La qualification des juniors sénégalais pour la finale du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) est l'un des sujets les plus en exergue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.
"Les juniors en finale !", s'exclame Stades par exemple au sujet de cette qualification. "Ils l'ont fait !", renchérit Waa Sports, les deux quotidiens sportifs semblant donner le ton aux autres sur cette question.
"Le rêve continue pour les juniors sénégalais qui se sont qualifiés pour la finale du Championnat d'Afrique U20 en écartant le Mali en demi-finale hier (jeudi) à Léopold Senghor (2-1). Des Aiglons déplumés par un doublé de Moussa Koné qui permet au Sénégal de retrouver le Nigeria en finale, dimanche", rapporte Stades.
"En se qualifiant hier pour la finale du CHAN U20 devant le Mali (2-1), les Lionceaux égalent leurs aînés de 2002, qui étaient jusqu'ici les seuls à disputer une finale de Coupe d'Afrique", écrit Waa Sports. "Qualification historique en finale des Lionceaux", affiche le quotidien national Le Soleil.
"Les Lions réalisent un exploit historique", renchérit Direct Info. "Exploit historique du Sénégal qui accède en finale", selon Le Populaire, qui reprend à quelques morts près la formule de Direct Info. "Une grande première pour les Lionceaux", souligne Le Témoin quotidien.
Les joueurs de l'entraîneur Joseph Koto "entrent dans l'histoire de la petite catégorie au Sénégal" à partir de cette qualification, note le journal Le Quotidien. Contre le Nigeria, dimanche, "ils s'offrent une occasion de prendre leur revanche, mais surtout d'offrir au Sénégal son premier trophée continental", écrit ce journal.
Le Nigeria avait battu le Sénégal, 3-1, en ouverture du Championnat d'Afrique des nations des moins de 20 ans. "Dimanche prochain, au stade Léopold Sédar Senghor, les Lionceaux comptent battre le Nigeria pour remporter le trophée continental", indique Walfadjri.
Ce journal se fait l'écho de déclarations du sélectionneur sénégalais Joseph Koto, selon qui le Sénégal "a besoin de remporter un trophée continental".
Pour le reste, prime semble demeurer à la politique, avec l'ancien président Abdoulaye Wade qui "bat le rappel des troupes" (Walfadjri), en perspective du verdict que la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) doit rendre dans le procès de son fils et ex-ministre Karim Wade.
Karim Wade est poursuivi pour enrichissement illicite portant sur un patrimoine évalué à 117 milliards de francs CFA, parmi d'autres délits présumés. Il doit être fixé sur son sort le 23 mars prochain, date à laquelle la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) compte rendre son verdict dans cette affaire.
"S'ils respectent à la lettre le programme de leur journée du 23 mars, tout porte à croire que l'Etat n'aura pas à se faire de souci sur d'éventuels troubles à l'ordre public. En effet, Wade et ses militants ont juste appelé à un vaste rassemblement devant la CREI où le pape du SOPI commentera lui-même le verdict de la Cour", écrit Walfadjri.
"Je n'ai pas l'intention de brûler le pays", affirme l'ancien président de la République dans des propos relayés par le quotidien La Tribune. "Je suis prêt à riposter, si on me provoque", ajout-t-il toutefois à la Une du même journal. "Me Wade menace, ses alliés tempèrent", note par ailleurs le quotidien L'As.
Il reste que le Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de Me Wade, "demande à ses militants et sympathisants de se +présenter massivement dès les premières heures du matin à l'ouverture de l'audience de jugement de Karim Wade, devant la CREI, au palais de Justice de Dakar (..)", pour entendre le verdict de la Cour, annonce le quotidien Le Populaire.
Direct Info signale que policiers et gendarmes sont déjà réquisitionnés. "Au sommet de l'Etat, l'on ne néglige aucun détail dans les dispositions prises pour assurer la sécurité des biens et des personnes (…). Une stratégie d'attaque est mise en place pour neutraliser tous les potentiels fauteurs de trouble", si l'on en croit le quotidien L'Observateur.
"S'il y a trouble, l'Etat aura failli", prévient Abou Abel Thiam, un responsable de l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir), étant entendu que d'ores et déjà, la banlieue dakaroise "refuse la violence", selon la formule du quotidien Enquête).
Le journal donne la parole à des populations de cette partie de la capitale où des personnes soupçonnées de planifier des actes de vandalisme, ont été arrêtées. ''Le Sénégal ne se limite pas au verdict du 23 mars", disent certains habitants de la banlieue dakaroise interrogés par Enquête.
BK
0 Commentaires
Participer à la Discussion