Signe de la tension prévalant à Courrier international (Groupe Le Monde), une violente altercation vient d'opposer Caroline Marcelin, chargée de la rubrique France, à Ousmane Ndiaye, responsable des pages Afrique et par ailleurs délégué syndical. S’en est suivi un arrêt maladie pour les deux salariés, ainsi qu'une mise à pied de deux jours (les 4 et 11 février) pour le journaliste sénégalais, sur lequel pèse une menace de licenciement.
Jugeant cette sanction "inédite" dans l’histoire de l'hebdomadaire, l’intersyndicale a aussitôt exigé son retrait dans une note du 28 janvier, rapporte la Lettre du Continent parcouru par piccmi.com. Cette intersyndicale a par ailleurs fait état de plusieurs incidents similaires en 2014, révélateurs, à ses yeux, "de dysfonctionnements dans l’entreprise et d’un malaise profond". La direction du Groupe Le Monde a choisi de ne pas évoquer l’affaire Ousmane Ndiaye lors du comité d’entreprise du 29 janvier.
4 Commentaires
Une Femme!
En Février, 2015 (08:33 AM)Véridicité;
En Février, 2015 (08:51 AM)Africa N° 1
En Février, 2015 (09:44 AM)Par webmaster, le 30 avril 2012
Dans un contexte où la probité, la valeur, la raison d’être même des journalistes est de plus en plus questionnée, la parole d’un homme qui a découvert sa vocation pour l’information et a fait carrière sur le continent apporte une forme d’espoir. Aigres-doux comme du bissap, mais tout aussi rafraichissants et vivifiants, la poésie en plus, les mots du responsable du service Afrique de Courrier International Ousmane Ndiaye nous mènent de son Sénégal natal au siège de Courrier, sur un chemin de liberté, de penser comme d’être, insufflée quasiment depuis le berceau. Mondialisé dans sa chair, avec le mouvement comme identité, qu’il soit géographique ou culturel, avant même d’avoir intégré une école de journalisme, Ousmane Ndiaye était prêt à embrasser un métier qui est avant tout un rapport au monde. Sa personnalité fait le reste : très clairement attaché au continent sans être afroptimiste béat, conscient de sa chance (jeune, cadre, dans un media français prestigieux) sans être muselé par la reconnaissance, l’homme est symbolique d’une certaine catégorie de jeunes africains : avoir été nourri tout jeune et à satiété de la culture de ses ancêtres protège de tout conflit de loyauté et évite d’avoir à (se) prouver une humanité historiquement déniée. Y a pas que Harry Roselmack dans la vie, il y a Ousmane Ndiaye aussi.
Xxx
En Février, 2015 (13:30 PM)Participer à la Discussion