Les élections législatives anticipées ont confirmé une dynamique qui semblait s'installer depuis l'élection présidentielle : l'Alliance pour la République (APR) et ses alliés continuent de perdre du terrain, même dans leurs anciens bastions. À Saint-Louis, autrefois un fief incontesté du parti de l’ancien président Macky Sall, les résultats des urnes ont marqué un tournant symbolique et politique majeur.
Mansour Faye, battu dans son propre centre de vote
Mansour Faye, figure influente de l’APR et ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, a essuyé une défaite cinglante dans son propre centre de vote. À l’école Macoudou Ndiaye de Ndioloffène, où il a voté, les électeurs ont clairement exprimé leur désapprobation en plébiscitant le parti Pastef, désormais au pouvoir.
Cette débâcle ne se limite pas à Mansour Faye. Ses principaux lieutenants, à l’image de Pape Ibrahima Faye (ancien directeur général de la FERA), Aminata Guèye (ancienne députée) et Alioune Diop (ancien directeur général de l’OLAC), ont également subi des défaites similaires dans leurs fiefs respectifs.
Des chiffres sans appel dans les centres de vote
Au centre Oumar Sy Diagne, fief de Pape Ibrahima Faye, les 8 bureaux de vote ont été remportés par Pastef. Le centre Rawane Ngom, bastion d’Aminata Guèye, a également vu ses 16 bureaux basculer en faveur de Pastef. À l’école Soukeyna Konaré, Alioune Diop a subi le même sort, face à une vague Pastef.
Ces chiffres traduisent un rejet massif de l’APR et de ses figures historiques dans la région de Saint-Louis, autrefois considérée comme l’un de ses bastions les plus solides.
Un séisme politique aux conséquences incertaines
Cette défaite constitue un coup dur pour l’ex-parti au pouvoir et ses alliés. Longtemps dominant, l’APR fait désormais face à une érosion de sa base électorale, signe d’une réorganisation profonde du paysage politique sénégalais. La montée en puissance de Pastef, qui s’impose comme la nouvelle force dominante, laisse présager des lendemains difficiles pour les cadres de l’APR.
La déroute de Mansour Faye et de ses lieutenants symbolise davantage qu’un simple revers électoral : elle reflète une désaffection générale envers une classe politique qui semble avoir perdu le lien avec ses bases. Pour l’APR et ses alliés, cette élection pourrait marquer le début d’une longue traversée du désert.
Mansour Faye, battu dans son propre centre de vote
Mansour Faye, figure influente de l’APR et ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, a essuyé une défaite cinglante dans son propre centre de vote. À l’école Macoudou Ndiaye de Ndioloffène, où il a voté, les électeurs ont clairement exprimé leur désapprobation en plébiscitant le parti Pastef, désormais au pouvoir.
Cette débâcle ne se limite pas à Mansour Faye. Ses principaux lieutenants, à l’image de Pape Ibrahima Faye (ancien directeur général de la FERA), Aminata Guèye (ancienne députée) et Alioune Diop (ancien directeur général de l’OLAC), ont également subi des défaites similaires dans leurs fiefs respectifs.
Des chiffres sans appel dans les centres de vote
Au centre Oumar Sy Diagne, fief de Pape Ibrahima Faye, les 8 bureaux de vote ont été remportés par Pastef. Le centre Rawane Ngom, bastion d’Aminata Guèye, a également vu ses 16 bureaux basculer en faveur de Pastef. À l’école Soukeyna Konaré, Alioune Diop a subi le même sort, face à une vague Pastef.
Ces chiffres traduisent un rejet massif de l’APR et de ses figures historiques dans la région de Saint-Louis, autrefois considérée comme l’un de ses bastions les plus solides.
Un séisme politique aux conséquences incertaines
Cette défaite constitue un coup dur pour l’ex-parti au pouvoir et ses alliés. Longtemps dominant, l’APR fait désormais face à une érosion de sa base électorale, signe d’une réorganisation profonde du paysage politique sénégalais. La montée en puissance de Pastef, qui s’impose comme la nouvelle force dominante, laisse présager des lendemains difficiles pour les cadres de l’APR.
La déroute de Mansour Faye et de ses lieutenants symbolise davantage qu’un simple revers électoral : elle reflète une désaffection générale envers une classe politique qui semble avoir perdu le lien avec ses bases. Pour l’APR et ses alliés, cette élection pourrait marquer le début d’une longue traversée du désert.
6 Commentaires
Reply_author
En Novembre, 2024 (00:40 AM)Ancien De Djolofféne Sor
En Novembre, 2024 (00:57 AM)Il nous faut une nouvelle opposition credible et responsable.
Xeme
En Novembre, 2024 (08:05 AM)Et puis, rétablissons la vérité: Mansour Faye n'a jamais été élu par la population de St Louis. Il est là par la fraude et la tyrannie de son beau frère, Firaouna Sall. Son premier mandat l'a été en volant la victoire de Braya avec la complicité du juge Taïfour Diop. Son 2e mandat aussi a été une fraude massive. Ceux qui ont volé à St Louis rapportent avoir constaté la différence d'avec les années passées en ceci que dans les centres de votes il n'y a pas les habituels envahissents par les responsables APR faisant le pied de grue toute la journée pour piloter et contrôler les électeurs, s'assurant que ceux dont ils ont acheté les votes n'ont pas trahi. Rien que le fait qu'ils n'aient pas déployé ce dispositif d'influence peut faire chute leur électorat de 80%.
Mansour n'a jamais été élu par les st louisiens.
Xeme
En Novembre, 2024 (09:35 AM)- "Allez chercher de bons avocats au lieu de perdre votre temps à parler ".
Je ne peux comprendre la mentalité d'un sénégalais qui n'a pas vu les crimes de Firaouna Sall, ou pense qu'on peut les absoudre. Comment ne pas comprendre que ce tyran durant tout son règne n'a fait que dérouler le mal, se juger et s'auto condamné d'avance. Pour un sénégalais intelligent et qui sait saisir les opportunités pédagogiques, Macky Sall est un cas d'école. Avec Macky Sall comme exemple de ce qu'il ne faut pas être et faire, on peut éduquer la jeunesse sénégalaise pour les 300 ans à venir. On pourrait enseigner à nos enfants ce qu'il ne faut pas faire et ce qu'on risque à le faire, donner l'exemple que Macky Sall l'a fait et que le risque lui est tombé dessus. Avec un Macky Sall, est ce qu'on a besoin de contes Leuk et Bouky, d'inventer des romans et textes littéraires pour éduquer notre société sénégalaise ?
Allah vous donne un exemple d'école pour éduquer votre société, des idiots essaient de peindre l'exemple, d'empêcher de le lire et comprendre. Quelle nullardise, quelle nuisibilité à sa propre société.
Le sénégalais est juste un mouton qui suit le troupeau. Rendez-vous dans 5 ans , quand les moutons auront compris que les pâturages de PASTEF ne sont aussi verts et riches que promis. La déception arrive très vite avec les populisme.
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