre pays d’un cercle de feu à un cercle de paix et, bientôt, de coprospérité. Dans les années 1990, entre le Sénégal et ses voisins, les tensions étaient permanentes. Aujourd’hui, grâce à une diplomatie de bon voisinage, on se trouve dans le cercle vertueux de la paix. Le pont de Rosso, qui reliera les deux rives du fleuve Sénégal mais aussi le pont de Farafenni, sur le fleuve Gambie, en est la meilleure illustration.

Cercle de paix et de confiance
L’exemple de l’Union européenne, qui a substitué les relations économiques à la guerre comme mode de régulation des relations entre États, montre que les démocraties ne se font pas la guerre, et que deux pays qui commercent ensemble sont rarement en conflit. Le président Sall s’y prend de la même manière pour pacifier le voisinage du Sénégal. Le partage des ressources avec la Mauritanie, le soutien apporté à la démocratisation de la Gambie et de la Guinée-Bissau sont à l’origine du cercle de paix et de confiance que symbolisent ces ponts. Pendant ce temps, Sonko, lui, menace nos voisins.

Entre, d’un côté, un président de l’Union africaine qui, en l’espace d’une année, a fait détaché l’organisation du mur des Lamentations pour le faire participer à la géopolitique en lui faisant intégrer le G20, et, de l’autre, son opposant qui demande à la France « d’ôter son genou du cou du Sénégal », traite l’armée nationale de mercenaire parce qu’elle lutte contre le jihadisme au Mali, et fait des appels de pied aux militaires pour qu’ils fomentent un coup d’État, sans oublier ses appels quotidiens à l’insurrection, en plus d’être le cheval de Troie des salafistes, la communauté internationale a déjà choisi.

L’offensive [d’Ousmane Sonko] dans la presse internationale est tout autant vouée à l’échec, car comment convaincre la communauté internationale que le Sénégal est en plein recul démocratique quand le chef de l’opposition menace publiquement de mort le chef de l’État, insulte les magistrats, menace les généraux et rentre tranquillement chez lui ? Quant à notre santé démocratique, elle est tellement excellente qu’à l’Assemblée nationale la majorité ne dépasse l’opposition que d’un siège, comme c’est le cas au Sénat des États-Unis ou au Parlement israélien. Sans oublier que l’opposition contrôle la capitale, Dakar, et des villes emblématiques, comme Touba et Ziguinchor. Qui peut faire mieux en Afrique sur le plan politique ?

Dr. Yoro Dia

Ministre, porte-parole de la présidence sénégalaise.



39 Commentaires

  1. Auteur

    Article De Jeunafrik!!!!

    En Avril, 2023 (01:57 AM)
    Pour ceux qui connaissent cmt Jeune Afrique pond ses articles on est pas surpris. C'est le jouet des présidents africains qui les font écrire ceux qu'ils veulent donc déduction article payé et commandité par Macky salle qui essaie d'arrêter la mer avec ses bras lol. Sonko était à l'Union européenne l'autre jour après avoir été invité par l'ambassade des États Unis au Sénégal et interviewé par RFI et France 24. Et récemment visite d'un émissaire de l'Élysée. Même si on compte pas sur la France , elle reconnaît today la réalité Sonko. Continuez de le diaboliser c'est bien, lui  fait son bonhomme de chemin tranquillement!
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    • Auteur

      Imam$

      En Avril, 2023 (03:43 AM)
      Bien faire la difference entre sincérité et populisme ! Il y a top d'accusaions infondées contre notre bien aimé SONKO ! Le problème de la France, c'est avant tout son université ! L'université française n'est pas assez bonne. Les smartphones, les ordinateurs, les google, youtube tweeter, tick tock etc, c'est les autres universités qui les fabriquent. Si les Sénégalais veulent être de bons coachs aussi ou bons médecins, il va falloir aller se former en Angleterre, Allemagne ou Espagne comme l'avait fait Zidane. Le championnat français est pauvre et ses entraineurs limités. Il est difficile de citer un domaine où les Français ont la suprématie si ce n'est l'envoie de militaires en Afrique et l'implantation de leurs médias pour mentir, diviser, piller, créer des guerres, aider des dictateurs, aider à tuer des leaders charismatiques et prometteurs etc. Les Africains ignorent les secrets du monde. Puisque la France fait la guerre au peuple sénégalais de par ses médias, si le pays brûle encore, toutes leurs entreprises doivent disparaître du territoire sénégalais de par le feu. 
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    • Auteur

      Ndiago

      En Avril, 2023 (04:30 AM)
      Ce texte, c'est pour ceux qui savent reflechir. Le message est fort. Pendant qu'en Inde on emprisoñne le chef de l'oppositon, en Guinee on dissout des partis d'opposition, au Mali on suspend des opposants, au Senegal par contre, le chef de l'oppositon rentre tranquillement chez lui apres avoir menace publiquement de mort au president de la republique, defier Les forces de l'ordre et outrage aux magistrats. De surcroit, la Societe civile partisane prend posion ouvertement au profil de l'oppositon sans aucune consequences et on ose dire qu'il n'ya pas de democratie au Senegal. Au contraire, il ya trop de democratie au Senegal, c'est pourquoi on a tout ce desordre dans le pays.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2023 (05:17 AM)
      Ce media n'est autre qu'un media francais qui ouvre pour les intérêts de la France. C'est de gros manipulateurs et pensent qu'ils sont malins. Allez on vous encule.
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    • Auteur

      Mdr

      En Avril, 2023 (08:32 AM)
      Jeune Afrique ok mais qui a écrit et n'ose pas signer...ce texte est une bêtise en suite de caractères, un enchaînement d'éléments de langage du pouvoir de Macky Sall quibest répété à longueur de journée par les envoyés de Apr Benno sur les plateaux télé et journaux. On se demande combien ils payent pour diffuser cette propagande. Une propagande fourre-tout, c'est tellement puéril qu'on a honte à leur place, triste pays
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2023 (16:46 PM)
      Ah Yéro ! Sacré fin joueur, ex journaliste,  sans bruit il est allé signer ailleurs de Nooye yanoye vanille chocolat.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2023 (18:21 PM)
      Vous êtes trop drôles les Sonkolaits. C'est vous qui parlez de l'Union Européenne aujourd'hui pour vous légitimer ? Loool'
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    • Auteur

      Mdr

      En Avril, 2023 (10:33 AM)
      Ça rajoute une signature après coup. Bref ceux qui pensent que ce Yoro Dia vaut quoi que ce soit devrait lire plus, ceux qu'on identifie comme des vrais intellectuels. Au Sénégal n'importe quel copieur et "réciteur" de citations est considéré comme un intellectuel. Celui là est juste un perroquet malhonnête qui récite des idioties au gré des cacahuètes qu'on lui jette dans sa cage de verbe ett de mots qu'il s'est lui même construit...et de qui lui jette les dites cacahuètes. Triste pays où les gens les plus médiocres mais imbus de leurs petites personnes ont fait un hold-up sur la république. Vivement qu'on s'en débarrasse. En attendant bon appétit le Yoro, profitez bien parce que c'est bientôt fini
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2023 (08:48 AM)
      Kou wakh fegn dit on souvent. Cher monsieur Dia, merci d'abord pour ce texte de qualité que j'estime nécessaire pour rehausser le niveau de débat national. Je vous rejoins sur un point : les intellectuels/savants doivent être nuancés, relativistes voire prudents sur les sujets politiques. Et justement, simple citoyen que je suis, essayant au mieux de garder cette "neutralité axiologique", j'ai été particulièrement sensible à vos 2 derniers paragraphes. Vos statuts de porte parole de la présidence nous y renseignent l'État d'esprit réel du président de la république sur la question (qui hélas ne communique pas avec nous son peuple)… notamment à l'international. J'y constate tout le pourquoi de l' archarnenement (appelons le chat par son nom) sur l'opposant ousmane sonko tout en lisant en filigrane la contre-charge à l'opinion internationale. Ce dernier point renforce bien ce qui se dit dans certains milieux depuis quelques semaines maintenant : vos alliés d'outre mer à qui vous avez beaucoup donné, sont en train de vous lâcher...
      Mais une question citoyenne tout de même : si le sieur sonko était vraiment un cheval de troie salafiste, pourquoi ne pas l'avoir neutralisé dès le début ?
      Si l'info est avérée et qu'elle fut disponible en temps et en heure, qu'a fait la décision politique suprême ? Il y a là debat sur la capacité des décisionnaires élus à nous protéger.
      Si l'information est parvenue aux décisionnaires tard, c'est que nous devons poser un autre débat : celui de l'efficacité des services spéciaux de notre pays. Intellectuellement votre.
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  2. Auteur

    Me

    En Avril, 2023 (01:59 AM)
    Trop long, fade, ce texte est du bavardage stérile et de la mauvaise foi. Honte a celui qui l'a si mal écrit et qui a travesti les faits.
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    Auteur

    Moz

    En Avril, 2023 (02:12 AM)
    Un Texte de Yora Dia, le gars n'a meme honte lui meme qui etait contre le 3ieme mandat. Shame on you man, and I feel bad for you sellouts. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2023 (05:10 AM)
      yoro dia ou l'idéologue du nedekobanditisme...
      vos jours sont comptés. 
      Thiey l'après macky !
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    Auteur

    Aarsenegal

    En Avril, 2023 (03:35 AM)
    Un texte dense et pertinant, big up, brother.
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    Auteur

    Boy Djolof

    En Avril, 2023 (04:33 AM)
    Purée! Ça c'est de l'intellect. Mais les insulteurs sonkiens vont sans doute se lâcher. Prenez le temps de connaître, please.
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    Auteur

    Et Le Pse Parlons En

    En Avril, 2023 (04:40 AM)
    L'article paru en charge d'un chef d'état africain coûte un million d'euros à ce stade de perte de noteriete ... France dégage l'association est totalement étrangère à mastef les patriotes d'Ousmane Sonko même s'il est proche de Guy Marius Sagna le vrai patriote embauché par le peuple qui en a fait son député au même titre que Sonko lorsqu'il a été viré des services fiscaux par Macky Sall le même qui ferme les yeux aux dérives de son camp emprisonnant arbitrairement de vaillants sénégalais qui n'ont de tort que d'être du camp de son opposant le plus téméraire Sonko.
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    Auteur

    En Avril, 2023 (04:48 AM)
    Trop de mots pour simplement dire qu'on aime pas Sonko.
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    Auteur

    En Avril, 2023 (05:16 AM)


    Il est primordial pour un pays de maintenir la paix et la stabilité sur son territoire ainsi qu'avec ses voisins, afin de garantir le développement économique et social de sa population. Le président Macky Sall a suivi cette voie en renforçant les relations de confiance avec les pays voisins, en partageant les ressources et en soutenant la démocratisation dans la région.Cependant, cette politique de paix est menacée par

    les agissements de l'opposant Ousmane Sonko, qui cherche à semer la discorde et la violence pour parvenir au pouvoir. Son appel à l'insurrection, ses propos violents et sa proximité avec les salafistes ne font que mettre en péril la stabilité du Sénégal.

    De plus, le président Mackay Sall a réussi à maintenir une situation démocratique solide, avec une opposition qui contrôle des villes importantes et un parlement où la majorité ne dépasse l'opposition que d'un siège. Cela montre que la démocratie est respectée et que toutes les voix peuvent être entendues, sans avoir recours à la violence.

    En somme, le maintien de la paix et de la stabilité est essentiel pour le développement du Sénégal et de la région, et la politique menée par le président Sall va dans ce sens. Il est important de soutenir cette politique et de condamner les agissements de ceux qui cherchent à semer la violence et la discorde.

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    Auteur

    Khel

    En Avril, 2023 (05:54 AM)
    Même si je ne suis pas pour un 3ème mandat de Macky, je trouve cet article très pointu, l'analyse de la situation politique fine et pertinente. 

    Il n'y a malheureusement au Sénégal aucune alternative crédible, pas de programme précis et pertinent. Que des polémiques, accusations gratuites de part et d'autre, débats de caniveaux. 

    Le pousseul ma tòkk sans rien apporter de plus c'est trop facile et néfaste pour le Sénégal. 
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    Auteur

    Citoyen

    En Avril, 2023 (06:07 AM)
    Notre cher pays ce nouveau genre de politiciens de journalistes d'avocats nio yakh ce pays.
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    Auteur

    En Avril, 2023 (08:00 AM)
    Agréablement surpris par cet article de J.A.
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    Auteur

    En Avril, 2023 (09:40 AM)
    L'état de droit est en train de foutre le camp!
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    Auteur

    Babacar Diagne

    En Avril, 2023 (09:57 AM)
    Macky rkkk lagniii toppp
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    Auteur

    Majib Alpha

    En Avril, 2023 (10:49 AM)
    Nous préférons macky Sall pour tj
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    Auteur

    En Avril, 2023 (13:03 PM)
    "Le Sénégal, entre populisme et État de droit", non c'est "Le Sénégal, entre populisme et banditisme d'État"
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2023 (15:05 PM)
    Toi qui parle de noyau dur de sonko constitue de diolas et celui de maky avec ses parents toucouleur qu il ne cache même pas ? Quelle honte avec ses gens racistes arrogants et méprisants 
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    Auteur

    Aliou Cissé

    En Avril, 2023 (15:17 PM)
    toujours égal à lui-même Yoro DIA, très belle plume, une tête pensante, un esprit alerte. 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (15:45 PM)
    Le Sénégal est un état de droit. Nul ne peut faire ni prévaloir ce qui est interdit par la loi. Focusmacky2024
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    Auteur

    Papi

    En Avril, 2023 (16:26 PM)
    Les gens oubli on dire c pas vs ki disait dans les médias sénégalaise que le président Sall n'a pas droit au troisième mandats .

    je suis dégoûté de MR yoro dia un grand journaliste que j'adorais beaucoup j'avoue, mais là vraiment la politique sénégalaise est trop alimentaire .

    Kou sa thiepp nine rek ngue faté askanwi 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (17:12 PM)
    Bravo yoro je ne suis pas surpris par ce texte de hauteur que seuls osent critiquer les populistes 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (18:36 PM)
    Bravo yoro. Tu fais plus que les 104 réunis 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (19:46 PM)
    Toute ce frénésie,ces accusations contre Sonko, cette persécution contre ses proches et ses sympathisants montrent une seule chose: les gens de l'APR ont la frousse,ils savent que le peuple leur a tourné le dos,la chute est inévitable, elle est imminente.
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    Auteur

    En Avril, 2023 (19:54 PM)
    Je préfère de loin les analyses de Serigne Bara Ndiaye qui cite kocc barma, Serigne cheikh Tidiane ou Souleymane Baal,que ces intello à 2  balles qui ont comme référence Marx Webber, Rousseau ou voltaire.
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    • Auteur

      Psychanalyste

      En Avril, 2023 (10:56 AM)
      Remarque: yoro ne peut pas parler sans citer quelqu'un d'autre. Il raisonne sur la base des citations d'autrui lesquelles sont souvent inappropriées, car hors contexte. Cela prouve deux choses : le mec n'a pas confiance en lui, il n'a aucune autonomie intellectuelle; Pour raisonner, il a constament et systématiquement besoin de penser à travers la pensée des autres. 
      la seconde et c'est une conséquence de la première, Yoro est un nain intellectuel du fait de besoin de teter la pensée des autres pour se donner une existence intellectuelle. Comme tous les enfants, il est dans son propre monde. 
      Son seul mérite c'est de savoir parcoeuriser, donc d'avoir un mémoire d'éléphant; ce qui est du reste un atout assez intéressant pour un journaliste. 
      Par contre, un President de la République n'a pas besoin d'un mineur "intellectuel" incapable de réfléchir par lui-même pour le conseiller. Le danger avec avec Yoro c'est qu'il pense qu'il pense que dans sa besace de citations il a réponse à tout. Erreur. 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (21:18 PM)
    Vous avez raison des intellectuels qui ne savent même pas réparer leurs montre en ça de panne 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (22:54 PM)
    Un Pays où il y'a que des Docteur (Dr) n'ont rien apporté d'être là pour attaqué des intellectuels qui sont objectifs.  C'est vrai Apr est entouré par des faux intellectuels profiteurs de nos derniers publics.  Écrire des textes à longueur  de journée et dire de populisme un autre Nedeco bandoum. Vrai un gouvernement  sectaire. Mangez et fermez vos gueules.Les Sénégalais connaissent les vrais intellectuels.  C'est  votre problème si leurs réflexions vous font mal. Apr est pourri  d'associations intellectuels de nervis.
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    Auteur

    Sénégal

    En Avril, 2023 (00:09 AM)
    Très pertinent . Il faut prendre le temps de lire cet article et de répondre en opposant des idées 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (01:45 AM)
    Un sentiment de dégoût. Quelqu'un qui défend son gagné pain. C'est bien de lui rappeler pour cela sa position disponible sur le troisième mandat pour montrer combien il est malhonnête le conseil constitutionnel mobotu Bokassa tous avaient leur conseil constitutionnel.
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    Auteur

    Zapp

    En Avril, 2023 (06:52 AM)
    Ah oui Yoro il faut malheureusement montrer au chef qu'on est digne d'être nous nommé par lui. On n'a vraiment pas besoin de tout ce tralala pour comprendre que ''nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ''. Vous faites preuve de malhonnêteté intellectuelle tout simplement. 
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    Moustapha Badio

    En Avril, 2023 (08:04 AM)
    Merci Mr Dia pour ce texte, quel est votre avis sur le mode de fonctionnement de la RTS
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    Auteur

    Foulbes!!!

    En Avril, 2023 (08:34 AM)
    Une saine-sainte Mise au Point, claire, nette, accessible même pour les bornés-es et autres crétins-es, rédigée par une Personne digne-noble-courageuse-franche-directe-loyale-fidèle-Polie-Patriote authentique-Humble, avec une Vision globale des réalités et viscéralement amoureuse de notre éternellement CHER SENEGAL. Dr. Yéro DIA tente, sans arrière-pensée, sans calcul, sans combines-complots-pactes diaboliques (basses-immorales oeuvres qui coulent à flot dans les souillés corps-âmes des éternels minables "êtres), d'inciter les sinistres "êtres" d'user à bon escient leurs crânes, qu'importe qu'ils soient désertiques-vides-arides, afin d'être à même d'avoir des regards sains-saints envers notre éternellement CHER SENEGAL et cesser ainsi de s'adonner à coeurs souillés à leurs mensonges-falsifications-triches-usurpations-arrogances-insolences-impolitesses-vulgarités-traitrises-trahisons-haines-racismes déguisés qui les animent-motivent-orientent-guident. Seydi DIA! Pulaagu wona halla. Pulaagu ko gollé e ballé! Que les minables "êtres" en profittent pour laver leurs éternels souillés-arides-vides-déssertiques corps-âmes!

    FOULBES!!! 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (08:40 AM)
    Bravo yoro avec les 104 nous serons obligés au Sénégal d'importer des intellectuels au togo le Sénégal sui tombe si bas
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    Auteur

    En Avril, 2023 (09:41 AM)
    Un texte à mettre dans la presse tous les mois.

    J'ai beaucoup aimé cette phrase à savoir que le Pastef a évolué de " France Dégage à France 24".
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    Auteur

    En Avril, 2023 (09:50 AM)
    Ce texte, avec ses mille citations,  est d'un niveau scolaire.  Je suis surpris qu'il ait été signé par un "Docteur ". Si on veut être sérieux,  il faut aller à la cause même du problème sénégalais actuel. C'est le 3ème mandat. 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (10:59 AM)
    Joli texte. Loin de la petite pensée pastefienne le laboratoire de la pensée unique congelée 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (12:04 PM)
    Le niveau de discours propagandiste est très faible et insuffisant pour convaincre la masse silencieuse, non partisane. On ne peut pas faire sauter la licence, la maîtrise, faire un raccourci pour faire un doctorat et affronter les 104 signataires d'un appel à la raison  aussi pertinent. Le Sénégal, un pays  où la tartufferie intellectuelle fait gravir les marches.  
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    Auteur

    En Avril, 2023 (12:34 PM)
    Ce texte est d'un niveau très faible.  C 'est curieux qu'il soit écrit par un supposé Dr qui n'a pas fréquenté la fac. Ni licence, ni maîtrise. Rien que des raccourcis ......ceux qui défendent la 3e candidature sont libres. Mais qu ils sachent qu'il y a bel et bien une disposition transitoire qui règle le problème.  Nul ne peut faire plus de 2 mandats consécutifs  est  bien une disposition transitoire sans équivoque.  Maintenant, vous pouvez fermer les yeux et avancer en misant sur un CC...........On verra la réaction du peuple. 
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    Auteur

    Hitser

    En Avril, 2023 (12:59 PM)
    OH lalalalalala. Je meurs de rire aprés avoir jeté un coup de lecture à ce ramassé de textos. Que de citations d'ailleurs qui n'est pas contextualisé. Parlez nous du Sénégal réel. ......

    Oui, Ibou tu as raison le pouvoir rend fou. FOU ET FOU. HA Yéro toi aussi! Cesse cela, cesse. 

    Docteur YORO Ou ZERO? Arrete. 
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    Auteur

    Rapidos

    En Avril, 2023 (18:10 PM)
    C'est vraiment triste et dommage à la fois qu'on en soit arrivé au Sénégal à ce niveau de bassesse. Alors au gré des évènements on prend position sur les débats dont dépendent l'avenir et la crédibilité de toute une nation. En fait ce que font ces gens c'est donner raison à ceux qui pensent que les études ne servent à rien sinon à produire des menteurs et manipulateurs. Est-ce si difficile de dire la vérité ?? Ce Yoro qui disait clairement il n'y a guère longtemps qu'un 3e mandat était impossible change de discours juste parcequ'on l'a nommé ministre machin!? Et on ose appeler ces gens par le titre de docteur ?L'homo senegalensis est vraiment un être à part entière. Bon je vais continuer ma réflexion sur lui,pour l'instant il apparaît que ça doit être un individu sans dignité ni honneur en attendant d'en savoir plus. 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (13:15 PM)
    Encore un pseudo intellectuel NEDDO KO bandit 
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