Le Sénégal peut se départir de l’aide internationale pour se développer, de l’avis du Premier ministre Ousmane Sonko. Ce que ne partage pas le docteur en science de gestion et leader du parti Union citoyenne Buntu-Bi. El Hadj Ibrahima Mbow, face au "Jury du dimanche" a soutenu qu'«on ne peut pas se développer tout seul. Aucun pays du monde ne s’est développé tout seul. Je pense à l’Europe du Nord, aux pays de l’OCDE, à l’Asie, à l’ALENA, à l’Amérique du Sud et aux pays arabes. Notre note a été dégradée parce qu'économiquement on ne tient pas la route. Parce qu’on a fait de mauvais arbitrages budgétaires avec une mauvaise gouvernance économique. Notre Administration est coûteuse et parasitée. Maintenant, quand le Premier ministre dit qu’on va se développer avec des ressources endogènes, je pense que c’est juste un symbole et une ambition. Mais on n’en a pas les moyens. Le téléphone que lui-même utilise, c’est des satellites qu’on ne maîtrise pas encore ».
D'ailleurs, notre pays étant un pays pauvre très endetté, il va falloir repartir sur la dynamique économique. Et pour cette raison, la tête de liste de la coalition Buntu-Bi veut aller à l’Assemblée avec un grand nombre de députés.
Il s’agira, selon lui, de travailler pour avoir des lois économiques, des lois sur le plan social, des réformes institutionnelles pour que la gouvernance économique soit la priorité numéro un. À l’en croire, le Sénégal a besoin d’une gouvernance économique qui prendra en compte tous les secteurs de développement pourvoyeur d’emplois et de richesses. « Le Sénégal doit s’industrialiser. Parce que le monde rural est dans une situation très difficile. Nos jeunes prennent encore la mer, certains le désert. Le deuxième pilier, c’est notre Administration. On sait très bien qu’elle est bancale et coûteuse. Il va falloir la réformer avec le numérique. Le troisième aspect où j’attends le président Diomaye et son gouvernement, c’est l’aménagement du territoire. On a subi encore les inondations à Touba, dans le Fouta, dans le Sine-Saloum et c’est une catastrophe », dit-il.
20 Commentaires
Karim-usa
En Octobre, 2024 (14:44 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (14:58 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (15:09 PM)On ne dit pas que le Sénégal sera seul, mais que le Sénégal doit d'abord compter sur lui-même et sur son Peuple. Un pays doit bâtir sa nation, son peuple donc. Néanmoins on collaborera avec le reste du monde naturellement.
Businessman Politique
En Octobre, 2024 (15:32 PM)Kakatar*1
En Octobre, 2024 (15:34 PM)jeunes fanatiques qui croient aux paroles du Gourou.
Les sénègalais mettent toute leur Energie dans les
GAMOUS XXL, LES MAGALS...Notre pays a encore beaucoup
de Talibès. 2,5 millions d' enfants sont exclus du Systeme
scolaire. Merci El Hadj d' avoir dit la triste réalité.
Les vendeurs d' Illusion attendront.
Reply_author
En Octobre, 2024 (15:44 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (18:45 PM)Ndiaye
En Octobre, 2024 (08:11 AM)Bandam
En Octobre, 2024 (14:50 PM)Analyste
En Octobre, 2024 (15:17 PM)Son maître le libère mais arrivé au seuil de la porte, il dit qu'il ne sait ou aller.
Ils sont tellement formatés par les blancs qu'ils ne savent que réciter des concepts.
Si tu compte sur les institutions financières internationales, c'est parce que tu n'a pas bien entendu Senghor qui parlait de la détérioration des termes de l'échange dans les années 70.
Cinq décennies plutard, c'est toujours le même système international qui est là.
Ba
En Octobre, 2024 (13:00 PM)pauvre crétin
Ba
En Octobre, 2024 (13:00 PM)pauvre crétin
Ba
En Octobre, 2024 (13:00 PM)pauvre crétin
Voilà le résultat : chacun interprète à sa manière.
1. Indépendance économique : Le Premier ministre Ousmane Sonko soutient que le Sénégal peut se développer en utilisant ses propres ressources. Cette vision est ambitieuse et symbolique, mais elle pose des défis pratiques. La dépendance à l’aide internationale est souvent critiquée, mais elle joue un rôle crucial dans le financement des infrastructures et des services essentiels.
2. Interdépendance mondiale : El Hadj Ibrahima Mbow souligne que le développement économique est rarement, voire jamais, un processus isolé. Les exemples historiques montrent que les pays se développent souvent grâce à des partenariats, des échanges commerciaux et des investissements étrangers. Les pays de l’OCDE, l’Asie, l’Amérique du Nord et d’autres régions ont tous bénéficié de telles interactions.
3. Problèmes internes : Mbow mentionne également des problèmes internes comme la mauvaise gouvernance économique et une administration coûteuse. Ces facteurs peuvent entraver le développement, indépendamment de l’aide internationale. Des réformes institutionnelles et une meilleure gouvernance sont souvent nécessaires pour améliorer l’efficacité économique.
4. Industrialisation et modernisation : Le besoin d’industrialisation et de modernisation de l’administration est crucial pour le développement. L’industrialisation peut créer des emplois et stimuler la croissance économique, tandis que la modernisation administrative peut réduire les coûts et améliorer l’efficacité.
Les inondations récurrentes dans des régions comme Touba, le Fouta et le Sine-Saloum soulignent l’importance cruciale de l’aménagement du territoire. Une gestion efficace de l’espace et des ressources peut aider à atténuer les impacts des catastrophes naturelles. Voici quelques points à considérer :
1. Infrastructure et drainage : Investir dans des infrastructures de drainage efficaces est essentiel pour prévenir les inondations. Cela inclut la construction de canaux, de bassins de rétention et de systèmes de drainage urbain.
2. Urbanisation planifiée : Une urbanisation bien planifiée peut réduire les risques d’inondation. Cela implique de ne pas construire dans des zones à risque et de respecter les normes de construction adaptées aux conditions locales.
3. Reforestation et gestion des sols : La reforestation et une gestion durable des sols peuvent aider à réduire le ruissellement des eaux de pluie et à améliorer l’absorption de l’eau par le sol.
4. Sensibilisation et préparation : Éduquer les communautés sur les risques d’inondation et les mesures de préparation peut sauver des vies et réduire les dommages matériels.
5. Politiques et réformes : Mettre en place des politiques et des réformes pour une meilleure gestion des ressources naturelles et une planification urbaine durable est crucial.
Ces mesures nécessitent une coordination entre les autorités locales, nationales et les communautés pour être efficaces. La prévention des inondations et la gestion des catastrophes sont des éléments clés pour un développement durable et résilient.
En résumé, les deux points de vue ont des mérites et des défis. L’indépendance économique est un objectif noble, mais elle nécessite des réformes profondes et une gestion efficace des ressources. L’interdépendance mondiale, quant à elle, offre des opportunités de croissance et de développement grâce à la coopération internationale.
Observer
En Octobre, 2024 (17:17 PM)R. O
En Octobre, 2024 (17:24 PM)l'État du Sénégal prévoit ~12000 milliards d'investissement publics sur 5 ans et 5200 milliards d'investissement mobilisés grâce aux PPP.
Les secteurs ciblés sont nombreux. Ils sont certes tous importants et capables de changer l'économie sénégalaise et le quotidien des sénégalais mais la question primordiale qui demeure est la rentabilité de ces investissements à l'avenir. Profiteront t'elles aux populations si une politique de l'offre ne s'ensuit pas par la suite.
À travers ces projets, l'État du Sénégal refait ce qu'elle fait depuis l'indépendance et qui n'a jamais vraiment fonctionné qui est une politique de la demande. En effet, à travers ces investissements qui bénéficieront en majorité aux entreprises étrangères , l'État du Sénégal compte redynamiser l'emploi et la consommation et la croissance.
Malheureusement comme nous l'avons constaté récemment avec le PSE, ces investissements impactent la croissance que le temps de la construction . Elles profitent beaucoup plus aux pays dont sera issu l'attributaire du projet.
Le problème qui se posera forcément ensuite est sa rentabilité. Le Sénégal ne risque-t-il pas de s'enfoncer encore plus dans la crise de la dette .
Prenons par exemple le projet de construction de Projet de réhabilitation de la ligne ferroviaire Dakar-Tamba ;
Le chantier reviendra sûrement aux étrangers. Des sénégalais seront sûrement recrutés pour la construction du chemin de fer .La consommation sera en hausse le temps que vont durer les travaux, il y va de même pour la croissance mais qu'en sera t'il de cette infrastructure une fois le chantier terminé. Pour rentabiliser l'infrastructure il ne faudrait pas que les gens s'en servent occasionnellement pour voyager mais elle doit faciliter quotidiennement le transport des marchandises entre les régions.Or comme nous le savons tous les marchandises n'existent pas. Nous ne produisons pas encore assez.Le secteur agricole qui emploie la majorité de la population est peu productif . Le secteur industriel dominé par le secteur extractif et les matières premières est encore marginal.Les critiques de la politique de la demande diront évidemment sur le fait qu’en situation de déficit extérieur et de manque de compétitivité, une politique de la demande ne peut que creuser le déficit de la balance commerciale.
Nous ne pouvons pas espérer changer ce pays en appliquant les mêmes programmes et les mêmes recettes qui nous ont créé cette crise de l'endettement qui laisse peu de marge de manœuvre au nouveau régime. Les projets cités dans le SND sont hypothétiques quand nous savons que plus de 50% des recettes fiscales de l'État serviront à payer le service de la dette. Cela obligera l'État à continuer à s'endetter pour faire face à ses dépenses. L'endettement est un cercle vicieux presque inarretable .
Le bon sens voudrait qu'on mette en œuvre une politique de l'offre au Sénégal .Offrir, c'est donner envie de produits ou de services. Offrir c'est donner envie à ses concitoyens d'entreprendre.
Pour ce faire l'État du Sénégal doit s'évertuer à faciliter la création d'entreprises aux sénégalais. Elle doit revoir sa fiscalité et ses taxes. Pour ce faire l'État doit aussi revoir la réglementation du travail. l'État du Sénégal doit aussi pouvoir profiter du projet Gaz to Power WAE. L'Etat doit pouvoir baisser le prix du carburant. La banque centrale devrait pouvoir accompagner cette politique de l'offre en abaissant les taux directeurs.
Une priorité donnée à l’offre conditionne dans le long terme la demande et donc la consommation.
Cette politique de l'offre permettra par la suite d'encourager les investissements dans l'agriculture et l'industrie.
Dans le contexte actuel de surendettement , une politique de l'offre ne peut se faire que si l'État accepte de diminuer son train de vie. L'élimination de dépenses superflues qui ne correspondent pas à notre niveau de développement est primordial.
Certains ministères et agences sont inutiles et ne servent qu'à caser des politiciens.
Pour l'instant la rupture promise par Pastef reste très timide comparé à l'engagement et au cheminement difficile de cette organisation politique qui nous a valu tellement de morts et de chaos .
La rupture ne doit pas seulement être politique. Il ne s'agit pas de remplacer les et perpétuer la mal gouvernance.
Ce que les sénégalais attendent de leurs dirigeants, c'est du travail, c'est un coût de la vie acceptable, c'est la bonne gouvernance.
Il est grand temps que les médias parlent du succès économique de nos entreprises nationales, de l'innovation ; de création d'emplois.
Le feuilleton politico- judiciaire qui retrace depuis 20 ans la vie de nos dirigeants à travers la Une de nos journaux a montré à suffisance notre médiocrité morale et intellectuelle et et la décadence dans laquelle ce pays s'enfonce depuis deux décennies.
Avec le gaz et le pétrole ce pays doit pouvoir changer en bien si nous le désirons tous.
Bon dimanche et bon début de semaine à tous.
Senegalais
En Octobre, 2024 (19:05 PM)Ndiaye Cheik
En Octobre, 2024 (23:21 PM)Amina
En Octobre, 2024 (07:17 AM)Ce qui intrigure c pourquoi les plans deployes en Afrique be marchent pas, évidemmebt c nous, culturellement nous refusons le developpement, du point de vue gouvernance , gestion de l'administration c la catastrophe, on a l"impression de revoir la rediffusion d' une meme episode
Docteur En Géographie Du Dével
En Octobre, 2024 (10:13 AM)Et Sonko, de par sa formation et son expérienceprofessionnelle, ne sait rien du développement...
Par exemple, ce sont les firmes internationales qui ont largement contribué au développement de la Chine...
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