Les
sujets politiques s'imposent de plus en plus aux quotidiens, en lien la
plupart du temps avec la question des prochaines élections locales
normalement prévues en mars 2014.
Direct Info revient sur le malaise
supposé au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar regroupant les
partis membres de la majorité présidentielle. "Nécessité d'une
redistribution des cartes", affiche le journal, évoquant une "guéguerre"
entre ces deux parties.
Le journal signale ainsi que le parti Rewmi de l'ancien Premier ministre
Idrissa Seck refuse la médiation que comptait entamer Landing Savané
pour accorder les positions de cette formation à celles de l'Alliance
pour la République, le parti présidentiel.
"Le secrétaire général de l'APR sait pertinemment que cette situation
n'est que le côté visible de l’iceberg. Bennoo Bokk Yaakaar n’est pas un
parti politique, c’est une coalition. Ses leaders ont été (simplement)
dans l’obligation de soutenir le candidat le mieux placé au premier tour
de la (dernière) présidentielle" de février-mars, explique Direct Info
Cependant, ajoute la même publication, cela "ne veut nullement dire
qu’ils vont jusqu’à la fin du mandat (de Macky Sall), continuer à se
sacrifier et à sacrifier l’avenir de leur parti en restant comptables
d’un passif politique que traduit un malaise social".
"Ce sentiment de désamour qui commence à vicier les relations entre
(Rewmi et l’APR) risque de se propager aux autres formations alliées de
la mouvance présidentielle", prédit par ailleurs le journal, en faisant
remarquer cependant qu’au même moment, des responsables politiques
tentent de trouver une solution de sortie de crise.
Même si rien ne semble gagné de ce point de vue. D'où la manchette (La
médiation mort-née de Landing (Savané)" du quotidien Walfadjri. "La
médiation offerte par Landing Savané pour éviter le divorce entre Rewmi
et l’APR et une éventuelle implosion de Bennoo Bokk Yaakaar, n’a pas
trouvé écho favorable du côté de Idrissa Seck et son camp", écrit-il.
"Les rewmistes rejettent la médiation estimant qu’il n’y a pas de
conflit entre les deux partis membres de la mouvance présidentielle",
ajoute le journal, citant le député Thierno Bocoum. ‘’Rewmi n’est en
conflit avec personne. Macky Sall et Idrissa Seck communiquent
toujours’’, assure ce responsable rewmiste.
Mais si l’on en croit l’Office, les difficultés pourraient venir
d’ailleurs, à la faveur notamment des prochaines élections locales
prévues normalement en mars prochain. "La menace socialiste", affiche
ainsi le quotidien L’Office, illustrant ce titre d’une photo du
secrétaire général du Parti socialiste (PS) sénégalais, Ousmane Tanor
Dieng.
De fait, ce journal se fait ainsi l’écho d’une sortie des jeunes
socialistes mettant en garde la coalition Bennoo Bokk Yaakaar de la
majorité présidentielle qui ont dénoncé, au cours d’un forum, "la loi
sur la parité, qu’ils jugent aberrante".
Pendant ce temps, lors d’une rencontre au palais de la République, le
président ‘’Macky Sall somme ses directeurs généraux d’occuper le
terrain’’ en perspective de ces consultations électorales à venir,
rapporte le quotidien L’Observateur. ‘’Qui perd sa localité, perd son
poste’’, aurait dit le chef de l’Etat s’adressant à ces responsables,
selon le quotidien du groupe Futurs médias.
Le Quotidien fait état d’un ‘’scandale’’ autour d’un marché de 72
millions de francs CFA du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
‘’C’est un marché de produits phytosanitaires d’une valeur de 71
millions de francs CFA, commandés par le ministère de la Santé et livrés
au Service national d’hygiène, qui a été substitué’’, rapporte le
journal.
‘’La somme en jeu est de 41 millions qui constituent la valeur des
produits commandés. Mais jamais livrés’’, précise le journal du groupe
Avenir Communication, titrant : ‘’Le ministère de la Santé éclaboussé
par des produits phytosanitaires’’.
‘’La bamboula au Port autonome de Dakar’’, rapporte également La
Tribune, relayant les récriminations de cadres de cette structure contre
leur directeur général, Cheikh Kanté. Ils affirment que M. Kanté ‘’gère
la société de manière +cavalière avec des dépenses inutiles+’’ et
‘’interpellent (à ce sujet) le président Macky Sall qui prône une
+gouvernance vertueuse+’’
Le Soleil annonce qu’un prix plafond de 20.000 francs CFA a été fixé
pour le sac de farine de 50 kg de farine, se faisant l’écho d’une
décision du dernier Conseil des ministres, tenu la veille au palais de
la République, sous la présidence du chef de l’Etat Macky Sall.
‘’L’Etat coupe la poire en deux’’, souligne Sud Quotidien sur le même
sujet. ‘’Les meuniers avaient hissé le sac de farine à 20.600 francs
CFA, les boulangers réclamaient un prix de 18.900 francs CFA. Mais le
prix du sac de farine ne pourra désormais excéder 20.000 francs CFA.
Ainsi en a décidé le gouvernement de Abdoul Mbaye’’, rapporte le
journal.
‘’La cloche sonne pour Habré’’, relève pour sa part le quotidien
Enquête, annonçant l’ouverture des chambres africaines extraordinaires
devant juger l’ancien président tchadien à Dakar. Pour ce faire, il est
annoncé un budget de 6,5 milliards de francs CFA, selon ce journal.
‘’Le compte à rebours commence aujourd’hui pour l’ex-président tchadien
Hissène Habré. C’est aujourd’hui que les activités des Chambres
africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises vont
démarrer’’, signale Enquête.
BK
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