Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Me Sidiki Kaba, a procédé hier à l’inauguration du quartier des mineurs de la Maison d’arrêt et de correction de Thiès, construit par l’Ong « Pour le sourire de l’enfant ».
La maison d’arrêt et de correction de Thiès a un nouveau quartier des mineurs.
Une infrastructure qui va contribuer, selon le ministre de la Justice, Garde des sceaux, qui procédait hier à son inauguration, à la réalisation des objectifs pénitentiaires définis par le gouvernement en matière de prise en charge des mineurs en conflit avec la loi. Il s’agit de leur séparation d’avec les détenus majeurs, afin de leur assurer une assistance éducative adaptée à leur état, en vue de leur resocialisation par des mécanismes de réhabilitation adaptés.
En effet, explique le patron de la Justice, le gouvernement fait sienne la préoccupation de prendre en charge et de protéger les enfants en général et ceux en situation de vulnérabilité et de risque en particulier.
« Cela s’est traduit par la définition d’une stratégie nationale de protection de l’enfant et la réforme des textes législatifs, notamment le Code pénal et le Code de procédure pénale pour les mettre en adéquation avec nos engagements internationaux en matière de protection des droits de l’enfant.» Et de poursuivre, pour dire que le Sénégal, depuis son accession à l’indépendance, a fait le choix d’adopter un système juridique fondé sur l’Etat de droit. Un choix qui implique que notre système pénitentiaire soit basé sur le respect des droits humains. «Le Président Macky Sall a, dès son accession à la magistrature suprême, entrepris un important programme de réhabilitation des établissements pénitentiaires ainsi que la construction de nouvelles prisons, dont une de 1 500 places à Sébikotane, afin que toute personnes privée de liberté soit traitée avec humanisme et le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.»
Un impératif du respect de la dignité humaine en détention qui s’accommode mal, selon Me Kaba, à la cartographie pénitentiaire actuelle. Ainsi convoquera-t-il l’histoire pour dire que les prisons du Sénégal datent de l’époque coloniale. «Depuis, aucune prison n’a été construite au Sénégal.» Ainsi donc, pour le ministre de la justice, «ces efforts en vue d’humaniser les conditions de détention des personnes privées de liberté ne se limitent pas aux infrastructures, ils sont aussi d’ordre fonctionnel tant qu’ils induisent l’institution de bonnes pratiques». A ce titre, fera-t-il savoir, « la ville de Thiès constitue un véritable laboratoire en ce qui concerne notamment la prise en charge des mineurs en danger ou en conflit avec la loi. L’ouverture d’esprit des acteurs institutionnels que sont les magistrats en charge du Tribunal pour enfants et les agents de l’administration pénitentiaire, a permis la mise en œuvre d’une expérience originale pilotée par « l’Association pour le sourire d’un enfant» en matière de justice réparatrice, à travers la pratique de l’escrime.
C’est à cette même association et à l’ambassade de Suisse au Sénégal que nous devons d’ailleurs la réception de ce joyau à vocation hautement social et humanitaire que constitue le carré des mineurs de la Maison d’arrêt et de correction de la ville de Thiès ».
nfniang@lequotidien.sn
La maison d’arrêt et de correction de Thiès a un nouveau quartier des mineurs.
Une infrastructure qui va contribuer, selon le ministre de la Justice, Garde des sceaux, qui procédait hier à son inauguration, à la réalisation des objectifs pénitentiaires définis par le gouvernement en matière de prise en charge des mineurs en conflit avec la loi. Il s’agit de leur séparation d’avec les détenus majeurs, afin de leur assurer une assistance éducative adaptée à leur état, en vue de leur resocialisation par des mécanismes de réhabilitation adaptés.
En effet, explique le patron de la Justice, le gouvernement fait sienne la préoccupation de prendre en charge et de protéger les enfants en général et ceux en situation de vulnérabilité et de risque en particulier.
« Cela s’est traduit par la définition d’une stratégie nationale de protection de l’enfant et la réforme des textes législatifs, notamment le Code pénal et le Code de procédure pénale pour les mettre en adéquation avec nos engagements internationaux en matière de protection des droits de l’enfant.» Et de poursuivre, pour dire que le Sénégal, depuis son accession à l’indépendance, a fait le choix d’adopter un système juridique fondé sur l’Etat de droit. Un choix qui implique que notre système pénitentiaire soit basé sur le respect des droits humains. «Le Président Macky Sall a, dès son accession à la magistrature suprême, entrepris un important programme de réhabilitation des établissements pénitentiaires ainsi que la construction de nouvelles prisons, dont une de 1 500 places à Sébikotane, afin que toute personnes privée de liberté soit traitée avec humanisme et le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.»
Un impératif du respect de la dignité humaine en détention qui s’accommode mal, selon Me Kaba, à la cartographie pénitentiaire actuelle. Ainsi convoquera-t-il l’histoire pour dire que les prisons du Sénégal datent de l’époque coloniale. «Depuis, aucune prison n’a été construite au Sénégal.» Ainsi donc, pour le ministre de la justice, «ces efforts en vue d’humaniser les conditions de détention des personnes privées de liberté ne se limitent pas aux infrastructures, ils sont aussi d’ordre fonctionnel tant qu’ils induisent l’institution de bonnes pratiques». A ce titre, fera-t-il savoir, « la ville de Thiès constitue un véritable laboratoire en ce qui concerne notamment la prise en charge des mineurs en danger ou en conflit avec la loi. L’ouverture d’esprit des acteurs institutionnels que sont les magistrats en charge du Tribunal pour enfants et les agents de l’administration pénitentiaire, a permis la mise en œuvre d’une expérience originale pilotée par « l’Association pour le sourire d’un enfant» en matière de justice réparatrice, à travers la pratique de l’escrime.
C’est à cette même association et à l’ambassade de Suisse au Sénégal que nous devons d’ailleurs la réception de ce joyau à vocation hautement social et humanitaire que constitue le carré des mineurs de la Maison d’arrêt et de correction de la ville de Thiès ».
nfniang@lequotidien.sn
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (20:08 PM)Aubergemariejose.com
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