Comme son leader Ousmane Sonko, le parlementaire Guy Marius Sagna a rejeté la main tendue du chef de l’Etat sénégalais de dialoguer avec les différentes composantes du pays. Il justifie sa position par un manque de confiance envers le président Sall.
«Je n’ai aucune confiance en lui. Parce que sa parole est beaucoup plus légère qu’une plume. Il y a eu des dialogues qu’il a initiés ; on a vu comment ça s’est terminé. Les résolutions n’ont jamais été appliquées. Voilà quelqu’un qui ne s’est pas gêné avec les membres de son parti (Apr) à fermer les portes de l’Assemblée nationale pendant quatre mois, qui est, par excellence, un haut lieu de dialogue», se désole-t-il devant le "Jury du dimanche" sur Eradio.
Poursuivant, GMS dira que «Macky Sall fait tout sciemment. Il refuse que son gouvernement soit contrôlé, qu’on débatte du fait que ses ministres, avec sa permission, ont détourné les fonds de lutte contre le coronavirus en pleine pandémie. Si cette personne-là revient nous convier à un dialogue, convenez que nous ne pouvons avoir aucune confiance en cet individu».
Cette décision de Guy Marius Sagna s’inscrit dans la dynamique de Yewwi Askan Wi qui a aussi refusé de participer au dialogue.
Mais cette position n’est pas unanime au sein de cette coalition. En effet, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall s’est démarqué du rejet catégorique imposé par la Conférence des leaders de Yaw.
A ce sujet, Guy Marius Sagna dit avoir beaucoup d’estime pour Khalifa. «La posture de Taxawu Sénégal et du président Khalifa Sall, je la respecte. Je ne cesserai jamais de le remercier. Pour la petite histoire, on s’est retrouvé en prison à Rebeuss. Tous les jours, la presse que je recevais venait de lui. Il m’envoyait régulièrement des fruits. En tout cas, il s’occupait bien de moi. C’est pour dire qu’il n’est pas n’importe qui pour moi. J’ai beaucoup d’affection pour lui. Et donc, je comprends, je respecte sa position et de Taxawu Sénégal. Ils ont le droit d’avoir leur point de vue et de le défendre».
Seulement dit-il, «on comprendra aisément que je ne sois pas d’accord, que je ne partage pas leur point de vue par rapport au dialogue. A nous également de défendre notre avis, à savoir qu’on ne dialogue pas avec quelqu’un à qui il reste moins de dix mois avant de partir, parce qu’il ne sera pas candidat».
Pour lui, «la liquidation des opposants pour les empêcher d’être candidats n’est pas négociable”. Tout comme, enchaîne le membre fondateur du Front révolutionnaire anti-impérialiste et panafricain (Frapp)/France dégage, “la libération de près de 500 détenus, tous quasiment membres de Pastef et d’organisations citoyennes comme le Frapp : Bassirou Diomaye Faye, Fadilou Keïta, Nit Doff, Hannibal Djim, etc., qui croupissent dans les geôles du président Macky Sall parce que tout simplement ils rêvent d’un autre Sénégal».
Car, "on ne dialogue pas avec quelqu’un comme cela".
6 Commentaires
Au Regard
En Mai, 2023 (13:47 PM)C'est dans l'adversité et dans l'acceptation du débat démocratique à l'assemblée nationale qu'un pays s'améliore . Ce n'est pas en faisant régner la terreur et en clivant le Sénégal( distribution massive de l'argent public au Palais de la République aux lutteurs , aux amis et aux clans que le Sénégal progressera en terme d'équité sociale , de justice sociale , de droits et de libertés individuelles .
Aujourd'ui ,la jeunesse est marquée par ces injustices et cette césure partisane donc la résultante de la politique actuelle menée. Ainsi , elle descend dans la rue pour exiger un Sénégal nouveau . Nul ne doit ignorer cette jeunesse meurtrie et éprise du Président Ousmane Sonko. Tout-e amoureux -se du Sénégal doit analyser ce phénomène et répondre impérativement aux exigences de cette jeunesse qui fonde leur espoir sur la personne du Président Ousmane Sonko .
C'est juste que tu as peur des foudres de Barthélémy.
Tu n'es pas clean avec ton gourou formiqueur Sonko beugg beignets, comme toi qui fais le tour pour abuser de la faiblesse des femmes et de ta notoriété pour engrosser d'innocentes filles. 3 en dont un refus dans un temps record.
Le Langage
En Mai, 2023 (16:35 PM)Les sénégalais aspire à un sénégal nouveau et manifestent leur confiance en la personne du Président Ousmane Sonko ; Ils réclament le départ de la dictature d'un régime clivant , injuste dont les richesses sont réparties entre les membres d'une dysnastie et de partisans . Donc , cela ne nécessite pas de dialogue .
Fai
En Juin, 2023 (22:14 PM)Participer à la Discussion