Le décret d'application du nouveau Code de la presse tarde à être signé pour assainir le milieu des médias. «Nous déplorons les lenteurs, parce que le code a été voté en 2017 et depuis trois ans, il dort dans les tiroirs du chef de l’Etat. On attend toujours la signature du décret. Nous pensons que ce n’est pas normal et nous interpellons le président de la République, Macky Sall, mais également le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop», a déclaré le vice-président, par ailleurs responsable Formation de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), ce jeudi 13 août.
En fait, cette organisation, en collaboration avec la fondation Friedrich-Ebert-Stiftung, organise un atelier de formation de deux jours sur le nouveau Code de la presse.
Migui Marame Ndiaye de poursuivre : «La loi sur le viol, en deux semaines, a été votée à l’Assemblée nationale et le président de la République a signé le décret d’application en fin décembre 2019. Nous savons que c’est une loi très importante, mais le Code de la presse, aussi, est un outil de travail qui est important pour nous les acteurs de la presse. Puisqu’il va nous permettre d’assainir le milieu.»
A l’en croire, il y a un manque de volonté manifeste de la part des autorités étatiques.
Toutefois, le chargé de la Formation du Cjrs a laissé entendre : «C’est vrai que nous sommes en pleine guerre contre la Covid-19, mais le président Macky Sall nous l’a dit : ‘’Il faut apprendre à vivre avec le virus.’’ C’est le moment de féliciter les confrères, parce que depuis le début de cette pandémie, la presse est en train de faire un travail très important. Raison pour laquelle nous demandons au président de la République de signer le décret.
Cette rencontre de deux jours, destinée aux jeunes journalistes, entre dans le cadre du Programme national de formation de la Cjrs.
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