''Avec cette guerre qui se passe en Ukraine nous, nous rendons compte que notre économie a absolument besoin d'être centrée sur l'homme, mais également sur les ressources nationales''. C'est une affirmation faite par la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, qui présidait la 26e Assemblée Plénière de ladite structure.
Par ailleurs, avec les effets douloureux et désastreux de la présence de la pandémie à Covid-19, doublée par les conséquences de la guerre en Ukraine, un défi de transparence budgétaire et de reddition des comptes, qui sont au cœur de l’Etat de droit et de la démocratie, restent une demande sociale pressante et permanente du citoyen, usager du service public, a souligné Innocence Ntap Ndiaye.
''Et, dans un contexte de rareté des ressources et d’exigence sans cesse croissante des populations à davantage de transparence, il convient pour les Institutions comme la nôtre de rester ancrées dans la logique plus vertueuse de gestion axée sur les résultats'', a estimé Mme Ndiaye.
Ainsi, lors de ce conclave de trois jours, il s'agira pour le HCDS ''d'évaluer le Programme d'activités 2021, d'examiner et d'adopter le projet de programme d'activités annuel et du budget 2022''.
A l'en croire, avec ''l’adoption de son cadrage budgétaire 2020-2022 arrimé au Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) 2019 – 2023 du Plan Sénégal Émergent et intégrant la nouvelle orientation du budget programme, le Haut Conseil du Dialogue s’est résolument engagé dans une véritable prospective pluriannuelle''.
Une assemblée qui se tient après la validation et la vulgarisation du Plan national de Renforcement du Dialogue social (PNRDS).
Par ailleurs, le HCDS devra matérialiser les directives du Président de la République, Macky Sall qui a demandé au ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et au Haut Conseil du dialogue social « d’intensifier, dans l’esprit du tripartisme (Gouvernement, Employeurs, Travailleurs), l’exécution du Plan national de Renforcement du Dialogue social ».
Le Chef de l’Etat a, ensuite, souligné «l’urgence de finaliser, d’une part, l’actualisation des conventions collectives et, d’autre part, la conclusion des conventions dans les secteurs émergents et/ou dépourvus de cadre de pilotage consensuel des relations professionnelles ».
''Le Président de la République a aussi demandé, au Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et au Haut Conseil du Dialogue social, de préparer la tenue, avant la fin de l’année 2022, de la quatrième édition de la Conférence sociale, rencontre déterminante qui doit matérialiser l’adoption des réformes du code du travail, du code de sécurité sociale, ainsi que du nouveau pacte de stabilité sociale et d’émergence économique'', a assuré Innocence Ntap Ndiaye.
9 Commentaires
Stop et travailler en produisant des résultats
Canarboiteu
En Mai, 2022 (11:33 AM)ET
DES AUTORITÉS CENTRÉES SUR LEURS INTÉRÊTS
Madame ,sauf votre respect, nous en avons assez des formules creuses, des aménagements sur la corniche pour des loisirs hypothétiques, des discours pour apaiser un peuple affamé, assoiffé, dans une pénombre qui fait le lit de l' insécurité. Auriez-vous vous besoin de lunettes pour voir la misère de votre peuple ? Mais vous avez raison sur un point : la guerre en Ukraine c' est comme la paix chez nous . Nous accusons nos dirigeants qui a leur tour accusent Poutine ! Thiey !
Le gouvernement de Macky est le gouvernement le plus social de l'indépendance à nos jours.
Dire le contraire , c'est planter un couteau sur le dos du Président.
Le choix entre SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE et SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ne date pas d'aujourd'hui .
Aminata Mbengue Ndiaye avait, à l'époque, expliqué à la tribune de l'assemblée nationale la différence entre ces deux notions.
Les avantages et les inconvénients de chacune.
Maintenant que la situation politique mondiale devient de plus en plus incontrôlable , on peut toujours continuer à faire le choix de la SÉCURITÉ ALIMENTAIRE mais en étroite association avec nos voisins.
Le Mali nous vendra son surplus en riz, le Burkina son surplus en mil et le Togo,son surplus en mais.
Bolé thi nak di consommé nos produits locaux en commençant par bannir le blé par exemple.
Wakh dégnoukoye pesser !
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En Mai, 2022 (13:08 PM)A 12h42
En Mai, 2022 (13:24 PM)Cisse
En Mai, 2022 (14:57 PM)bravo et bonne continuation à vous.
Peter
En Mai, 2022 (16:19 PM)Participer à la Discussion