Un rêve qui vire au cauchemar. Ce qui semblait être la voie du salut pour les victimes des inondations à Keur Massar Nord s’est mué en un véritable calvaire. Les populations de Boune, des unités 12, 13 et 14 des Parcelles assainies et des quartiers de Darou Missette souffrent des travaux entamés pour l’érection de bassins afin de contenir les eaux de pluies. Pour cause, aucune mesure n’a été prise au préalable pour amoindrir les dégâts. La situation s’est empirée, depuis lors. «Avant le début des travaux, il était convenu que toutes les entreprises qui seront sur place mettraient en place un dispositif de pompage. Que ce soit Henan Chine avec l’Agence de développement municipal (ADM) qui a recruté la Société Africaine d'Hydraulique et d'Electricité (SAHE) et le Consortium d’entreprise (CDE). Mais malheureusement, seule la SAHE est sur place. Ce qui veut dire que le CDE n'a pas honorer à ses engagements. Depuis le début de l'hivernage, les populations ont averti à maintes reprises les autorités sans succès », a regretté un des membres du collectif pour la canalisation de Keur Massar, Malick Mbengue. Avant de signaler: «Aujourd'hui la situation est devenue catastrophique avec les eaux du bassin 4 qui débordent et envahissent les maisons jusqu'à même faire effondrer des fosses septiques. En plus, les engins lourds de la CDE ont détruit pas mal de tuyaux de la Sen'eau. Ce qui perturbe l'alimentation des populations en eau potable depuis des jours ». Les habitants déplorent, également, des coupures électricité.
Un responsable des chantiers: «On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs»
Poursuivant, il affirme que les jeunes ont initié une forte mobilisation, mardi dernier, pour aller à la rencontre des chefs de chantier du CDE, mais ils étaient déjà tous partis au Magal de Touba laissant les populations avec leur propre détresse. Un riverain raconte qu’un des responsables a laissé entendre un jour «qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs ». «CDE fait du n’importe dans cette zone. Les responsables ne respectent pas les populations qui y vivent. Ils ont causé beaucoup de dégâts surtout chez nous. C’est quoi «on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs »? Là, on parle de personnes qui sont en danger », fulmine Aïssatou Sy, domiciliée à Boune.
En outre, un autre membre du Collectif pour la canalisation argue que le CDE ne peut pas continuer à travailler au moment où les populations souffrent de ces travaux. «ils peuvent dire qu’on ne peut pas faire d'omelettes sans casser des œufs mais en respectant les préalables. CDE devrait mettre en place des dispositifs de pompage pour les quartiers environnants mais rien n'est fait pour le moment».
Les jeunes déterminés à passer à la vitesse supérieure
Joint au téléphone, un agent de la Direction des inondations a fait savoir: «Nous comprenons parfaitement la situation. Je pense que CDE est en train de faire l'écrêtage des bassins par pompage en attendant la fin de l’hivernage pour la réalisation des bassins comme cela se doit. La difficulté réside également du côté de Darou Missette où les débordements posent d’énormes difficultés. Ainsi CDE est obligée d’arrêter le pompage par moment. Toutefois on mise sur la canalisation du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique 2 (PROGEP II) à l’unité 14 des Parcelles assainies de Keur Massar pour inverser le pompage». Tout en ajoutant: «Il a été instruit à l’entreprise Henan Chine d'accélérer les travaux pour qu' on puisse inverser le pompage très rapidement ».
En attendant, les jeunes sont déterminés à poursuivre leur combat afin d’obtenir gain de cause. Après la réunion, tenue samedi dernier, avec les habitants, ils sont passés à la vitesse supérieure, ce lundi, en interdisant la poursuite des travaux. Un ultimatum est, également, donné aux autorités étatiques pour régler la situation.
Un responsable des chantiers: «On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs»
Poursuivant, il affirme que les jeunes ont initié une forte mobilisation, mardi dernier, pour aller à la rencontre des chefs de chantier du CDE, mais ils étaient déjà tous partis au Magal de Touba laissant les populations avec leur propre détresse. Un riverain raconte qu’un des responsables a laissé entendre un jour «qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs ». «CDE fait du n’importe dans cette zone. Les responsables ne respectent pas les populations qui y vivent. Ils ont causé beaucoup de dégâts surtout chez nous. C’est quoi «on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs »? Là, on parle de personnes qui sont en danger », fulmine Aïssatou Sy, domiciliée à Boune.
En outre, un autre membre du Collectif pour la canalisation argue que le CDE ne peut pas continuer à travailler au moment où les populations souffrent de ces travaux. «ils peuvent dire qu’on ne peut pas faire d'omelettes sans casser des œufs mais en respectant les préalables. CDE devrait mettre en place des dispositifs de pompage pour les quartiers environnants mais rien n'est fait pour le moment».
Les jeunes déterminés à passer à la vitesse supérieure
Joint au téléphone, un agent de la Direction des inondations a fait savoir: «Nous comprenons parfaitement la situation. Je pense que CDE est en train de faire l'écrêtage des bassins par pompage en attendant la fin de l’hivernage pour la réalisation des bassins comme cela se doit. La difficulté réside également du côté de Darou Missette où les débordements posent d’énormes difficultés. Ainsi CDE est obligée d’arrêter le pompage par moment. Toutefois on mise sur la canalisation du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique 2 (PROGEP II) à l’unité 14 des Parcelles assainies de Keur Massar pour inverser le pompage». Tout en ajoutant: «Il a été instruit à l’entreprise Henan Chine d'accélérer les travaux pour qu' on puisse inverser le pompage très rapidement ».
En attendant, les jeunes sont déterminés à poursuivre leur combat afin d’obtenir gain de cause. Après la réunion, tenue samedi dernier, avec les habitants, ils sont passés à la vitesse supérieure, ce lundi, en interdisant la poursuite des travaux. Un ultimatum est, également, donné aux autorités étatiques pour régler la situation.
9 Commentaires
Reply_author
En Septembre, 2022 (21:15 PM)Quand ils ont commencé les travaux et avaient pour objectif de déverser les eaux de pluie à darou missette dans la forêt à travers les caniveaux qu'ils ont fait, la population s'est catégoriquement opposée mais l'Etat a dépêché des gendarmes contre cette autre population et pourtant tout le monde savait les conséquences que cela allait avoir.
Aujourd'hui cette population est abandonnée à elle même.
Même pas de l'assistance. L'Etat doit avant tout porter une vraie assistance à cette population qu'il a mis dans ces problèmes, demander pardon, faire le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus et dédommager les victimes.
C'est la moindre des choses et c'est ce qu'un état responsable doit faire
Reply_author
En Septembre, 2022 (15:55 PM)IL Y A DES ZONES INNONDABLES DANS LESQUELLES UN ETRE HUMAIN NE PEUT HABITER.
Enseignant
En Septembre, 2022 (18:34 PM)Quelle Saleté
En Septembre, 2022 (02:09 AM)Participer à la Discussion