Outil incontournable dans le journalisme (télévision, radio, média en ligne, presse écrite), le numérique propose des mutations technologiques avec des opportunités immenses. Pour imprégner les journalistes de ces mutations, la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), en partenariat avec l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) organise une formation de trois jours à l'intention des journalistes.
"Il nous est arrivé, très souvent, de recevoir des communiqués de l’ARTP interpellant les opérateurs, parlant de la qualité des réseaux, etc. Le plus souvent, celui qui traite ces questions n’en sait pas plus que ce qui est dit dans le communiqué. C’est tout l’intérêt de ce partenariat qui, à coup sûr, va permettre aux professionnels des médias de mieux maitriser les domaines d’intervention de l’organe de régulation, ses missions et prérogatives, ses rapports avec les opérateurs, la protection des consommateurs ; comment il fait, par exemple, pour déterminer la qualité du réseau, entre autres", a expliqué Migui Marame Ndiaye, président de la CJRS.
Pour le président des jeunes reporters, cette formation permettra sûrement aux bénéficiaires de maitriser les questions centrales et de ne pas se limiter aux comptes rendus fades.
Créée il y a presque 20 ans, la Convention des jeunes reporters du Sénégal s’est donné comme mission principale de former les journalistes sénégalais, en particulier les jeunes reporters. Et dans un souci de capacitation des reporters du Sénégal, la CJRS octroie chaque année de dizaines de bourses aussi bien pour la Licence que pour le Master.
"Cette mission, qui constitue le cœur de notre action, est fondamentale pour une presse de qualité, indispensable pour une démocratie qui se respecte. Pour informer juste et vrai, le journaliste doit lui-même être bien informé et bien formé", assure Migui Marame Ndiaye.
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