Son dossier n’a pas encore connu son épilogue mais l’activiste Guy Marius Sagna continue ses sorties fracassantes à l’endroit du régime en place. Ceci, depuis sa mise en liberté provisoire par le Doyen des juges d’instruction, ce vendredi dans l’affaire de fausse alerte au terrorisme pour laquelle il a été placé sous mandat de dépôt depuis le 19 juillet dernier. En effet, le membre de Frapp-France dégage n’a pas perdu du temps pour appuyer sur l’accélérateur. Lui-même l’a confirmé, ce lundi, lors d’une conférence de presse organisée par le Collectif pour la libération de Guy Marius Sagna.
«Mon emprisonnement ne me fait pas peur. La lutte va se poursuivre jusqu’au bout. Il n’est nullement question pour moi d’être en retraite sur les activités citoyennes que nous menons ou de prendre des vacances. Il n’est nullement question pour moi d’accepter ce musellement que l’on voudrait me voir observer », a-t-il déclaré au cours de ce face-à-face avec les journalistes. Auparavant, l’activiste a été l’invité dans une émission d’une radio de la place où il a fait de graves révélations. Et ses sorties se poursuivent de jour en jour.
Le risque qu’encourrait Guy Marius Sagna s’il était sous contrôle judiciaire
Ses déclarations peuvent-elles avoir des répercussions sur sa procédure en cours ? Un magistrat du parquet explique : « En fait, il y a la liberté sous contrôle judiciaire et la mise en liberté provisoire totale. Si la liberté provisoire a été accordée avec des interdits comme ce fut le cas avec l’affaire Cheikh Béthio Thioune, il peut encourir un risque qu’est celui de son placement sous mandat de dépôt à nouveau.
Dans ce cas, il aurait violé les obligations qui découlent de la liberté accordée sous contrôle judiciaire ». Avant d’avancer : « Pour l’autre hypothèse, il peut s’exprimer sur tout qu’il veut sauf aborder l’affaire qui le concerne et qui est pendante devant la justice. Et, à ce que je sache, il bénéficie d’une mise en liberté totale. Donc, il use de ses droits et libertés ».
Pour rappel, la liberté provisoire accordée à Cheikh Béthio Thioune, par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, en 2013, dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam, était assortie de confiscation de toutes ses libertés : interdiction de participation ou d’organisation de rassemblements publics, interdiction de sortie du territoire national, dépôt de passeport au greffe de Thiès et contrôle judiciaire. Du coup, le défunt guide des Thiantacônes était « enfermé » dans sa liberté provisoire.
13 Commentaires
Lemou
En Août, 2019 (16:43 PM)Senegalais
En Août, 2019 (17:06 PM)Traore
En Août, 2019 (17:23 PM)Sénégalaise
En Août, 2019 (17:45 PM)Très fière de toi cher frère Patriote, bonne continuation
TU CONNAIS LA RÉPONSE.........................
So, be warned.
Jerry Jefati Shering Touba Khadimou Rasoul.
Inspecteur Colombo
En Août, 2019 (19:04 PM)Deug
En Août, 2019 (22:04 PM)Il est entrain de préparer les gens sur sa prochaine détention,pour mettre en mal les supporters de khalifa Sall et ce fameux journaliste stupide d'une part et notre CHER PRESIDENT MACKY SALL d'autre part mom lafi yalla tek
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