En plus d'être un artiste hors pair, You est aussi un visionnaire. Dans une de ses plus célèbres chansons, il disait que "le malheur de l'Afrique, c'est que l'homme noir aime trop de pouvoir". Ma foi, quelle vérité ! Par la magie du pouvoir, des Présidents, généralement des papys, manœuvrent, aujourd'hui plus hier, pour faire sauter le verrou constitutionnel afin de s'accrocher au même pouvoir.
Ils sont atteints par le syndrome du troisième mandat. Cette maladie qui ne devient apparente que quand le deuxième tire à sa fin.
En Guinée, le grand professeur est vraiment décidé à s'adjuger un troisième mandat. A tout prix ! Au même moment, son jeune frère, Ouattara, se signale et s'invente une "possibilité" de tenter le coup.
Faure Gnassingbé, lui, rêve d'un quatrième mandat. Il est même "sûr" d'y arriver parce que plébiscité.
Bongo, encore en "convalescence", contrôle quand même le Gabon qu'il a hérité de son propre père, Omar.
Pendant ce temps, au Burundi, un certain Nkurunziza se donne le sobriquet de « guide suprême éternel ». Suivez mon regard.
Chez nous, au pays de la téranga, personne ne sait. La constitution est encore sujette à polémique. Comme toujours d'ailleurs.
Et pour l'instant, c'est "ni oui, ni non". Le sujet n'est même pas à l'ordre du jour. Parce qu'on est "très loin" de 2024. Pourtant, des "connaisseurs" continuent de théoriser la non-limitation des mandats.
Pathétique !
Heureusement qu'il y a des gens, à l'image de Buhari, qui tentent de sauver l'image de cette pauvre Afrique.
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