Alors que Macky Sall tente de justifier son retour sur la scène politique en se présentant comme tête de liste de la coalition Takku Wallu pour les Législatives du 17 novembre prochain, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a dressé un bilan de violences, de « répressions et de dettes » qui pèse sur la gouvernance de l’ancien président.
« Vous, qui avez exercé le pouvoir d'une main de fer, réprimant sans relâche toute forme de contestation et étouffant les libertés les plus élémentaires, osez aujourd’hui prétendre donner des leçons de gouvernance », a écrit le responsable de Pastef à la Médina, en réponse à la dernière lettre de l'ex-chef de l’État fustigeant la démarche de l’actuel régime.
Dans une déclaration parvenue à Seneweb, M. Ly accuse le patron de l'Alliance pour la République (APR) d'« indécence » et de « cynisme » dans sa récente prise de parole.
"Baye Fallou Sène, Sidiya Diallo, Bouna Sarr, Alpha Yoro Tounkara… Ces jeunes innocents, tombés sous les balles de votre répression brutale, inscrivent à jamais dans l’histoire du Sénégal des pages sombres qui ne seront jamais effacées. Leurs noms résonnent comme des symboles de résistance dans la conscience collective du peuple sénégalais. Leurs voix, celles de tous les martyrs de votre régime, vous interpellent d’outre-tombe. À leurs côtés, les milliers de blessés, mutilés à vie, et emprisonnés sans autre motif que la défense de leur dignité, témoignent de la violence exercée contre un peuple épris de liberté et de justice.
Comment osez-vous, depuis l’étranger, tenter de vous poser en défenseur des droits du peuple que vous avez vous-même réprimé ? Comment pouvez-vous avoir la prétention de revendiquer un bilan de paix et de réconciliation, alors que votre gouvernance a semé la discorde et plongé le pays dans un cycle de violences destructrices ?
Quelle indécence, Monsieur Sall ! Quelle indignité !
Vous, qui avez exercé le pouvoir avec une poigne de fer, réprimant sans relâche toute forme de contestation, étouffant les libertés les plus élémentaires, osez aujourd'hui prétendre donner des leçons de gouvernance. Vous, qui avez bâillonné la démocratie, muselé la presse, et utilisé la force pour réduire au silence des opposants légitimes, avez perdu tout droit moral de vous exprimer au nom du peuple sénégalais. Il est difficile de ne pas être frappé par tant de cynisme et d’arrogance. Vous avez brisé des vies, laissé des familles endeuillées, plongé des mères dans une douleur insupportable, et aujourd’hui, vous tentez de vous draper dans une posture d’homme d’État soucieux de l’intérêt général.
Votre déclaration est une insulte à la mémoire de vos victimes et à la souffrance de leurs familles.
Vous parlez de l’émergence économique que vous auriez façonnée, mais sous votre gouvernance, cette émergence n’a jamais été qu’une illusion, un miroir aux alouettes destiné à masquer les inégalités grandissantes, la corruption systémique, et l’abandon des plus vulnérables. Les infrastructures que vous vantez, construites à coup de dettes insoutenables, n’ont fait que renforcer l’écart entre une minorité privilégiée et la majorité du peuple laissée pour compte. Vous avez légué un pays pris au piège de la dette et gangrené par des scandales financiers soigneusement dissimulés.
Et maintenant, vous osez parler de « sursaut citoyen », vous qui avez réprimé toute forme de dissidence et anéanti toute voix contraire. Vous, qui avez fracturé le pays comme rarement dans son histoire, prétendez vouloir œuvrer pour la réconciliation nationale ? Vos mains restent tachées du sang de ceux qui, à travers leur engagement, ont incarné l’espoir d’un Sénégal meilleur.
Vous parlez d’amnistie, mais cette loi que vous avez imposée n’est rien d’autre qu’un acte de lâcheté. Vous l’avez mise en place non pour apaiser les cœurs ou favoriser une réconciliation sincère, mais pour protéger ceux qui, sous vos ordres, ont commis des actes inqualifiables. Cette loi n’a pas pour objectif de panser les plaies du peuple, mais de blanchir les responsables de crimes de sang, dont vous-même et vos plus fidèles exécutants. Vous avez tenté de couvrir vos erreurs, d’effacer le sang versé sous votre règne, et de garantir l’impunité à ceux qui ont piétiné les aspirations légitimes de tout un peuple.
Une véritable réconciliation ne peut être fondée sur le mensonge ou l’oubli. Elle exige vérité et justice, des principes que vous avez systématiquement ignorés.
Aujourd'hui, un gouvernement responsable s’efforce de réparer les torts causés, de restaurer la justice et la transparence, et de rebâtir un avenir fondé sur l’espoir et non la peur. Le pays que vous décrivez comme étant en ruine est celui que vous avez laissé, épuisé par plus d’une décennie de mal-gouvernance. Nous redressons aujourd’hui l’économie, nous mettons fin à l’impunité et nous restaurons la confiance de la nation en ses dirigeants.
Le Sénégal que vous avez dirigé avec brutalité et arrogance tourne définitivement la page de votre règne. Vos paroles n’ont plus de prise sur le peuple sénégalais, qui aspire désormais à une gouvernance basée sur la justice, la vérité et la dignité.
Le temps de l’impunité est révolu. L’histoire retiendra la vérité, et elle jugera chacun d’entre nous à l’aune de nos actes. Le peuple sénégalais ne vous a pas oublié, mais il a décidé d’avancer, loin des ombres de votre passé."
20 Commentaires
Mbidou
En Novembre, 2024 (21:01 PM)Le seul responsable, est to.n patron Oussoumenteur, le manipulateur, le satan!!!!
Dd
En Novembre, 2024 (21:03 PM)Verite
En Novembre, 2024 (21:13 PM)Shinock
En Novembre, 2024 (21:20 PM)HARO SUR SONKO
Les propos du maire de Ziguinchor indiquant que le président Macky Sall « stigmatise la Casamance » ont provoqué une vague nationale d’indignations au sein de l'opinion. Beaucoup condamnent des propos électorialistes de la part du leader de Pastef
À la suite des propos tenus donc par le leader du Pastef, beaucoup de personnalités de la scène politique ont réagi pour condamner les propos de Ousmane Sonko.
C’est le cas d’Aminata Touré. «Le Sénégal est un pays de diversité ethnique positive, la plupart de nos compatriotes ont des parents d’ethnies différentes et cela n’a jamais posé de problème à qui que ce soit. La Casamance est un lieu de brassage où se côtoient Diolas, Peuls, Wolofs Mandingues, Mankagnes, Baïnouks, etc. Les propos de Ousmane Sonko sont totalement irresponsables ! Je suis sûre que l’écrasante majorité des Casamançais qui vivent en harmonie avec les autres groupes ethniques condamnentfermement ses propos. Le président Macky Sall a fait des investissements sans
précédent en Casamance car il a fait de l’équité territoriale un axe central de sa gouvernance depuis 2012», a écrit la tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour les
prochaines élections législatives sur sa page.
Réagissant, le patron de l'Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), Abdoul Mbaye a indiqué : «Je suis contre et resterai contre tout propos,toute déclaration visant à exploiter politiquement la haine éthniciste ou raciale. Une logique similaire avait osé identifier davantage de morts mourides lors des manifestations de 2021, comme si les forces de l’ordre les visaient spécifiquement. Il faut arrêter cette stratégie de recherche de chaos, quel que soit le bord politique ! »
Quant à Mary Teuw Niane, il a estimé : «Le discours, la langue qui le porte, les mots exprimés peuvent être le venin de la cause qu’ils sont censés défendre, du plaidoyer qu’ils veulent porter. Le Sénégal est un etindivisible. Aucun discours qui a un relent ethnique ne doit être tenu, encore moins soutenu. Il y a une ligne rouge qu’aucun citoyen, qu’aucun
homme politique et qu’aucune femme politique ne doivent franchir dans tous les pays, particulièrement en Afrique, notamment dans notre pays le Sénégal
Bonne Replique
En Novembre, 2024 (21:47 PM)l’histoire de son père. Mamadou Sonko, de son vrai nom, était dans le MFDC.
Il a travaillé pour le
MFDC. Il a fait le terrain pour défendre les causes du MFDC.
D’ailleurs, il détenait un restaurant près du port de Ziguinchor à l’époque. Restaurant qui était presque le siège du MFDC dans cette localité.
Donc les liens entre le leader de Pastef et le MFDC datent de très longtemps. Il sont solidement établis. Et Sonko en constitue un trait d’union. Il perpétue la tradition familiale.
Sauf qu’il a cette malice de se draper des habits nationaux alors que son cœur bat pour le
MFDC.
En définitive, la corrélation des actes et dires montrent que Sonko reste le meilleur pion du MFDC. Cela est incontestable.
Cesar Atoute Badiane, l’autre leader du MFDC, a vu autrement les choses. Il a présenté Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor, comme le leader naturel du MFDC.
Il est allé plus loin : il a présenté ce dernier comme le sauveur qu’ils attendaient. Ce sont les propos de Cesar Atoute Badiane, vérifiables facilement.
Les propos sont d’une gravité extrême et doivent être appréciés rigoureusement par chaque Sénégalais.
Tout au plus, ils (propos) sont indicatifs des rapports entre le leader politique Sonko et les forces indépendantistes.
Premier constat important : Ousmane Sonko n’a jamais critiqué le MFDC. Cela est indicatif.
Une autre indication très grave est à consigner : cinq soldats sénégalais ont été pris en otage. Quatre en ont perdu la vie. Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, n’en a jamais parlé. Ni pour présenter ses condoléances à la famille des victimes et au peuple sénégalais. Ni pour s’insurger des actes barbares et monstrueux envers le peuple sénégalais à travers son armée vaillante et patriotique.
Comment comprendre que l’armée soit profanée, attaquée par les rebelles, que tout le Sénégal pleure et condamne avec la dernière énergie cette ignominie, cette monstruosité et que le Maire de Ziguinchor ne daigne en parler ?
La cause est simple : les accointances qui existent entre lui et le MFDC.
Ces liaisons sont si fortes que Ousmane Sonko, d’une manière insidieuse et malicieuse, promeut un point phare de leur programme, à savoir la mise en place d’une monnaie locale.
Nos familles se connaissent. Ne nous fait pas parler s'il te plaît.
Senegalais De La Diaspora
En Novembre, 2024 (00:02 AM)Les Faits
En Novembre, 2024 (02:33 AM)Donc, vous voulez faire croire à plus de 17 millions de Sénégalais(es) que le Président Macky Sall à eu subitement l'idée folle en mars 2021 de donner l'ordre de tuer son peuple ?
Notre pays le Sénégal est plus que divisé aujourd'hui. Après les législatives, il faudra qu'on se parle. Au-delà de la haine entre Pastef et l'ancien régime, il y a le Sénégal que nous avons hérité de nos Pères et Mères. Des hommes et des femmes qui savaient se réconcilier malgré leurs divergences.
Soigneur De Fous
En Novembre, 2024 (07:11 AM)Citoyen
En Novembre, 2024 (09:07 AM)Qui a appelé au mortal komba
Parti
En Novembre, 2024 (13:40 PM)An de Pour la Répression
ANDE Pour la Répression
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