Entre l'Iran et les États-Unis, la peur monte d'un cran. Bourdonnements des roquettes, tirs de missiles, explosions, frappes sanglantes, coups de canons. Que c'est flippant !
Les armes chantent encore du côté de l'Irak, ce pays déjà déchiré par des dizaines d'années de conflits. Du fait de ses importantes réserves pétrolières, elle abrite une guerre de grande envergure opposant Washington à Téhéran qui s’affichent à nouveau publiquement comme des ennemis irréconciliables. N'est-ce-pas cela la "malédiction" de l'or noir.
Trump, candidat à sa propre succession, sacrifie à une tradition bien américaine : liquider un général au Moyen-Orient.
Mais la vengeance iranienne à l'assassinat de Soleimani vient officiellement "acter" l'institution officieuse d'une diplomatie des missiles, en attendant bien sûr le temps des larmes. Tout ceci, devant le silence coupable de la communauté internationale.
En tout cas, la cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914, à Sarajevo. Espérons donc que les mêmes causes ne produiront jamais les mêmes effets.
Ce monde est magique, mais les relations internationales sont absurdes. Et l'humanité en pâtit. Malheureusement.
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