Le continent africain reste encore largement dépendant des importations pour ses besoins en médicaments, tests de diagnostic et, surtout, en vaccins. À l'heure actuelle, l'Afrique ne produit que 1 % de ses vaccins, 5 % de ses tests de diagnostic et 30 % de ses médicaments. Pourtant, la pandémie de COVID-19 a mis en lumière les vulnérabilités structurelles de l'Afrique en matière de santé publique.
Aussi, dans le cadre de la célébration du centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar, ce 13 décembre 2024, le chef de l'État a inauguré le Vaccinopôle de Diamniadio. Selon lui, cette infrastructure est une opportunité pour garantir la souveraineté sanitaire du Sénégal et de notre continent.
En effet, dit le président, le constat qu'aucune crise ne doit laisser sans réponse a poussé le gouvernement du Sénégal à initier un programme ambitieux de souveraineté sanitaire et pharmaceutique. "Ce programme vise à permettre à notre pays de couvrir, d’ici 2035, au moins 50 % de ses besoins en vaccins et médicaments par une production locale. Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’ambition plus large de l’Union africaine et de l’Africa CDC, qui visent à atteindre 60 % de production de vaccins en Afrique d’ici 2040", dit-il.
Par ailleurs, il souligne que le Vaccinopole de Diamniadio est au cœur de cette vision. Il représente un investissement stratégique pour l’avenir de la santé en Afrique et fait partie intégrante de notre stratégie pour la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, fondée sur la promotion de la science, de la technologie, de l’innovation et de l’excellence. Elle s’inscrit également dans le cadre de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 devant contribuer à développer un capital humain de qualité et une équité sociale à travers la couverture sanitaire universelle qui passe par la souveraineté pharmaceutique et vaccinale".
Grâce à ses plateformes technologiques de pointe, ce Vaccinopôle sera capable de produire jusqu'à 300 millions de doses de vaccins par an, pour couvrir les besoins en santé publique, et ce, non seulement pour le Sénégal, mais également pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.
Le chef de l'État a aussi lancé un appel à une concertation et à une coopération actives entre les différents producteurs, agences nationales de réglementation pharmaceutique, le secteur privé, les chaines d’approvisionnement, les universités et centres de recherche dans les différents pays africains pour faire émerger l’écosystème africain de l’industrie pharmaceutique. "Ceci nous permettra d’atteindre l’autonomie en vaccins, tests de diagnostic et médicaments en Afrique", conclut-il.
10 Commentaires
Farata
il y a 1 semaine (19:28 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (20:01 PM)Drôle de pays supposé en ruine
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il y a 1 semaine (22:38 PM)Le Président Doit D Abord Comp
il y a 1 semaine (19:51 PM)Il y a beaucoup d argent investi déjà et aucun problème sérieux déjà réglé.
Avec la covid, on avait promis un vaccin, on n a rien eu. On avait aussi promis des tests rapides qui sont certes produits mais pratiquement non utilisés au Sénégal ou de manière marginale. Aller savoir pourquoi.
Le Président Doit D Abord Comp
il y a 1 semaine (19:51 PM)Il y a beaucoup d argent investi déjà et aucun problème sérieux déjà réglé.
Avec la covid, on avait promis un vaccin, on n a rien eu. On avait aussi promis des tests rapides qui sont certes produits mais pratiquement non utilisés au Sénégal ou de manière marginale. Aller savoir pourquoi.
Azerite
il y a 1 semaine (19:59 PM)Je suis vraiment dégouté
Reug
il y a 1 semaine (21:21 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (22:40 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (22:41 PM)Gherté
il y a 1 semaine (22:36 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (22:41 PM)Dof Alias Dolf Borom Dolé
il y a 1 semaine (22:47 PM)Participer à la Discussion