De nombreux quotidiens traitent jeudi
en priorité de la réforme des institutions et annoncent que les députés
ont donné leur quitus pour la suppression du Sénat, du Conseil
économique et social et de la vice-présidence, conformément à la volonté
exprimée par les nouvelles autorités.
‘’Le Sénat, le CES et la vice-présidence
supprimés’’, annonce ainsi Le Soleil, qui donne le ton aux autres
quotidiens sur ce sujet. Il évoque dans le même temps la création
envisagée d’un Conseil économique, social et environnemental, en lieu et
place des institutions supprimées.
‘’Comme il fallait s’y attendre, le projet de loi supprimant le Sénat et
le poste de vice-président de la République a été adopté par les
députés en session plénière. Il en est de même pour la création du
Conseil économique, social et environnemental’’, rapporte ce journal.
‘’Le Sénat est mort, vive le Sénat ?’’, s'interroge Sud Quotidien dont
le titre quelque peu énigmatique s’explique par le fait que, selon le
journal, les députés de la majorité n’excluent pas une possible
restauration de cette institution.
Mais la restauration interviendrait ‘’après avoir procédé à des
modifications aussi bien dans le mode de désignation que dans le
fonctionnement conformes aux principes démocratiques’’, écrit Sud
Quotidien, dans ses pages intérieures.
‘’Les députés enterrent le Sénat et promettent sa résurrection’’,
indique également Walfadjri. ‘’On ne serait pas surpris si, dans un an
ou plus, le chef de l’Etat (Macky Sall) ressuscitait le Sénat’’, relève
l’aîné des quotidiens du groupe Walfadjri.
‘’Les députés ont voté hier pour sa suppression, mais cette suspension
est provisoire car la Chambre haute renaîtra bientôt de ses cendres’’,
écrit Walfadjri qui affiche : ‘’Une mort…provisoire du Sénat’’.
D’autres journaux se font l’écho des remous notés au sein du monde
sénégalais du football, suite à la défaire concédée par les Lions à
Abidjan où ils ont été battus (2-4) devant les Eléphants de Côte
d’Ivoire, pour le compte du dernier tour des éliminatoires de la CAN
2013.
A la une de L’Observateur, le président de la Fédération sénégalaise de
football (FSF), Me Augustin Senghor, assure que malgré cette défaite,
l’entraîneur national Joseph Koto ‘’a toute la confiance’’ de l’instance
chargée de la gestion du football.
Cette mise au point de Me Senghor s’impose alors que le sélectionneur
national fait l’objet de critiques de joueurs et de certains franges de
l’opinion. ‘’Nous trouverons les voies et moyens de battre la Côte
d’Ivoire’’, lors du match retour, assure-t-il par ailleurs.
Walf Sports s’intéresse justement au même sujet et suivant un même
angle. ‘’Les héros d’Abidjan face au match retour’’, affiche le
quotidien spécialisé en rappelant que seuls quelques joueurs ‘’ont
survécu au naufrage et se sont bien positionnés par rapport à la
concurrence qui règne en équipe nationale’’.
‘’Si un espoir de qualification repose encore sur le match retour contre
la Côte d’Ivoire, le 13 octobre’’, cinq joueurs (Ousmane Mané, Papiss
Demba Cissé, Idrissa Gana Guèye, Cheikh Kouyaté et Lamine Sané) ‘’sont
appelés à jouer un rôle de premier plan’’, écrit Walf Sports.
‘’On a besoin de sérénité’’, de toutes les manières, souligne
l’entraîneur national Joseph koto cits à sa Une par Stades. Selon ce
journal, Koto ‘’n’a pas perdu le moral’’, en dépit de la défaite
concédée par son équipe à Abidjan.
Pour le reste, Le Populaire annonce ‘’le clash’’ entre Bathélémy Dias et
Malick Noël Seck, deux figures dirigeantes des jeunesses socialistes
qui ‘’ont failli se battre à la Maison du PS’’, en marge d’une réunion
des membres de Convergence socialiste, la structure des jeunes de ce
parti.
Walf Grand-place ouvre sur le journaliste Cheikh Yérim Seck, dont le
procès pour viol a été reporté au 19 septembre. ‘’L’ange et le démon’’,
juge ce journal, avant de revenir très largement pour ses lecteurs sur
la première audience de cette affaire finalement renvoyée par le
tribunal des flagrants délits de Dakar.
Selon Libération, l’ancien Premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné
Ndiaye, député du Parti démocratique sénégalais (PDS), ‘’jette de l’eau
sur le feu’’ des relations sénégalo-gambiennes. Il a été reçu, hier
mercredi, ‘’en grandes pompes par Yaya Jammeh qui s’engage à ne plus
exécuter de condamné à mort sénégalais’’, rapporte ce quotidien.
BK/AD
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