« Le Conseil constitutionnel est dans une obligation morale de valider les parrainages de toutes les candidatures autorisées à compléter leur nombre de parrains, à cause des doublons externes. Le jeu du hasard n'existe dans aucun État sérieux au monde pour une élection présidentielle ».
C’est, en substance, ce qu’a fait savoir Abdoulaye Gallo Diao, membre du Bureau politique du Parti socialiste (PS - Coalition Benno Bokk Yaakaar).
Pour lui, « après la première séquence du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel, tout le monde s'est rendu compte que ce mécanisme du processus électoral apporte plus de problèmes qu'il est censé en résoudre. Il est évident que de la collecte jusqu'au contrôle, l'opinion publique nationale et internationale a constaté que ce système a remis en cause tous les principes fondamentaux de démocratie, d’équité et de transparence qui encadrent toutes les étapes du processus électoral ».
Ainsi, dit-il, « c’est à ce stade du processus qu’on constate sans nul doute des bizarreries à tous les niveaux, de la réception des parrainages jusqu'au contrôle, en passant par le traitement des dossiers. Il est relevé par tous les acteurs impliqués que des parrainages déposés en bonne et due forme par les mandataires des candidats, n'existent pas dans le fichier électoral dont dispose le Conseil constitutionnel. Il est en même temps, constaté que les doublons externes pénalisent toutes les candidatures qui ne sont pas en tête de liste pour favoriser les premières à avoir passé l'exercice du triage ».
Monsieur Diao est d’avis que « le tirage au sort est une pratique aléatoire qui met les candidatures dans une situation de loterie nationale sénégalaise pour arriver à choisir hasardeusement les premiers et les derniers en vue de subir l'épreuve fatidique du contrôle des parrainages ».
Le secrétaire national adjoint chargé des TIC au PS a, par ailleurs, accusé l’APR de « voler les principes d’équité et d’égalité des chances concernant toutes les candidatures ». Car, a-t-il argumenté, « en mettant en place une disposition légale du parrainage optionnel, c'est-à-dire que le candidat a trois options, à savoir le parrainage des députés, des élus locaux et le parrainage citoyen. Dès lors qu’une candidature opte pour l’un des deux premiers choix pour être parrainée, l'équité et la justice sociale voudraient qu'elle soit obligée légalement de surseoir à la collecte des parrainages citoyens pour que tous les concurrents disposent des mêmes possibilités à chances égales pour candidater à l'élection présidentielle du 25 février 2024 ».
6 Commentaires
Ndandane
En Janvier, 2024 (21:55 PM)La CENA qui organise les elections ne dispose pas d un fichier mis à jour dès lors on se pose la question quel chiffon est entre les mains de ce conseil ?
Ce conseil a certainement plusieurs fichiers en fonction des candidats à verifier chaque jour.
Des candidats ont été servis à partir du fichier: ngom, diouf le nul avocat pour créer des doublons externes.
We have stupid people running this nation.
Sont même pas intelligents.
Haymout Mbodj
En Janvier, 2024 (02:05 AM)Reply_author
En Janvier, 2024 (05:36 AM)Abou
En Janvier, 2024 (07:40 AM)Attendons avec patience la fin du monde et espèrer rentrer au paradis!!!!
Bakari Kanté
En Janvier, 2024 (11:38 AM)Participer à la Discussion