Le député et activiste Guy Marius Sagna n’a pas encore dit son dernier mot. Suite à la réponse donnée hier, par le Directeur de l’hôpital régional de Ziguinchor sur la portion pédiatrique servie comme dîner aux travailleurs de garde pendant 16 heures, il a encore réagi.
En effet, lors de la cérémonie officielle du 143e Appel de Seydina Limamoulaye, Ndiamé Diop en a profité pour réfuter les accusations du parlementaire. Pour autant, il a affirmé que «parler d’une mauvaise qualité de la prise en charge, de l’hygiène, de l’accueil, entre autres, l’aurait plus dérangé».
«Je réponds positivement au directeur de l'hôpital régional de Ziguinchor qui m'a invité hier en plein Appel des layènes à visiter avec lui ledit hôpital. Je compte aller voir de mes yeux les 139 milliards F CFA de matériel qui auraient été injectés dans cet hôpital. La première chose que je vais dire au directeur de l'hôpital régional de Ziguinchor est : la première ressource d'un hôpital est son personnel. Si ce personnel de santé a faim, il pourra difficilement soigner», a fait savoir Guy Marius Sagna ce jeudi 23 février.
«La première ressource d'un hôpital est son personnel»
Dans ce sillage, il a annoncé qu’avec le directeur de l'hôpital de Ziguinchor, il compte avoir une discussion féconde, afin de trouver des solutions à la dette fournisseur de l'hôpital qui avoisinait, à la date du 31 décembre 2021, les 540 millions F CFA (information donnée lors du Conseil d'administration de l'hôpital régional tenu le 4 janvier 2023), la situation des créances de l'hôpital régional au 31 décembre 2021 d'environ 1 milliard F CFA (information donnée lors du Conseil d'administration du 4 janvier 2023), la situation des 48 agents de l'hôpital régional ayant des CDI depuis 2003 et qui n'ont jamais vu leur salaire indiciaire augmenter depuis 2003 et la situation des 120 stagiaires permanents.
Ce, en sus de la «situation de la dette sociale due à l'IPRES qui dépasse 500 millions de nos francs au 31 décembre 2022, du simple fait du non-reversement à l'IPRES des cotisations coupées du salaire du personnel (où est cet argent ?) et du non-versement de la part de l'hôpital.
«Entre le dernier trimestre 2021 et toute l'année 2022, aucune cotisation sociale n'a été versée à l'IPRES. Ce qui a occasionné des départs à la retraite sans pour autant que les concernés ne puissent percevoir leurs pensions de retraite, encore moins leurs indemnités de départ à la retraite», a-t-il déclaré.
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En Février, 2023 (14:22 PM)