On ne le présente plus dans la sphère musicale sénégalaise. Ash a su conquérir le cœur des mélomanes ici et ailleurs. D’ailleurs, il a été nominé pour le Prix Découverte Rfi de cette année. Dans cet entretien avec Seneweb Tv, il revient sur son parcours et parle nous parle de son dernier album « Dibeèr ». Un cocktail musical qui a été très bien accueilli par le public et comptabilisant des millions de lectures sur les plateformes de streaming.
1 - Qu’est-ce que ça vous fait d’être nominé pour le Prix Rfi Découverte ?
Un sentiment de fierté d’abord car on était plus de 1500 artistes à travers l’Afrique à candidater et suite à l’observation minutieuse du jury composé d’experts j’ai été parmi les 10 finalistes de nationalités différentes. C’est notre travail qui a été positivement sanctionné, notre talent confirmé et mon premier album ne date que de 2 ans. Un honneur surtout par rapport à mon jeune âge (ndlr: 26 ans). Je suis très enthousiaste de pouvoir représenter le Sénégal, de pouvoir faire découvrir sa musique et sa culture par ricochet.
2 - Est-ce que vous pensez que vous pouvez le remporter ?
Bien sûr, je suis très optimiste. Nous nous efforçons toujours à proposer une musique de bonne qualité et des textes riches en contenu. Si seulement tout dépendait du talent, nous savons que nous avons tout le potentiel. Mais pour ce prix, les votes sont déterminants. C’est la raison pour laquelle nous appelons nos compatriotes à aller voter massivement et vous comme presse, vous avez également votre rôle à jouer. Vous pouvez relayer l’information et inciter les Sénégalais à voter pour nous.
3 - Parlez-nous de vous, comment êtes-vous arrivé dans le monde de la musique ?
D'abord, je suis fils de musicien (ndlr: Mady Thiaré, bassiste du mythique groupe de reggae Niominka Bi), mes frères étaient artistes et mon entourage proche m’a beaucoup influencé. J’habite en face du centre Guediawaye Hip Hop. En 2013, j’ai commencé à m’intéresser à la musique. En 2016 je sors mon premier single « My Nigger » qui fût tube de l’année et certifié par le site web actuhiphop.com la même année. Et depuis, j’ai commencé à bosser sur mon premier album « Millions Flows » qui vit le jour le 15 novembre 2019.
4 - Comment vous présentez votre style musical ?
Je suis un artiste qui peut évoluer dans plusieurs genres musicaux. Je fais toute sorte de musique à laquelle ma voix peut se donner: jazz, reggae, rap, acoustique, pop etc. Je ne me fixe pas de limite par rapport à la musique. J’aime la musique et je fais de la bonne musique. Et qui dit artiste, insinue créations et voilà, je crée.
5 - Parlez-nous de votre dernier album Dibeèr ?
Dibeer, dimanche caractérisé par son atmosphère enchantante. Généralement dimanche nous permet de nous reposer en famille et d’évoquer de thèmes sociaux et ces thèmes sociaux, on les retrouve dans Dibeer. En résumé, cet album est une somme d’expériences vécues ou assistées que j’ai partagées avec les mélomanes dans un style posé et dynamique. Les instruments y sont beaucoup mis en avant. Et fort heureusement, cet album a été très bien accueilli par le public. Ça explose sur les streams, dépassant les millions de streams et téléchargements sur les plateformes.
6 - Pourquoi l’avez-vous appelé ainsi, Dibeèr?
Comme dit à la question précédente, je voulais m’introduire dans le quotidien des gens, et dans un style calme. Ce, pour leur parler de thèmes comme le divorce et en filigrane les violences faites aux femmes, l’immigration, la spiritualité, l’humanité par le partage, l’amour, la motivation. Et aborder tous ces thèmes, ça ne pouvait se faire qu’un jour de repos. Et derrière, il y a tout un enseignement puisé dans nos cultures et traditions, tous les titres sont en wolof en orthographie correcte. Même sur la couverture, la conception artistique décèle tous les thèmes abordés et le message qu’on a voulu faire passer. D’ailleurs c’est ça la prouesse de cet album.
7- Qu’est ce qui inspire Ash?
Je m’inspire du Sénégal pour le répandre dans le monde. Je suis un féru de la recherche et ça se reflète sur mes chansons tant sur les textes que la musique. Beaucoup comparent ma musique à celle de grandes légendes sénégalaises comme Cheikh Lo, Souleymane Faye, Ismaila Lo, Djogal Sakho etc. C’est déjà un honneur bien que je fasse ma propre musique. Essayant toujours d’apporter ma touche personnelle pour que d’autres générations s’en inspirent. C’est ça le pari pour moi.
8 - Est-ce que vous pensiez que le public sénégalais apprécierait autant votre musique?
Oui bien-sûr, car le contexte s’y prêtait. Il y a longtemps que les mélomanes s’offusquaient de ce qui se fait comme musique au Sénégal. Je me suis démarqué, alliant richesse de texte et bonne qualité musicale, c’était évident que ma musique soit bien accueillie, aimée par le monde pour ne pas dire le Sénégal.
1 - Qu’est-ce que ça vous fait d’être nominé pour le Prix Rfi Découverte ?
Un sentiment de fierté d’abord car on était plus de 1500 artistes à travers l’Afrique à candidater et suite à l’observation minutieuse du jury composé d’experts j’ai été parmi les 10 finalistes de nationalités différentes. C’est notre travail qui a été positivement sanctionné, notre talent confirmé et mon premier album ne date que de 2 ans. Un honneur surtout par rapport à mon jeune âge (ndlr: 26 ans). Je suis très enthousiaste de pouvoir représenter le Sénégal, de pouvoir faire découvrir sa musique et sa culture par ricochet.
2 - Est-ce que vous pensez que vous pouvez le remporter ?
Bien sûr, je suis très optimiste. Nous nous efforçons toujours à proposer une musique de bonne qualité et des textes riches en contenu. Si seulement tout dépendait du talent, nous savons que nous avons tout le potentiel. Mais pour ce prix, les votes sont déterminants. C’est la raison pour laquelle nous appelons nos compatriotes à aller voter massivement et vous comme presse, vous avez également votre rôle à jouer. Vous pouvez relayer l’information et inciter les Sénégalais à voter pour nous.
3 - Parlez-nous de vous, comment êtes-vous arrivé dans le monde de la musique ?
D'abord, je suis fils de musicien (ndlr: Mady Thiaré, bassiste du mythique groupe de reggae Niominka Bi), mes frères étaient artistes et mon entourage proche m’a beaucoup influencé. J’habite en face du centre Guediawaye Hip Hop. En 2013, j’ai commencé à m’intéresser à la musique. En 2016 je sors mon premier single « My Nigger » qui fût tube de l’année et certifié par le site web actuhiphop.com la même année. Et depuis, j’ai commencé à bosser sur mon premier album « Millions Flows » qui vit le jour le 15 novembre 2019.
4 - Comment vous présentez votre style musical ?
Je suis un artiste qui peut évoluer dans plusieurs genres musicaux. Je fais toute sorte de musique à laquelle ma voix peut se donner: jazz, reggae, rap, acoustique, pop etc. Je ne me fixe pas de limite par rapport à la musique. J’aime la musique et je fais de la bonne musique. Et qui dit artiste, insinue créations et voilà, je crée.
5 - Parlez-nous de votre dernier album Dibeèr ?
Dibeer, dimanche caractérisé par son atmosphère enchantante. Généralement dimanche nous permet de nous reposer en famille et d’évoquer de thèmes sociaux et ces thèmes sociaux, on les retrouve dans Dibeer. En résumé, cet album est une somme d’expériences vécues ou assistées que j’ai partagées avec les mélomanes dans un style posé et dynamique. Les instruments y sont beaucoup mis en avant. Et fort heureusement, cet album a été très bien accueilli par le public. Ça explose sur les streams, dépassant les millions de streams et téléchargements sur les plateformes.
6 - Pourquoi l’avez-vous appelé ainsi, Dibeèr?
Comme dit à la question précédente, je voulais m’introduire dans le quotidien des gens, et dans un style calme. Ce, pour leur parler de thèmes comme le divorce et en filigrane les violences faites aux femmes, l’immigration, la spiritualité, l’humanité par le partage, l’amour, la motivation. Et aborder tous ces thèmes, ça ne pouvait se faire qu’un jour de repos. Et derrière, il y a tout un enseignement puisé dans nos cultures et traditions, tous les titres sont en wolof en orthographie correcte. Même sur la couverture, la conception artistique décèle tous les thèmes abordés et le message qu’on a voulu faire passer. D’ailleurs c’est ça la prouesse de cet album.
7- Qu’est ce qui inspire Ash?
Je m’inspire du Sénégal pour le répandre dans le monde. Je suis un féru de la recherche et ça se reflète sur mes chansons tant sur les textes que la musique. Beaucoup comparent ma musique à celle de grandes légendes sénégalaises comme Cheikh Lo, Souleymane Faye, Ismaila Lo, Djogal Sakho etc. C’est déjà un honneur bien que je fasse ma propre musique. Essayant toujours d’apporter ma touche personnelle pour que d’autres générations s’en inspirent. C’est ça le pari pour moi.
8 - Est-ce que vous pensiez que le public sénégalais apprécierait autant votre musique?
Oui bien-sûr, car le contexte s’y prêtait. Il y a longtemps que les mélomanes s’offusquaient de ce qui se fait comme musique au Sénégal. Je me suis démarqué, alliant richesse de texte et bonne qualité musicale, c’était évident que ma musique soit bien accueillie, aimée par le monde pour ne pas dire le Sénégal.
9 - Votre morceau préféré de votre dernier album?
Je préfère toutes les 11 chansons de Yaay Joor à Dëgg Gi. A chaque fois que je fais un projet, je donne le meilleur de moi-même par rapport à la direction artistique du projet.
6 Commentaires
Diagne
En Décembre, 2021 (14:51 PM)Mélomane
En Décembre, 2021 (15:36 PM)Am
En Décembre, 2021 (16:16 PM)Toumany
En Décembre, 2021 (16:26 PM)Moussa
En Février, 2022 (12:09 PM)Participer à la Discussion