Sa candidature est une surprise du chef. Personne ne s’attendait qu’il soit désigné par Serigne Moustapha Sy pour être le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR). Les Sénégalais découvrent Dr Aliou Mamadou Dia en octobre 2023. Celui qui était méconnu du grand public a occupé des hautes fonctions du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Du haut de ses 51 ans, Aliou Mamadou Dia a pour modèle, Serigne Moustapha Sy, le responsable moral de la Dahira Moustarchidine Wal Moustarchidaty par ailleurs président du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR). Il milite dans cette formation politique depuis 2018. Étant un fonctionnaire international, le natif de Keur Oumar, dans la commune de Djilor, département de Foundiougne, région de Fatick, était soumis aux textes des Nations Unies qui stipulent : « Étant donné l’indépendance et l’impartialité auxquelles, il est tenu, un fonctionnaire international, tout en conservant son droit de vote, doit s’abstenir de toute activité politique, notamment de se présenter à des élections ou d’exercer des fonctions politiques au niveau local ou national ». Au moment où sa candidature était annoncée, Aliou Mamadou Dia était encore représentant résident du PNUD au Cameroun.
Avant ce poste, Aliou Mamadou Dia a aussi servi de 2019 à 2023 comme Représentant résident du PNUD au Togo où il assurait aussi les fonctions de Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies pendant plus de 2 ans. Autant dire que l’homme est un pur agent de développement. Cerise sur le gâteau, il maîtrise les questions en rapport avec la gouvernance démocratique, la décentralisation, la réforme du secteur public, l’accès à la justice et à l’état de droit, l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes.
Ce fonctionnaire international a travaillé sur plusieurs thématiques qui concernent l’humain. Il s’agit entre autres de l’autonomisation et le leadership féminin, la cohésion sociale par la consolidation de la paix et de la sécurité, la stabilisation, le relèvement et la reconstruction des régions en crises, la prévention de l’extrémisme, le développement des infrastructures rurales et l’équité régionale et sociale pour l’éradication de la pauvreté et des inégalités multidimensionnelles. A cela ajoutons l’accès à l’énergie dans les communautés rurales, l’engagement du secteur privé, la construction d’infrastructures dans la santé, l’éducation, l’accès à l’eau…
De Thiadiaye à Paris
Aliou Mamadou Dia se targue d’être un pur produit de l’école publique sénégalaise. Le candidat du PUR a fait ses humanités à Thiadiaye, dans le département de Mbour, où s’étaient installés ses parents. C’est après le BFEM, qu’il est orienté au Lycée Demba Diop de Mbour, le baccalauréat en poche, il s' inscrit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), au département de géographie. En en année de DEA, il bénéficie d’une bourse d’excellence de la Francophonie qui l’a conduit en France. Durant 5 ans, il se consacre aux activités de recherche et d’enseignement universitaire dans le cadre des travaux de la thèse de doctorat au Département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Laboratoire de Télédétection Appliquée de l’Institut des Sciences de la Terre de la même université et au Laboratoire de Géosciences de l’Université de Marne la Vallée en France. C’est après qu’il a intégré le Système des Nations Unies.
Fonctionnaire international face au défi
Il connaît parfaitement les contraintes du développement du Sénégal. Sur cette base, il a proposé un programme : « Nite ak Naataage ». Celui-ci repose sur quatre piliers transformateurs que sont le développement du capital humain, une économie compétitive, durable et inclusive, la Gouvernance, paix et équilibre des institutions, et les questions relatives à l’inclusion et la protection sociale.
Le syndrome des technocrates
Si Aliou Mamadou Dia coche dans toutes les cases sur le plan de la compétence, il n’en demeure pas moins qu’il est novice en politique. Il doit relever le défi de la persuasion et de la séduction des électeurs. À l’image de Mamadou Lamine Loum et Ibrahima Fall, les technocrates parviennent rarement à séduire l’électorat sénégalais. Aliou Mamadou Dia devra, s'il veut réellement présider aux destinées de ses concitoyens, trouver un discours accrocheur. Toutefois, le candidat peut compter sur un appareil politique bien établi au sein du paysage sénégalais, renforcé par l’aura de son leader, Serigne Moustapha Sy.
Du haut de ses 51 ans, Aliou Mamadou Dia a pour modèle, Serigne Moustapha Sy, le responsable moral de la Dahira Moustarchidine Wal Moustarchidaty par ailleurs président du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR). Il milite dans cette formation politique depuis 2018. Étant un fonctionnaire international, le natif de Keur Oumar, dans la commune de Djilor, département de Foundiougne, région de Fatick, était soumis aux textes des Nations Unies qui stipulent : « Étant donné l’indépendance et l’impartialité auxquelles, il est tenu, un fonctionnaire international, tout en conservant son droit de vote, doit s’abstenir de toute activité politique, notamment de se présenter à des élections ou d’exercer des fonctions politiques au niveau local ou national ». Au moment où sa candidature était annoncée, Aliou Mamadou Dia était encore représentant résident du PNUD au Cameroun.
Avant ce poste, Aliou Mamadou Dia a aussi servi de 2019 à 2023 comme Représentant résident du PNUD au Togo où il assurait aussi les fonctions de Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies pendant plus de 2 ans. Autant dire que l’homme est un pur agent de développement. Cerise sur le gâteau, il maîtrise les questions en rapport avec la gouvernance démocratique, la décentralisation, la réforme du secteur public, l’accès à la justice et à l’état de droit, l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes.
Ce fonctionnaire international a travaillé sur plusieurs thématiques qui concernent l’humain. Il s’agit entre autres de l’autonomisation et le leadership féminin, la cohésion sociale par la consolidation de la paix et de la sécurité, la stabilisation, le relèvement et la reconstruction des régions en crises, la prévention de l’extrémisme, le développement des infrastructures rurales et l’équité régionale et sociale pour l’éradication de la pauvreté et des inégalités multidimensionnelles. A cela ajoutons l’accès à l’énergie dans les communautés rurales, l’engagement du secteur privé, la construction d’infrastructures dans la santé, l’éducation, l’accès à l’eau…
De Thiadiaye à Paris
Aliou Mamadou Dia se targue d’être un pur produit de l’école publique sénégalaise. Le candidat du PUR a fait ses humanités à Thiadiaye, dans le département de Mbour, où s’étaient installés ses parents. C’est après le BFEM, qu’il est orienté au Lycée Demba Diop de Mbour, le baccalauréat en poche, il s' inscrit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), au département de géographie. En en année de DEA, il bénéficie d’une bourse d’excellence de la Francophonie qui l’a conduit en France. Durant 5 ans, il se consacre aux activités de recherche et d’enseignement universitaire dans le cadre des travaux de la thèse de doctorat au Département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Laboratoire de Télédétection Appliquée de l’Institut des Sciences de la Terre de la même université et au Laboratoire de Géosciences de l’Université de Marne la Vallée en France. C’est après qu’il a intégré le Système des Nations Unies.
Fonctionnaire international face au défi
Il connaît parfaitement les contraintes du développement du Sénégal. Sur cette base, il a proposé un programme : « Nite ak Naataage ». Celui-ci repose sur quatre piliers transformateurs que sont le développement du capital humain, une économie compétitive, durable et inclusive, la Gouvernance, paix et équilibre des institutions, et les questions relatives à l’inclusion et la protection sociale.
Le syndrome des technocrates
Si Aliou Mamadou Dia coche dans toutes les cases sur le plan de la compétence, il n’en demeure pas moins qu’il est novice en politique. Il doit relever le défi de la persuasion et de la séduction des électeurs. À l’image de Mamadou Lamine Loum et Ibrahima Fall, les technocrates parviennent rarement à séduire l’électorat sénégalais. Aliou Mamadou Dia devra, s'il veut réellement présider aux destinées de ses concitoyens, trouver un discours accrocheur. Toutefois, le candidat peut compter sur un appareil politique bien établi au sein du paysage sénégalais, renforcé par l’aura de son leader, Serigne Moustapha Sy.
18 Commentaires
Doctorat
En Mars, 2024 (09:14 AM)Papa
En Mars, 2024 (09:39 AM)Il est temps de prendre notre destin en mains car il est le meilleur parmi tout le monde...
Mamour
En Mars, 2024 (09:44 AM)Est-ce qu'il aura les mains libres pour diriger? Il risque d'être coaché par son mentor et ce ne sera pas facile pour notre pays. Faisons attention au candidat pour lequel nous votons.
Reply_author
En Mars, 2024 (11:15 AM)On peut se poser la même question pour le cas de Diomaye Faye et Sonko.
Max
En Mars, 2024 (09:54 AM)Mamour
En Mars, 2024 (10:01 AM)Reply_author
En Mars, 2024 (12:53 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (12:29 PM)Reply_author
En Mars, 2024 (12:31 PM)Moustarchidine
En Mars, 2024 (10:34 AM)Reply_author
En Mars, 2024 (11:21 AM)Man
En Mars, 2024 (12:30 PM)Leuz
En Mars, 2024 (11:36 AM)Reply_author
En Mars, 2024 (12:34 PM)Reply_authors
En Mars, 2024 (22:55 PM)Reply_authors
En Mars, 2024 (22:55 PM)Vieux
En Mars, 2024 (11:56 AM)1/ Il est un homme pondéré
2/ Il est un expert du management et du développement
3/ Il dispose d’un bon carnet d’adresse au niveau international pour être en mesure de drainer des capitaux institutionnels
4/ Il est socialement suffisant pour ne pas être tenté de détourner les deniers publics
5/ Il est un homme pieux, vertueux imprégné d’humilité et qui respecte toutes les confessions
6/ Il a les mains propres
Les électeurs sénégalais doivent éviter de faire la même erreur que 2012. A la place d'un technocrate comme Ibrahima Fall ils ont élu un président politicien et voila le résultat. La rupture doit commencer par installer à la magistrature suprême un président aux compétences et qualités enémurées ci-dessus.
A bon bon entendeur
Eman Usa
En Mars, 2024 (12:57 PM)on veut Sonko et Diomaye
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