Gérard Depardieu « dément formellement l’ensemble des accusations susceptibles de relever de la loi pénale », à travers la voix de ses avocats. Dans les colonnes de Mediapart, treize femmes accusent l’acteur français de violences sexuelles. Déjà mis en examen depuis décembre 2020 après la plainte de Charlotte Arnould qui l’accuse de viols et agressions sexuelles, le monstre du cinéma fait donc face à de nouvelles dénonciations. Si aucune de cette dizaine de femmes n’a porté plainte, trois ont néanmoins apporté leur témoignage à la justice, précise le site d’investigation.
« Sans prévenir, Gérard Depardieu a mis sa main sous ma robe, j’ai senti ses doigts essayer de se faufiler pour atteindre ma culotte, témoigne alors l’une d’elles, affirmant avoir « repoussé sa main ». « Mais il a continué, il est devenu agressif, il a essayé d’écarter ma culotte et de me doigter : j’ai compris qu’il ne jouait pas son personnage. Si je ne l’avais pas arrêté, il aurait réussi », poursuit-elle.
Mode opératoire
Les témoignages se ressemblent. Sarah Brooks, actrice dans la série Marseille de Netflix raconte à son tour que Gérard Depardieu lui aurait glissé la main dans son short, elle affirme alors avoir « retiré sa main une première fois », mais il l’aurait remise « dans [sa] culotte », en essayant « de [lui] toucher les fesses ». « Je lui enlève une deuxième fois et je dis tout fort : "Il y a Gégé qui met sa main dans mon short." Il a répondu : "Bah quoi, je pensais que tu voulais réussir dans le cinéma ?" Tout le monde a ri, du coup il a continué. J’étais super mal, c’était hyper humiliant. » Des récits choquants qui se répètent et montrent un « mode opératoire très reconnaissable », selon Alice Godart, cofondatrice de « Paye ton tournage », également interrogée par Mediapart.
La notoriété de Gérard Depardieu dans le monde du cinéma ressemble à de l’impunité à la lecture des témoignages. De nombreuses femmes racontent ainsi la non réaction des personnes présentes et témoins des gestes et paroles scabreux qu’aurait eus le comédien. Devant l’agression d’une figurante, Isabel Butel, assistante costumière, raconte ainsi avoir été marquée par la réaction en plateau : « C’était du style : "Oh c’est Gérard, il est un peu taquin." » Encore jamais condamné par la justice, Gérard Depardieu bénéficie de la présomption d’innocence.
Les témoignages se ressemblent. Sarah Brooks, actrice dans la série Marseille de Netflix raconte à son tour que Gérard Depardieu lui aurait glissé la main dans son short, elle affirme alors avoir « retiré sa main une première fois », mais il l’aurait remise « dans [sa] culotte », en essayant « de [lui] toucher les fesses ». « Je lui enlève une deuxième fois et je dis tout fort : "Il y a Gégé qui met sa main dans mon short." Il a répondu : "Bah quoi, je pensais que tu voulais réussir dans le cinéma ?" Tout le monde a ri, du coup il a continué. J’étais super mal, c’était hyper humiliant. » Des récits choquants qui se répètent et montrent un « mode opératoire très reconnaissable », selon Alice Godart, cofondatrice de « Paye ton tournage », également interrogée par Mediapart.
La notoriété de Gérard Depardieu dans le monde du cinéma ressemble à de l’impunité à la lecture des témoignages. De nombreuses femmes racontent ainsi la non réaction des personnes présentes et témoins des gestes et paroles scabreux qu’aurait eus le comédien. Devant l’agression d’une figurante, Isabel Butel, assistante costumière, raconte ainsi avoir été marquée par la réaction en plateau : « C’était du style : "Oh c’est Gérard, il est un peu taquin." » Encore jamais condamné par la justice, Gérard Depardieu bénéficie de la présomption d’innocence.
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