Les quotidiens traitent vendredi de
divers sujets d’actualité, dont la condamnation du lutteur Eumeu Sène,
dans une affaire l’opposant au promoteur Luc Nicolaï, un sujet évoqué à
côté d'autres points de l’actualité relevant de la demande sociale et de
la politique.
Eumeu
Sène a été condamné à payer à Luc Nicolaï 22 millions de francs CFA pour
une avance pour un combat qu’il a au final refusé de disputer. Le
lutteur nie avoir encaissé la somme qui aurait été récupéré par son
manager.
‘’Eumeu pris au siège entre Luc et Gaston’’, titre Walf Sports
présentant comme suit le dilemme auquel fait face ce lutteur : ‘’Comment
payer 22 millions à Luc et remplir les contrats signés avec Gaston’’.
Eumeu Sène doit à Luc Nicolaï une avance non honorée qu’il doit lui
rembourser, alors que Gaston Mbengue (un autre promoteur) l’attend pour
d’autres contrats à honorer. Tout cela complique l’avenir du leader de
Ty Shinger. Par contre, celui dont il faisait le responsable principal, a
été lavé par la justice’’, analyse le quotidien sportif.
‘’Le juge envoie Eumeu chez Ardo’’, pour dire au tapis, selon Walf Grand
place. Eumeu Sène ‘’a été relaxé pénalement, mais condamné à payer 22
millions de francs CFA au promoteur de lutte de la Petite-Côte. Mais
l’avocat de Eumeu, Me Alassane Cissé, entend interjeter appel et
s’opposer à l’exécution portant sur les 22 millions’’, rapporte ce
journal.
‘’Condamné à payer 22 millions, Eumeu, va faire appel’’, souligne
également Le Populaire. ’’Luc Nicolaï +uppercut+ Eumeu Sène’’
(Walfadjri), ‘’Condamné à payer 22 millions de francs CFA, Eumeu Sène
refuse de lâcher le +nguimb+ de Luc Nicolaï’’ (L’observateur), sont
d’autres titres réservés à ce sujet par les quotidiens.
‘’Macky Sall +trébuche+ sur la demande sociale’’, selon Thiey
L’évènement, notant que le Sénégal ‘’n’est pas encore à l’abri des
troubles sociaux qui ont ébranlé le régime libéral, au point de
provoquer sa chute, lors de la dernière présidentielle de 2012’’.
‘’En effet, malgré les bonnes intentions affichées par le nouveau régime
pour alléger la souffrance des populations, la situation reste
particulièrement angoissante’’, avec notamment la reprise des coupures
d’électricité et les pénuries d’eau dans certaines localités de la
capitale, ajoute ce quotidien. Des choses qui contribuent à attiser
‘’petit à petit, la colère du Sénégalais lambda’’, souligne Thiey
L’évènement.
Or, dans le même temps, le gouvernement s’offre ‘’720 heures de
sinécure’’, relève Sud Quotidien via sa manchette consacrée aux vacances
gouvernementales. ‘’Les urgences peuvent attendre, le temps que des
ministres retrouvent leurs bonnes habitudes d’avant leur entrée dans un
gouvernement’’, écrit le commentateur de Sud Quotidien.
‘’Des discours pour le changement, le pays en a été abreuvé depuis
l’entrée en fonction de Macky Sall, président de la République. Des
actions dans le sens annoncé, les ménages attendent encore. Et pour ne
rien arranger s’agissant de la crédibilisation du discours présidentiel,
voilà que l’électricité recommence à manquer sur des heures pendant des
jours’’, ajoute-t-il.
‘’Pas de retour des délestages’’, assure Le Soleil, citant la Senelec,
la société publique chargée de la distribution de l’énergie électrique.
98% de la consommation sont couverts, assure-t-elle, soulignant que les
manquements notés ces derniers jours dans la fourniture de l’énergie
électrique s’expliquent par la panne de deux installations, privant
ainsi le réseau de 75 mégawatts.
Mais cela dit, les chantiers ne devraient pas manquer, sinon pour le
gouvernement, du moins pour ce qui concerne le fonctionnement des
institutions parlementaires. ‘’Ça tire dans tous les sens’’ à
l’Assemblée nationale, affiche ainsi Walfadjri.
‘’Considérant que la composition du bureau de la douzième législature ne
respecte pas la parité, Modou Diagne Fada’’, le président du groupe
parlementaire de l’opposition, ‘’va saisir la Cour suprême pour
invalider le bureau’’, rapporte le journal, annonçant par ailleurs que
le député El Hadj Diouf veut introduire une proposition de loi pour la
suppression de la parité.
‘’La première patate chaude pour (Moustapha) Niasse’’, le président de
l’Assemblée nationale, juge Rewmi quotidien ouvrant sur cette initiative
de Me El Hadj Diouf, qu’il cite. ‘’Cette loi (sur la parité) est une
pure fumisterie, doublée d’une escroquerie politique de l’ancien parti
au pouvoir’’.
L’AS ouvre sur les affaires et revient sur le placement sous mandant de
dépôt de Baïla Wane, ancien directeur général de la Loterie nationale
sénégalaise (LONASE), et d’Ibrahima Condetto Niang, ex-PCA de cette
société des jeux. Alioune Diop, qui représentait la Présidence au sein
du Conseil d’administration, ‘’risque de les rejoindre à (la Maison
d’arrêt et de correction de) Reubeuss, selon cette publication.
‘’Ce qui fait tilt, c’est que parmi les sept chefs d’inculpation, tous
aussi lourds les uns que les autres, le juge d’instruction a visé
l’association de malfaiteurs, l’abus de biens sociaux et la
corruption’’, rapporte L’AS.
‘’De lourdes charges pèsent sur Baïla Wane et Condetto Niang’’, confirme
Direct Info. ‘’BMW (Baïla Mamadou Wane) rentre au garage de Reubeuss’’,
renchérit Le Quotidien. Ils sont inculpés de détournements de deniers
publics, association de malfaiteurs, faux et usage de faux’’, note
encore Le Quotidien.
A en croire Libération, Karim Wade, le fils du prédécesseur de Macky
Sall Abdoulaye Wade, serait dans le viseur de la Cour de répression de
l’enrichissement illicite. ‘’Le procureur spécial lui donne dix jours
pour prouver l’origine licite de ses biens’’, indique le journal.
BK
1 Commentaires
Gaston La Gaffe
En Août, 2012 (09:22 AM)Participer à la Discussion