L’information a suscité un grand tollé sur les réseaux sociaux après l’annonce, dimanche, de l’interpellation, par la gendarmerie, de Ousmane Sonko à Kaffrine lors de sa « caravane de la liberté». Elle fait état de la saisie de deux pistolets automatiques et des munitions trouvés dans le véhicule (de type 4X4) de l’opposant lors d’une fouille au moment de son ‘’arrestation’’ suivie de son transfèrement manu militari chez lui à Dakar.
De même, tous les téléphones portables de Ousmane Sonko et cie (il a été arrêté avec son chauffeur, son garde du corps et le coordonnateur de Pastef Vélingara) ont été saisis. Des informations confirmées par le ministre de l’intérieur, Antoine Félix Diome qui a ajouté, lors de son passage au journal télévisé de la Rts, que « des lance-pierres et des billes ont également été retrouvés dans le véhicule ». Précisant que l’une des deux armes à feu appartenant au leader de Pastef bénéficie d’un permis en cours de validité, le ministre signale, par contre, que l’autre pistolet ne dispose pas d'une autorisation administrative.
2e arme, Sonko dénonce un complot
Des accusations que le leader de Pastef balaie partiellement. Lors de sa prise de parole ce lundi 29 mai, Ousmane Sonko qui a refait le film de son interpellation qu’il qualifie « d’arbitraire », est revenu sur les faits en question. Le maire de Ziguinchor déclare qu’une seule arme a été trouvée dans son sac de voyage et c’est la sienne.
« La fouille s’est déroulée devant moi. Une seule arme a été trouvée dans mon véhicule et c’est la mienne qui se trouvait dans mon sac de voyage. Je dispose d’une autorisation administrative de port d'armes. Après avoir procédé à la fouille, ils nous ont tous embarqués dans leurs blindés et un gendarme a conduit mon véhicule. Arrivés à la brigade de Kaolack, ils nous signalent qu'une autre arme a été trouvée dans le véhicule. Ce qui est totalement faux. Cette arme (la deuxième), ils l’ont mis dans le véhicule dans l’unique but de nous qualifier de terroriste », a martelé Sonko.
Ordinateur et téléphones confisqués
Le leader de Pastef s’est également insurgé contre la violation de sa vie privée à travers la saisie, sans motif légal, de ses appareils personnels. « Ils ont pris mes téléphones portables et mon ordinateur portable. Je dégage toutes mes responsabilités. Ils ont saisi de manière illégale mes affaires puisqu’ils ne disposaient d’aucun mandat d’arrêt », dénonce-t-il.
Quid de la tension à la Cité Keur Gorgui ? Si d’aucuns parlent de placement en « résidence surveillée », Ousmane Sonko qualifie de « séquestration » la situation qu’il vit avec sa famille et ses voisins. « Le quartier est quadrillé et aucune entrée n’est permise. C’est cette situation injuste qui est la source des violences », lâche-t-il.
Pour rappel, ce lundi, plusieurs résidences de responsables de la mouvance présidentielle ont été pris pour cibles par des manifestants. Une manière pour eux de s’opposer à la « séquestration » de leur leader.
De même, tous les téléphones portables de Ousmane Sonko et cie (il a été arrêté avec son chauffeur, son garde du corps et le coordonnateur de Pastef Vélingara) ont été saisis. Des informations confirmées par le ministre de l’intérieur, Antoine Félix Diome qui a ajouté, lors de son passage au journal télévisé de la Rts, que « des lance-pierres et des billes ont également été retrouvés dans le véhicule ». Précisant que l’une des deux armes à feu appartenant au leader de Pastef bénéficie d’un permis en cours de validité, le ministre signale, par contre, que l’autre pistolet ne dispose pas d'une autorisation administrative.
2e arme, Sonko dénonce un complot
Des accusations que le leader de Pastef balaie partiellement. Lors de sa prise de parole ce lundi 29 mai, Ousmane Sonko qui a refait le film de son interpellation qu’il qualifie « d’arbitraire », est revenu sur les faits en question. Le maire de Ziguinchor déclare qu’une seule arme a été trouvée dans son sac de voyage et c’est la sienne.
« La fouille s’est déroulée devant moi. Une seule arme a été trouvée dans mon véhicule et c’est la mienne qui se trouvait dans mon sac de voyage. Je dispose d’une autorisation administrative de port d'armes. Après avoir procédé à la fouille, ils nous ont tous embarqués dans leurs blindés et un gendarme a conduit mon véhicule. Arrivés à la brigade de Kaolack, ils nous signalent qu'une autre arme a été trouvée dans le véhicule. Ce qui est totalement faux. Cette arme (la deuxième), ils l’ont mis dans le véhicule dans l’unique but de nous qualifier de terroriste », a martelé Sonko.
Ordinateur et téléphones confisqués
Le leader de Pastef s’est également insurgé contre la violation de sa vie privée à travers la saisie, sans motif légal, de ses appareils personnels. « Ils ont pris mes téléphones portables et mon ordinateur portable. Je dégage toutes mes responsabilités. Ils ont saisi de manière illégale mes affaires puisqu’ils ne disposaient d’aucun mandat d’arrêt », dénonce-t-il.
Quid de la tension à la Cité Keur Gorgui ? Si d’aucuns parlent de placement en « résidence surveillée », Ousmane Sonko qualifie de « séquestration » la situation qu’il vit avec sa famille et ses voisins. « Le quartier est quadrillé et aucune entrée n’est permise. C’est cette situation injuste qui est la source des violences », lâche-t-il.
Pour rappel, ce lundi, plusieurs résidences de responsables de la mouvance présidentielle ont été pris pour cibles par des manifestants. Une manière pour eux de s’opposer à la « séquestration » de leur leader.
3 Commentaires
Senegal Rek
En Mai, 2023 (09:45 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (11:14 AM)Participer à la Discussion