Avec les 3,5 milliards de dollars qui lui seront alloués, le Nigeria, première économie du continent africain depuis 2014, est devancé par l’Afrique du Sud qui s’en sort avec 4,3 milliards de dollars, soit 0,6 % de l’allocation totale des Droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international (FMI). ‘Financial Afrik’ fait le point de la part des Etats africains, pays par pays.
L’allocation générale des Droits de tirage spéciaux, annoncée depuis trois semaines par le Fonds monétaire international (FMI), entre en vigueur ce lundi 23 août. Elle équivaut à 650 milliards de dollars (environ 456 milliards de DTS) et vise à accroître les liquidités dans le monde.
« Cette allocation de DTS profitera à tous les pays membres, répondra au besoin mondial de réserves à long terme, stimulera la confiance et renforcera la résilience et la stabilité de l’économie mondiale. Elle aidera particulièrement nos pays membres les plus vulnérables qui s’emploient à surmonter les effets de la crise de la COVID-19 », avait commenté Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, au moment de son approbation par le conseil des gouverneurs de l’institution.
Sur le montant total, les pays africains devront bénéficier de 33 milliards de dollars – en dehors d’une option à l’étude : des transferts « volontaires » de DTS des pays plus riches aux pays plus pauvres et plus vulnérables « pour les aider à se remettre de la pandémie et à réaliser une croissance résiliente et pérenne » – . Et sur le continent, l’Afrique du Sud s’en sort avec 4,3 milliards de dollars (3 milliards de DTS), soit 0,6 % de l’allocation totale, juste devant le Nigéria (3,5 milliards de dollars, soit 2,4 milliards de DTS). L’Égypte boucle le trio de tête et se verra attribuer 2,9 milliards de dollars (2 milliards de DTS).
Pour leur part, la RDC et le Maroc arrivent en 4e et 5e position avec respectivement 1,5 milliard et 1,2 milliard de dollars. L’Angola, 6e avec 1 milliard, devance le géant de l’Uemoa, la Côte d’Ivoire, qui recevra un montant de 925,6 millions de dollars. Viennent ensuite la Tunisie (775,8 millions), le Sénégal (460,5 millions), le Cameroun (393 millions), le Togo (208,9 millions), le Tchad (199 millions), le Bénin (176,1 millions) et le Burkina Faso (171,4 millions).
Transparence
Intervenant cette semaine au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Kristalina Georgieva avait indiqué que « l’utilisation de l’allocation de DTS devra être faite avec précaution et en toute transparence ».
D’ailleurs, la directrice générale du FMI a déclaré avoir « recommandé aux autorités de les utiliser pour répondre aux besoins urgents et au redressement des réserves de change », conformément aux objectifs de l’initiative, et, apprend-on par ailleurs, les pays bénéficiaires doivent être en mesure de justifier leur utilisation vers des projets spécifiques.
L’allocation générale des Droits de tirage spéciaux, annoncée depuis trois semaines par le Fonds monétaire international (FMI), entre en vigueur ce lundi 23 août. Elle équivaut à 650 milliards de dollars (environ 456 milliards de DTS) et vise à accroître les liquidités dans le monde.
« Cette allocation de DTS profitera à tous les pays membres, répondra au besoin mondial de réserves à long terme, stimulera la confiance et renforcera la résilience et la stabilité de l’économie mondiale. Elle aidera particulièrement nos pays membres les plus vulnérables qui s’emploient à surmonter les effets de la crise de la COVID-19 », avait commenté Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, au moment de son approbation par le conseil des gouverneurs de l’institution.
Sur le montant total, les pays africains devront bénéficier de 33 milliards de dollars – en dehors d’une option à l’étude : des transferts « volontaires » de DTS des pays plus riches aux pays plus pauvres et plus vulnérables « pour les aider à se remettre de la pandémie et à réaliser une croissance résiliente et pérenne » – . Et sur le continent, l’Afrique du Sud s’en sort avec 4,3 milliards de dollars (3 milliards de DTS), soit 0,6 % de l’allocation totale, juste devant le Nigéria (3,5 milliards de dollars, soit 2,4 milliards de DTS). L’Égypte boucle le trio de tête et se verra attribuer 2,9 milliards de dollars (2 milliards de DTS).
Pour leur part, la RDC et le Maroc arrivent en 4e et 5e position avec respectivement 1,5 milliard et 1,2 milliard de dollars. L’Angola, 6e avec 1 milliard, devance le géant de l’Uemoa, la Côte d’Ivoire, qui recevra un montant de 925,6 millions de dollars. Viennent ensuite la Tunisie (775,8 millions), le Sénégal (460,5 millions), le Cameroun (393 millions), le Togo (208,9 millions), le Tchad (199 millions), le Bénin (176,1 millions) et le Burkina Faso (171,4 millions).
Transparence
Intervenant cette semaine au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Kristalina Georgieva avait indiqué que « l’utilisation de l’allocation de DTS devra être faite avec précaution et en toute transparence ».
D’ailleurs, la directrice générale du FMI a déclaré avoir « recommandé aux autorités de les utiliser pour répondre aux besoins urgents et au redressement des réserves de change », conformément aux objectifs de l’initiative, et, apprend-on par ailleurs, les pays bénéficiaires doivent être en mesure de justifier leur utilisation vers des projets spécifiques.
4 Commentaires
Metzof
En Août, 2021 (10:46 AM)Li mba diamela?
Mbaye Diouf
En Août, 2021 (13:05 PM)Participer à la Discussion