«C’est un nouvel espoir pour toutes les victimes du monde, mais aussi pour la justice (…)
Le procès Habré montre que l’Afrique est décidée à juger d’anciens chefs d’Etat, c’est un signal qui doit rassurer, cela rappelle aussi que nous devons tous ensemble travailler, pour la prévention, de manière à éviter ces crimes internationaux qui nous conduisent à organiser ces procès», déclare le ministre de la Justice en marge de cette rencontre à laquelle ont pris part la présidente de la Cpi, Sylvia Fernandez de Gurmendi, et le procureur de la Cpi, Fatou Bensouda.
A ses interlocuteurs, Sidiki Kaba de rappeler les crimes commis par Hissène Habré au Tchad où une décision de justice l’a déjà condamné à mort. «L’idéal eût été qu’on jugeât Habré devant les populations tchadiennes, mais cela n’est pas possible dans le cas d’espèce, parce que le 8 août 2008, la Cour d’assises de N’Diamena avait a jugé Habré dans une affaire et l’a condamné à mort. Si le Sénégal l’extrade, il sera exécuté. Alors qu’au Sénégal, la peine de mort a été abolie depuis le 10 décembre 2004».
10 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (10:45 AM)Philodof
En Juillet, 2015 (10:46 AM)Yoyo
En Juillet, 2015 (10:58 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (11:08 AM)Les Patriotes attendent sereinement 2017, pour donner le grand coup de balai.
Anonyme
En Juillet, 2015 (11:50 AM)Xeme
En Juillet, 2015 (12:31 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:35 PM)En faisant une lecture rétrospective plus attentive de ce qui s’est réellement passé dans ce pays meurtri par des décennies de guerres civiles et de règne des « chefs de gangs tribaux », nous avons essayé d’élargir notre analyse par rapport à la « malédiction du pétrole » mais surtout à cette lancinante ingérence des occidentaux dans nos affaires intérieures qui est à la base de tous les conflits qui surviennent et se perpétuent dans notre continent. L’opinion publique africaine et internationale doit être enfin édifiée sur les véritables dessous de cette affaire HABRÉ liées ou articulées à d’autres similaires dans lesquelles se posent encore en un immense point d’interrogation et d’indignation, le respect de la souveraineté de nos Etats par un Occident cynique, égoïste et décidément indécrottable dans sa logique hégémonique d’asservissement des pays africains à ses propres intérêts géopolitiques, économiques et stratégiques. Et pour autant qu’il soit regrettable d’opposer dans cette formulation différentielle des peuples égaux en droits et en dignité sur toute la surface du globe terrestre, force est de relever que les Etats, institutions et multinationales de l’Occident en font beaucoup trop pour qu’il en soit ainsi. Le combat pour les Etats-Unis d’Afrique, le développement et la dignité de l’Afrique passe obligatoirement par la dénonciation et l’éradication du « flagrant délit continu et séculaire» d’incidence criminelle et déstabilisatrice et perpétué toujours par les dirigeants des pays occidentaux dans notre continent. Ces derniers dont les principales têtes de file (G.8), faux apôtres de la morale et des droits de l’homme, ont d’ailleurs encore une fois prouvé par leur absence à l’occasion de la dernière Assemblée Générale de la FAO et dans toutes les autres rencontres de la « Communauté Internationale » ou des « Nations Unies », de ces « machins » organiques d’hypocrisie et d’imposture cyclopéennes, qu’elles n’ont rien à cirer de la faim et de l’insécurité humaine multidimensionnelle de plus d’un milliard d’individus ayant le seul tord d’être nés et de vivre dans le tiers monde en général et en Afrique en particulier.
Les cinq (5) milliards d’individus que compte l’Humanité toute entière, n’en peuvent plus de cette logique d’expansion belligérante, prédatrice et d’accaparement des richesses du monde par un petit millier de « conquistadors » consacrés à la tête de puissances politiques, industrielles et financières et qui pensent pouvoir tout soumettre à leurs intérêts sordides. En Afrique depuis les indépendances, cette logique est lisible dans ce « flagrant délit continu et séculaire» dont les causes et effets sont toujours soumis paradoxalement à l’arbitrage des pays occidentaux qui les ont engendrés. La longue liste et les nombreux exemples ne pouvant pas tenir dans les limites de cet article, nous ne citerons que les cas plus récents de la Cote d’Ivoire, de la Guinée Conakry, des deux Congo, du Rwanda, du Tchad, du Soudan et d’autres. Ainsi l’affaire HABRÉ participe donc de la dynamique de cette logique, lui qui a été durant tout son « règne », l’ami et le partenaire des USA et de la France à l’époque du « péril Khadafi » comme d’ailleurs beaucoup d’autres tyrans, dictateurs et génocidaires alliés circonstanciels des occidentaux contre leur propre peuple. Alors que pour la Guinée on entend les « indignations mensongères et menaces absurdes » du français Bernard Kouchner, que pour la République Démocratique du Congo ou le Soudan, la guerre civile s’aggrave des « bons offices » de l’occident, au Sénégal, on tremble de colère devant l’outrecuidance d’une Belgique qui rappelle les génocides Rwandais et Burundais et dont la colonisation pèse encore sur le Congo avec les assassinats de million de personnes dont entre autres Patrice LUMUMBA, d’une minuscule Belgique encore de féodalité « royale » et engluée dans le particularisme ethnique et de langue, qui a le culot de mettre en demeure le Sénégal mon pays, de Juger ou de lui transférer le jugement de Hussein HABRE… avec des menaces de représailles,?
Les Etats, leaders et intellectuels africains devraient avoir honte en ce début du XXIème siècle d’accepter de subir sans réaction cette agression permanente de nos pays et de nos dirigeants par un Occident qui gère et défend ses propres intérêts dans toutes ces « affaires de crimes contre l’humanité » qui semblent n’être imputables qu’aux seuls pays pauvres de notre continent et de quelques îlots européens ou américains. Ainsi dans cette affaire HABRE dont le Sénégal organise le procès suivant la nouvelle loi dite « compétence universelle », nous refusons que notre Pays soit le siège du bucher de cet homme jadis adulé et soutenu par cet Occident aujourd’hui circonstanciellement allié au Régime également criminel d’Idriss DEBY contre le pétrole du Tchad et son alignement à leurs vues et intérêts.
Mon pauvre pays le Sénégal sera entaché à jamais d’une balafre indélébile dans les pages noires de l’histoire du monde. Et pourtant Demain il fera jour pour l’Afrique.
Papa Masséne SECK
Anonyme
En Juillet, 2015 (14:40 PM)Nous continuerons à désespérer de nos supposés intellectuels qui s'arrêtent à si bon chemin dans leurs réflexions, jugements et leur logique? En effet, à ce que je sache, les armes ne se fabriquent, ni se ne se vendent au Tchad? En plus, dans une logique de guerre à reprendre au colonel Khadafi 114000 km carrés de terres Tchadiennes, occupées unilatéralement par la Libye, je ne vois pas quelle attitude, un citoyen honorable devrait-il prendre pour faire valoir ses droits légitimes.
Que reproche-t-on à la France qui a libéré, avec à sa tête le Général De gaulle son territoire face aux hordes nazies qui l'occupaient en 1945?
En temps de guerre, que peut-on faire avec les collaborateurs ou supposés tels, quand la patrie est en danger? Visitez l'histoire de la France de l'épuration que nos "intellectuels" n'ont pas censé ignorer! Qui a osé traduire les dirigeants Algériens, Français pour des "crimes" commis pendant la guerre de "l'Algérie Française"?
Alors, s'essayer d'argumenter de cette chambre honteuse de justice nègre est une usurpation de conscience des Africains que l'on présente pour les plus naïfs de l'espèce humaine. Vouloir magnifier le passage de Macky Sall à la gouvernance Sénégalaise avec des actes qui rabaissent l'homme noir au traître, naïf, et peut être à l'idiot parmi la race humaine est un courage, que seuls les cancres peuvent accepter. A force de croire que les schémas antérieurs "d'éminence grise" ou "d'experts incontournables" prévalent toujours à l'heure du développement d'internet où, l'acquisition des connaissances est plus aisée pour les non ignorants volontaires, contrairement à l'époque des encyclopédies onéreux et volumineux.
Cependant, ces idées "d'intellos" borgnes sont toujours valables pour des cancres, idiots qui s'octroient les services de marchands de la plume ou de l'écriture qu'ils prennent pour des éminences grises.
Il en va de même, pour ceux qui s'attachent les services de saltimbanques, hommes ou femmes qui vocifèrent à leur place, parce qu'ils ne savent pas écrire eux-mêmes quelques lignes de mots pour se faire entendre ou raisonner. D’une Afrique de lutte pour se faire respecter, nous atterrissons dans la déchéance par la paresse intellectuelle en confiant notre destinée à des marchands d’illusions qui alignent les mots, les concepts et occupent des places qu’ils ne méritent pas, sauf pour occuper béatement l’espace médiatique qui leur sert de tremplin pour jouer les stars par l’image ou le nom.
Nous invitons les Africains à profiter de l’explosion de l’internet pour s’instruire davantage, se former, s’éduquer, acquérir des connaissances qui constitueront les armes pour se défendre et se protéger contre les vendeurs d’illusions qui ne valent pas mieux qu’eux.
Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit sans la CREI (Comité des Rancuniers de l’Etat pour l’Injustice).
Moussa Mané, Responsable de la Cellule de Communication Ass-Kaw (Action des Soutiens et de Solidarité à M. Karim WADE et de ses codétenus). www.ass-kaw.org
Dehors Cpi
En Juillet, 2015 (17:25 PM)L’Occident a fini d’user les chaussettes Habré pour siphonner le pétrole tchadien qui coule sans aucun controle , sauf celui de TOTAL France au Cameroun voisin.
Bush père et fils, Nethaniaou, Sharon se pavanent impunément sur les cadavres des musulmans.
Seuls les africains sont jugés par des hommes de justice et de communication payés à coup de milliards non imposables.
Anonyme
En Juillet, 2015 (14:19 PM)Honte à vous.
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