Ces derniers jours, les fortes pluies ont provoqué des inondations dans plusieurs localités du pays, la ville de Touba étant la plus touchée. Dans un texte, l'ancien Premier ministre et candidat malheureux à la Présidentielle de 2024, Amadou Ba, a invité le Gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à prendre un certain nombre d'actions pour contrôler la situation.
Amadou Ba conseille en effet au gouvernement de prendre des mesures urgentes et concrètes pour déployer des secours efficaces, avec notamment l'activation du plan ORSEC. Il conseille également aux dirigeants d'investir dans la technologie pour prévenir ces catastrophes naturelles à l'avenir.
Voici l'intégralité de son texte :
"MOBILISER LE PAYS POUR FAIRE FACE AUX INTEMPÉRIES :
LE GOUVERNEMENT DOIT AGIR AVEC RESPONSABILITÉ
Il y a quelques semaines, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avait alerté sur la situation hydrologique du pays, notamment les risques de débordement du fleuve Sénégal. Depuis lors, plusieurs localités ont connu des inondations qui ont causé des dégâts considérables et plongé de nombreuses familles dans le désarroi. Aujourd’hui, le constat est clair : les inondations sévissent dans des zones comme Touba, Bakel, Matam, Kaolack, affectant fortement les populations et emportant des vies humaines.
Je présente mes plus sincères condoléances aux familles des personnes qui ont perdu la vie dans ces intempéries. J'exprime également tout mon soutien à ceux qui ont perdu leurs biens et leurs moyens de subsistance.
Malgré les efforts déployés par l’État les années passées, qui avaient permis de limiter les impacts d’une pluviométrie pourtant abondante, la situation actuelle montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour protéger nos concitoyens. Des investissements significatifs avaient été réalisés dans les infrastructures de drainage, l’assainissement et la prévention des inondations. Ces mesures avaient porté leurs fruits, car l’année dernière, malgré des pluies intenses, les dégâts avaient été relativement contenus. Ces efforts doivent non seulement être poursuivis, mais aussi renforcés pour mieux préparer le pays aux défis climatiques croissants.
Dans ces moments critiques, l’unité nationale doit être notre plus grande force. Nous devons répondre à cette situation avec courage, responsabilité et une solidarité inébranlable. Il est impensable que nos concitoyens, pris au piège des eaux, soient laissés à eux-mêmes. Face à l'ampleur des dégâts et aux souffrances qui en résultent, il est de notre devoir, à tous, de nous mobiliser pour venir en aide aux sinistrés, pour les accompagner dans cette épreuve avec compassion et détermination. Chaque geste compte, chaque solidarité, aussi petite soit-elle, a le pouvoir de redonner espoir à ceux qui ont tout perdu.
La solidarité ne s’arrête pas aux frontières de la famille ou du quartier. Elle doit être nationale, un élan qui touche tous les Sénégalais, car ce sont nos frères, nos sœurs, nos enfants qui se trouvent aujourd'hui dans la détresse. Aidons-les à se relever, soutenons-les avec dignité et œuvrons ensemble pour que ces événements ne viennent plus briser des vies de manière si tragique.
L’État doit prendre des mesures urgentes et concrètes pour déployer des secours efficaces, mais ce travail ne saurait être mené seul. Le plan ORSEC doit être activé immédiatement dans toutes les zones sinistrées. Il est indispensable de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir les autorités locales et garantir que l’aide arrive rapidement à ceux qui en ont besoin.
Cependant, l’urgence de l’heure ne doit pas faire oublier la nécessité de prévenir ces catastrophes à l’avenir. Le gouvernement doit continuer à investir dans des infrastructures modernes et résilientes, capables de mieux faire face aux phénomènes climatiques extrêmes. Cela inclut la construction d’ouvrages de drainage plus performants et le renforcement des systèmes d’assainissement dans les zones à risque. L'anticipation et la préparation sont les clés pour éviter que ces événements ne se reproduisent à une telle échelle.
Nous devons mieux comprendre les dynamiques climatiques et investir dans la recherche scientifique pour anticiper les effets du changement climatique sur notre pays. Le lancement récent de notre premier nanosatellite montre que le Sénégal est capable de progrès technologiques. Continuons dans cette voie, en renforçant les capacités de nos scientifiques et en investissant dans les technologies qui peuvent nous aider à mieux comprendre et à mieux gérer les catastrophes naturelles.
Si la résilience de notre peuple est indéniable, il appartient au gouvernement de renforcer les infrastructures, d'accroître les moyens de prévention et de développer des outils de réponse rapide plus efficaces. Il doit également, à travers une meilleure sensibilisation et éducation des populations, permettre à chacun de jouer un rôle actif dans la prévention des catastrophes.
Le gouvernement doit jouer pleinement son rôle. Mais, la mobilisation de tous est essentielle pour protéger nos compatriotes et renforcer la résilience de notre pays. Le gouvernement doit être à la hauteur de cette tâche et nous serons là, en tant qu’opposition, pour l’encourager, le soutenir, mais aussi le rappeler à ses responsabilités."
12 Commentaires
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En Septembre, 2024 (11:49 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (14:57 PM)C'est le monde à l'envers comme au théâtre, à entendre certains oser prendre la parole en public on se demande maintenant au Sénégal soit on est dans un film de comédie ou dans une pègre mafieuse de la Calabre avec un parrain comme Toto Rina qui se positionner en chef de gang.
Voilà une situation advenue au Sénégal dans des coïncidences par la main de dieu où aux commandes aujourd'hui au pouvoir et dans l'opposition se retrouvent des gens dont un groupe trois se singularise que le hasard avait rassemblé dans une administration ayant la même formation pour servir l'administration.
Dans un débat entre trois fonctionnaires qui sont de même rang hiérarchique et qui le hasard a fait qu'ils occupaient les mêmes positions dans une des administrations du pays dont l'UN était devenu très fortuné à la suite au point de pouvoir payer les deux et plusieurs autres de leurs collègues similaires les totalités de leurs salaires pendant toutes leurs carrières, QUI maintenant en politique dans la gestion du bien public revient sur les deux autres qui retrouvent maintenant aux commandes des affaires du pays, pour leurs indiquer dans des suggestions LA MANIÈRE À SUIVRE POUR BIEN GÉRER LE BIEN PUBLIC. Incroyable comme au cinéma, je rêve ou pas, au Sénégal maintenant on marche sur la tête et les anti valeurs on le vent en poupe, c'est le pays de tous les contradictions, des duperies, des arnaqueurs, des escrocs, des affabulateurs et magouilleurs de toutes sortes se jouant de l'esprit des populations comme des artiste clown dans un film comique à la Charlie Chaplin ou mafieux à la sicilienne de Cosa Nostra avec Salvatore Riina dit Toto Rina.
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En Septembre, 2024 (15:17 PM)Amsa
En Septembre, 2024 (11:34 AM)Yebate
En Septembre, 2024 (11:39 AM)Observateur
En Septembre, 2024 (11:46 AM)Une
En Septembre, 2024 (12:40 PM)Cc
En Septembre, 2024 (13:16 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:31 PM)Delfa
En Septembre, 2024 (13:49 PM)maintenant tait toi observe et laisse nous faire.
Momo Seck
En Septembre, 2024 (15:36 PM)ilq en portent toute la responsabilité. En 2012, le plan décennal de lutte contre les inondations avait largement intégré, a partir
d'un nouveau plan directeur d'assainissement pour Touba entre autre la réalisation d'une étude séreuse sur le sujet. cette étude
devait passer par les modalités d'extension du réseau eaux usées et eaux pluviales. Mieux , en relation avec le ministère de l'agriculture,
envisager la conception d'un réseau de drainage qui réponde au couple transfert eaux pluviales/arrosage des périmètres agricoles en
aval.. Au lieu de tout cela les fonds ont été dilapides entre quatre ou cinq ministères sans aucune coordination encore moins de contrôle
au grand bonheur des gouvernants. Comme disait l'autre, jusqu'à l'extinction du soleil, personne ne pourra justifier l'utilisation de ces fonds.
la pudeur voudrait que ce monsieur saisisse l'occasion pour la fermer et nous dispenser de réveiller nos ressentiments. Nous devons arrêter de bricoler et prendre une période de 5 ans pour étudier, trouver les financements et réaliser en accord avec l'autorité religieuse le travail nécessaire
et c'est tout à fait possible, pour la résolution définitive :
- des problèmes d'inondation de cette ville
- des problèmes d'approvisionnement en eau de la cité
-des problèmes lies à la qualité de l'eau
-L'élimination des remontées d'eau essentiellement du à un réseau hétérogène qui accuse un taux de perte supérieur à 40?
Je pourrais en dire plus mais le problème et tellement sérieux que les bricolages et la gestion après coup ne peuvent plus passer
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