Dans un post sur X, Alioune Tine, figure de la société civile, appelle à éviter un “bain de sang et le chaos” alors qu’un vote à risques se déroule ce lundi 5 février à l’Assemblée nationale pour le report de la présidentielle. Le fondateur du think tank Afrikajomcenter préconise le retrait du “projet de loi sans délai”. Il invite la classe politique à “négocier de façon démocratique et consensuelle un nouveau calendrier électoral qui respecte les délais constitutionnels du mandat présidentiel”. Voici l’intégralité de sa publication.
“Il faut éviter le bain de sang et il faut également éviter le chaos et la vulnérabilité à ce pays. Il faut retirer le projet de loi sans délai et négocier de façon démocratique et consensuelle un nouveau calendrier électoral qui respecte les délais constitutionnels du mandat présidentiel.
Ne jamais oublier que la volonté du peuple est le fondement de la légitimité des pouvoirs publics. Le report brutal, non concerté et inconstitutionnel de la présidentielle à la veille de la présidentielle a plongé le pays dans la violence et l’incertitude. Les révoltes et les violences sont souvent les conséquences des violations de la Volonté du peuple, violation de l’exercice de la souveraineté et du droit de suffrage. Aujourd’hui 5 Février 2024 nous sommes dans le même cas de figure que le 23 juin 2011, d’un conflit entre le peuple et ses représentants devant l’Assemblée, avec pratiquement les mêmes acteurs. L’histoire qui se répète. Il faut tirer les leçons des événements du 23 juin. La seule façon d’éviter les violences et le chaos c’est le retrait du projet de loi et la négociation d’un nouveau calendrier électoral. Toutes les forces politiques et sociales doivent peser de tout leur poids pour le retrait immédiat du projet de loi, c’est ça la lucidité et pragmatisme politique. Aucun régime ne peut survivre contre la volonté inébranlable du peuple.
On a déjà compté trop de morts, de blessés, de détenus, ça suffit, il faut désormais faire l’économie des violences de la rue et du chaos politique. Il faut se parler et s’entendre entre acteurs politiques et de la société civile pour changer les choses dans la paix. Au- delà de tout, le véritable enjeu c’est la désir ardent de changement, de changer un système politique et institutionnel vermoulu, en décomposition. On peut le changer par la négociation entre gens qui se respectent et s’estiment.
Il faut bannir les coups de force et le recours excessif et récurrent des forces de défense et de sécurité pour réprimer , cesser d’ouvrir la voie à la violence et au chaos. Le Sénégal doit survivre aux ambitions politiques démesurées et irrationnelles. La sagesse et la lucidité et par-dessus tout l’interêt supérieur de la Nation doivent prévaloir. Préserver, la paix, la sécurité et la stabilité et l’unité nationale de ce pays passe par le retrait du projet de loi et la négociation d’un nouveau calendrier électoral”.
“Il faut éviter le bain de sang et il faut également éviter le chaos et la vulnérabilité à ce pays. Il faut retirer le projet de loi sans délai et négocier de façon démocratique et consensuelle un nouveau calendrier électoral qui respecte les délais constitutionnels du mandat présidentiel.
Ne jamais oublier que la volonté du peuple est le fondement de la légitimité des pouvoirs publics. Le report brutal, non concerté et inconstitutionnel de la présidentielle à la veille de la présidentielle a plongé le pays dans la violence et l’incertitude. Les révoltes et les violences sont souvent les conséquences des violations de la Volonté du peuple, violation de l’exercice de la souveraineté et du droit de suffrage. Aujourd’hui 5 Février 2024 nous sommes dans le même cas de figure que le 23 juin 2011, d’un conflit entre le peuple et ses représentants devant l’Assemblée, avec pratiquement les mêmes acteurs. L’histoire qui se répète. Il faut tirer les leçons des événements du 23 juin. La seule façon d’éviter les violences et le chaos c’est le retrait du projet de loi et la négociation d’un nouveau calendrier électoral. Toutes les forces politiques et sociales doivent peser de tout leur poids pour le retrait immédiat du projet de loi, c’est ça la lucidité et pragmatisme politique. Aucun régime ne peut survivre contre la volonté inébranlable du peuple.
On a déjà compté trop de morts, de blessés, de détenus, ça suffit, il faut désormais faire l’économie des violences de la rue et du chaos politique. Il faut se parler et s’entendre entre acteurs politiques et de la société civile pour changer les choses dans la paix. Au- delà de tout, le véritable enjeu c’est la désir ardent de changement, de changer un système politique et institutionnel vermoulu, en décomposition. On peut le changer par la négociation entre gens qui se respectent et s’estiment.
Il faut bannir les coups de force et le recours excessif et récurrent des forces de défense et de sécurité pour réprimer , cesser d’ouvrir la voie à la violence et au chaos. Le Sénégal doit survivre aux ambitions politiques démesurées et irrationnelles. La sagesse et la lucidité et par-dessus tout l’interêt supérieur de la Nation doivent prévaloir. Préserver, la paix, la sécurité et la stabilité et l’unité nationale de ce pays passe par le retrait du projet de loi et la négociation d’un nouveau calendrier électoral”.
Il faut éviter le bain de sang et il faut également éviter le chaos et la vulnérabilité à ce pays
— Alioune Tine (@aliounetine16) February 5, 2024
Il faut retirer le projet de loi sans délai et négocier de façon démocratique et consensuelle un nouveau calendrier électoral qui respecte les délais constitutionnels du mandat…
9 Commentaires
"moulay Thieuguin"
En Février, 2024 (08:41 AM)Jerejefe Alione Tine.
Beug Deug
En Février, 2024 (08:47 AM)C'est la même bande depuis Senghor. Il y a toujours eu une fausse opposition : une opposition contrôlée !
Demandez au PDS de vous prouver que sa création ne vient pas de Senghor
C'est le cinéma qui prend fin. Pour la première fois il y a eu une vraie opposition : celle des patriotes qui ont permis de mettre à nu leur supercherie
En 2012 le chaos était causé par les mêmes pour des guéguerres de positionnement entre FM toujours pour garder le pouvoir entre eux. Le colon est intervenu pour les calmer avec un protocole de Conakry. Le problème c'est qu'il se font des coups entre eux car ils sont tous avides de pouvoir
En 2024 l'histoire se répète.
Ils s'en foutent de la volonté populaire et des résultats électoraux. Ils les acceptent Quand ça les arrangent. Ils se passent le pouvoir pour perpétuer le système et l'Etat profond : colon jokh Senghor, Senghor jokh Diouf, Diouf jokh Wade, Wade jokh Jumbori, Jumbori guissoul kou mou kay jokh, et le favori est un anti système donc il y a entente entre eux pour faire rester Jumbori
Ils ont toujours utilisé le peuple pour leurs querelles... jusqu'à l'arrivée de Sonko un Outsider vrai opposant et ultra populaire. Pour la première leur système est menacé
Tous les députés qui voteront cette loi seront jugés pour haute trahison.
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En Février, 2024 (08:50 AM)Ils ne s'enfoncent qu'eux même
Biyone la victoire reviendra au peuple
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En Février, 2024 (11:26 AM)Mad
En Février, 2024 (09:09 AM)Ndougary
En Février, 2024 (09:19 AM)Di
En Février, 2024 (11:37 AM)Participer à la Discussion