Condamné à 5 ans de prison ferme par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei), Bibo Bourgi est en liberté pour “raison médicale”. Mais il est toujours interdit de sortir du territoire national.
Selon “Libération”, la semaine dernière, le Procureur spécial près la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei), Cheikh Tidiane Mara, a reçu des informations selon lesquelles, il a quitté le territoire national en passant entre les mailles de la sécurité de l'aéroport. Le Procureur spécial est alors monté au créneau pour joindre les autorités aéroportuaires. La police de l'air et des frontières a ainsi été mobilisée pendant un bon moment et la Section de recherches de la gendarmerie alertée, d'autant plus, note “Libération”, les informations faisaient également état de la fuite de Pape Diassé, lui aussi condamné, mais en liberté pour “raison médicale”.
C'est à la suite de plusieurs vérifications que le parquet spéciale s'est rendu compte qu'aussi bien Bibo Bourgi que Pape Abdou Diassé sont bien au Sénégal. Ils sont surveillés comme du lait sur le feu.
23 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (08:00 AM)Anonyme Dossou
En Septembre, 2015 (08:08 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (08:10 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (08:12 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (08:13 AM)un senegalais sourd muet qui etait soupconné de traffic de drogue a été puni, tragiquement victimisé, au dela des requis legaux.
le senegalais taximan qui a fait preuve d indiscipline et d incivisme est en prison.
alors que
ce senegalais, mr bibo, qui a pu se payer des avocats et des prétendus medecins, qui a été condamné pour vol de centaines de milliards, un acte de trahison, cet homme est libre....a quoi sert le pavillon medical de la prison?
quelle justice lache!
Roger
En Septembre, 2015 (08:24 AM)C’est un camouflet dont les autorités sénégalaises se seraient bien passées. Dansun avis adopté lors de sa 72e session, du 20 au 29 avril (voir ci-dessous), le Groupe de travail sur la détention arbitraire, un organisme placé sous la tutelle du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a estimé "arbitraire" la privation de liberté dont fait l’objet Karim Wade, détenu à Dakar depuis avril 2013 pour enrichissement illicite. En conséquence, l’instance onusienne "demande au Gouvernement de la République du Sénégal de prendre les mesures nécessaires pour remédier au préjudice subi, en prévoyant une réparation intégrale" au bénéfice de l’ancien "ministre du Ciel et de la Terre".
Dans ce document de neuf pages, le Groupe de travail reproduit la litanie des manquements dénoncés depuis 2012 par la défense de Karim Wade, mais aussi par les principales organisations sénégalaises de défense des droits de l’homme. En ligne de mire : la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), une juridiction d’exception demeurée en sommeil pendant près de trente ans avant d’être ressortie du grenier par Macky Sall au lendemain de son élection. Faute d’avoir dépoussiéré ses statuts d’un autre âge, qui consacrent le renversement de la charge de la preuve, contournent le privilège de juridiction censé bénéficier aux anciens ministres et ne prévoient pas de double degré de juridiction, le gouvernement sénégalais est donc aujourd’hui épinglé pour "détention arbitraire", telle une vulgaire république bananière.
"Violation du droit international"
Parmi les griefs retenus par le Groupe de travail, qui avait été saisi par les avocats de Karim Wade : la durée abusive de sa détention préventive (23 mois entre son incarcération et le prononcé du jugement), en violation des textes sénégalais, de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ou encore de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ; des éléments constitutifs d’une violation de la présomption d’innocence de Karim Wade ; la rupture de l’égalité de traitement entre les prévenus (dont la majeure partie avait bénéficié d’une mise en liberté sous contrôle judiciaire).
Sur les cinq catégories de manquements susceptibles de constituer une détention arbitraire, le Groupe de travail en retient deux (les catégories I et III) : l’impossibilité "d’invoquer une base légale qui la justifie" et "l’inobservation, totale ou partielle, des normes internationales relatives au droit à un procès équitable”. C’est pourquoi l’instance onusienne "requiert la coopération pleine et entière de la République du Sénégal dans la mise en œuvre de cet avis pour effectivement remédier à une violation du droit international".
Pour le gouvernement sénégalais, qui n’a pas encore réagi officiellement, la pilule sera dure à avaler. Apres avoir fait de l’affaire Karim Wade le dossier emblématique de la "traque aux bien mal acquis", celui-ci a en effet accumulé les critiques face à une procédure bancale, à des accusations d’enrichissement illicite insuffisamment étayées et à un procès entaché d’anomalies. Un malheur n’arrivant jamais seul, la justice sénégalaise avait rendu la semaine dernière une décision de relaxe générale à l’encontre de l’ancienne sénatrice du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Aïda Ndiongue, qui était poursuivie, avec trois co-prévenus, pour escroquerie et détournement de deniers publics. Un blanchiment inattendu qui a provoqué l’indignation du Ministère public et du parti présidentiel, l’Alliance pour la République (APR).
Énième désaveu
L’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire n’est pourtant que le énième désaveu en date auquel est soumis la CREI, une juridiction qui, au-delà de la garde rapprochée du président Macky Sall, fait depuis plusieurs mois l’unanimité contre elle. En février 2013 déjà, la Cour de justice de la Cédéao avait rendu un arrêt remettant en cause le contournement par la CREI du privilège de juridiction, qui prévoit qu’un ancien ministre doive comparaître devant la Haute Cour de justice. Sollicité en juin 2014 par le Groupe de travail, le gouvernement sénégalais, qui disposait de deux mois pour faire connaître ses observations, a répondu hors-délais.
"Cette décision implique la remise en liberté de notre client, affirme Mohamed Seydou Diagne, l’un des avocats de Karim Wade. Le Groupe de travail se référant à l’absence de base légale de son deuxième mandat de dépôt [en octobre 2013] et à l’inobservation du droit à un procès équitable, il ne fait pas de distinguo entre la période de détention provisoire et la peine de 6 ans de prison à laquelle Karim Wade a été condamné en mars." Dans son article 7, rappelle en outre l’avocat, le Statut de Rome, instituant la Cour pénale internationale, qualifie "l’emprisonnement […] en violation des dispositions fondamentales du droit international" de crime contre l’humanité.
Jam215
En Septembre, 2015 (08:29 AM)Onditout
En Septembre, 2015 (09:00 AM)SAUF si vous êtes un SUPER SENEGALAIS d'ORIGINE LIBANAISE !!!
Et dans ce cas vous êtes d'abord en résidence dans des suites en clinique et ensuite vous rentrez à la maison ! Mais vous êtes condamné !!!
Ah !!!! L'ARGENT !!!!!!
Tcheyyy
En Septembre, 2015 (09:09 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (10:31 AM)tot ou tard tu paiera personne n est eternel mr dioum personne
dans 5 ou 1à ans tu paieras et apres allah s occupera de toi comme il faut
@9
En Septembre, 2015 (10:43 AM)Le p'tin de talibé d'origine indéterminée qui monte des combats de luttes et connait bien la coco ça ne t"empêche pas de dormir qu'il hume l'air de Mbour ?
La came c'est la mort...
Et l'autre qui a incendié et qui est dehors tu en dis quoi...?
Le fils du sculpteur lui par contre est au trou : peux tu me dresser son arbre hénéalofique ?
Le zouaves dont les talibés ont enterré vivants 2 compatriotes il fait son jogging sur l'ancienne piste...
LES ORIGINES T'EM..ERDENT ..................
Anonyme
En Septembre, 2015 (11:12 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (11:29 AM)Hm1
En Septembre, 2015 (13:18 PM)Hm1
En Septembre, 2015 (13:22 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (13:30 PM)Hm1
En Septembre, 2015 (13:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (13:39 PM)Hm1
En Septembre, 2015 (14:08 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (16:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (17:51 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:07 PM)Regardez comment ils minimisent cette histoire. On dit qu'on regrette et on passe a autre chose. Voila ce qui va detruire ce pays. Je veux savoir qui a ete a l'origine de ce retard et pourquoi. Que le responsable soit idenfie et sanctionne. C'est comme cela que les nations qui se respectent fonctionnent....!!!!!!!!!!!! Toujours la meme chose, Ils ne disent meme pas ce qui a ete a l'origine de ce retard et pourquoi nos Lions ont poiraute a l'aeroport de Tunis comme des malpropres. Comment ce fait-il qu'ils n'ont pas pu manger ce qu'ils voulaient... Mais enfin , on est dans une nation ou une foutoire!!!!!!!...Ils nous font toujours hontent ces dirigants quelqu'ils soient. Qu'ils soient diplomates, ministres, deputes; vous n'avaient meme pas honte. Il n'y a que les titres et l'argent qui vous interessent. Pour une competition prevu depuis plus un an vous revenaient nous dire qu'il y'a du retard...vous servaient a quoi alors si vous n'etes pas capables de faire de la prevision pour une broutille aussi simple. Meme un garcon de dix ans peut gerer une chose pareille. Mais vous , vous gerez vos poches d'abord et on verra pour le reste, c'est a dire l'essentiel. J'ai envie de pleurer quand j'entend parler "d'une administration competente". Competente en quoi? Vous revez ou vous savez ce qui se passe mais vous etes tous des laches....Nous sommes dans un foutoir, vous le confirmez....Je crois que chacun dois prendre sa part du gateau qu'est le Senegal quitte a entrainer une guerre civile ...que chacun prenne de force ou par malice ce qu'il peut bien prendre et dissoudre la nation et declarer faillite.
Lamine D
Looketaligmail.com
Anonyme
En Septembre, 2015 (18:12 PM)Participer à la Discussion