Quand l'opposition a perdu la voix en 2012, face à un régime aux abois, Sidy Lamine Niasse ouvrait la porte à tous ceux qui étaient sans voix et qui voulaient dire ce qu'ils pensent. Parmi ces femmes et ces jeunes, l'actuel président Macky Sall, hier opposant et aujourd’hui président de la République, a expliqué l’ancien ministre Bacar Dia, invité de l’émission "Opinion" sur Walf TV.
"Nous étions toujours dans le combat et Walf était notre mur de lamentations. Nous marchons à reculons et c'est bien dommage que les opposants devenus hommes du pouvoir remettent la même chose. Je suis solidaire des travailleurs et de la direction de Walf".
À travers cet acte, M. Dia estime que la démocratie est menacée, tout comme la liberté de la presse. "Il faut savoir faire une lecture concrète des situations. Il y a quinze ans, couper un signal pouvait avoir un impact. L'information a pris aujourd'hui une nouvelle tournure. Chacun est son propre patron de presse. L'audimat a augmenté. Ils ont donc fait quelque part la publicité d'un groupe qui mérite d'être soutenu et appuyé. Il y a eu des alternances répétées, parce que Walfadjri a joué un rôle important. Sidy n'est plus là, mais son esprit, l'idéal pour lequel il s'est battu, le combat qu'il menait pour la liberté tout simplement, est très actuel à Walf. La structure peut tituber, mais ne tombera pas. La preuve, vous avez tenu ces sept jours, parce que Walfadjri est au côté des masses populaires», affirme-t-il.
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