Macky Sall n’avait pris aucun décret pour annuler la dette fiscale des médias. C’est une affirmation d'Ibrahima Lissa Faye. S’exprimant sur iRadio ce mercredi 29 mai, le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) a démenti ainsi les rumeurs concernant l’annulation de ce décret par le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
« Macky Sall avait juste donné des instructions au ministère des Finances pour que celui-ci saisisse ses services afin qu’il y ait un effacement fiscal pour les entreprises de presse. C’est le schéma qui a été retenu et d’ailleurs l’annonce a été faite en Conseil des ministres », a déclaré M. Faye.
Rappelant le contexte, le président de l’Appel a évoqué la précarité que vivent les médias et qui a poussé les patrons de presse à demander l’annulation de cette dette. « Les entreprises de presse croulent sous une précarité innombrable. Beaucoup d’entre elles n’arrivent plus à gérer les charges. L’État, qui a ce pouvoir de pardonner cette dette fiscale, a été saisi pour ça », a expliqué M. Faye.
Pour rappel, la question de cette annulation de la dette fiscale des entreprises de presse est revenue au cœur des débats, suite à la déclaration faite hier mardi, par le groupe Dmédia. «Depuis quelques jours, le groupe Dmedia fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités. Le dossier fiscal de Dmedia, bien que pendant devant la justice, a été rouvert par les services fiscaux réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office que la direction conteste par voie judiciaire », a-t-on pu lire sur le communiqué du groupe de presse dirigé par Bougane Guèye.
9 Commentaires
Vous croulez sous le poids de la dette alors que les patrons de presse vivent comme des princes.
Il faut que ça cesse. Si l'on veut construire ce pays ces pratiques d'amnistie fiscale sans aucune base sérieuse doivent cesser
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En Mai, 2024 (22:17 PM)Ahhh
En Mai, 2024 (19:58 PM)Moussa Diop
En Mai, 2024 (20:03 PM)Je vous écris pour exprimer ma profonde préoccupation concernant une situation spécifique à l'ambassade du Sénégal au Brésil. Il a été porté à mon attention que des citoyens sénégalais, qui a un besoin urgent de retourner dans son pays, s'est vu refuser le document de sauve conduite. Cette décision est incompréhensible et inacceptable, car elle empêche ce citoyen d'exercer son droit fondamental de rentrer chez lui et d´avoir um document senegelais parceque cela fait plus de 2 anos que les autorités ne viennent pas delivrés des passport au Bresil.
Ce refus cause un grand préjudice et une détresse considérable à notre compatriote, qui se retrouve dans une situation difficile et incertaine. Il est crucial que le gouvernement du Sénégal prenne des mesures immédiates pour rectifier cette situation et garantir que tous les Sénégalais reçoivent l'assistance administrative nécessaire pour retourner dans leur pays, surtout en cas d'urgence.
Je vous demande vous, Sénégalais de nous aider de revoir cette décision et de veiller à ce que le document de "Sauve Conduite" soit délivré à ce citoyen sans délai e conditions.
Merci d´avance
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