Mamadou Diop, ancien maire de Dakar est décédé, ce lundi à Dakar, à l'âge de 82 ans. Avocat de formation, docteur en droit, ancien gendarme, ancien Secrétaire général de la présidence, ex membre du Conseil économique social et environnemental (Cese), il a consacré toute sa vie à servir l'État. Sa dernière apparition publique remonte, au 10 février 2018, au procès de Khalifa Sall, où il a été entendu à titre de témoin.
"C'est moi qui ai élevé Khalifa Sall. Il n'avait que 17 ans. Khalifa Ababacar Sall était mon adjoint et il a épousé ma fille. On a donc des liens de parentés". Une déclaration qui témoignait de ses liens étroits avec le maire de Dakar.
"J'ai été acteur politique pendant plus de 45 ans. Toutes les actions politiques ont été financées par ces fonds politiques. A l'époque, un arrêté du ministre que je contresignais valait mandat pour le percepteur qui payait", avait-il déclaré pour confirmer l'existence de fonds politiques qui ont valu au maire de Dakar et ses 7 co-prévenus un séjour carcéral.
Devant la barre, son intervention avait été saluée par ses pairs, avocats.
"Depuis 1964, ces fonds existent. On l'affectait au cabinet du maire. Et c'est différent des deniers publics. Les fonds ont existé avant l'avènement de la réglementation des fonds publics. D'ailleurs, j'ai 4 arguments pour prouver que ce sont des fonds politiques, il n'y a pas autre chose", plaidait-il.
"Il y a le décret concernant la caisse d'avance qui ne couvre ni la procédure ni le montant. C'est cette procédure qui est d'ordre politique qui a toujours était utilisée. Les caisses d'avance existent en dehors du maire qui n'en voit même pas la couleur. Les fonds politiques demeurent aujourd'hui. Moi, je l'avoue aujourd'hui, j'ai géré les fonds politiques du président Senghor. Ces fonds sont destinés à ne pas laisser de trace. Je ne me souviens pas du montant que j'ai eu à donner au Président Senghor. Ce sont des fonds politiques", arguait-il pour prouver l'innocence de son ex beau-fils.
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Anonyme
En Mars, 2018 (13:22 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (13:24 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (13:37 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (13:44 PM)Affaire Aissatou Diallo : Un vigile de la Bicis raconte la tentative d’enlèvement de A à Z
« J’ai voulu parler dans une radio de la place, tellement j’ai été estomaqué par toutes ces versions qui ont été données sur cette affaire. Je suis dépassé. Les sénégalais sont prompts à raconter des faits comme s’ils y étaient alors qu’ils n’en détiennent que quelques bribes.
Quand l’enfant est sorti de son école vers 08h30 parce que son instituteur était absent, la femme lui a emboîté le pas et remis une pièce de 50 Fcfa d’après ce que mon collègue vigile m’a expliqué. L’enfant n’a pas voulu prendre la pièce et a poursuivi son chemin. La fillette a sans doute pensé à tous ces enlèvements dont on parle dans la presse et a pris ses jambes à son cou. Elle a donc couru jusqu’au vigile et s’est réfugiée derrière lui, en pleurant, disant que l’individu voulait l’enlever. Le gardien s’est mis debout, la dame a tendu une seconde pièce de 50 Fcfa, le vigile a alors cru qu’il s’agissait de la mère de l’élève. L’enfant a refusé de prendre l’argent. Mon collègue lui a demandé s’il connaissait la femme, il a répondu par la négative, précisant qu’elle venait de la croiser dans la rue. C’est là qu’il a penser me l’amener puisque je suis son chef de poste. Il s’est trouvé que j’entrais juste dans la banque. Une des caissières m’a signalé qu’elle était gênée depuis quelques minutes par les pleurs d’un enfant. Nous avons pensé qu’il s’agissait du rejeton d’une mendiante qui vient souvent dans le coin. Juste au moment de m’enquérir de cette situation, je suis tombé sur le vigile qui m’amenait l’élève. Elle pleurait en demandant qu’on l’amène à la rue 17 auprès de sa mère. J’ai demandé au gardien ce qui se passait, il m’a répondu que la petite a soutenu que la dame qui était devant la banque voulait l’enlever. Les employés sont sortis pour regarder la présumée suspecte. Le voisinage et les parents ont été vite mis au courant . Elle a vite été encerclée, on la bombardait de questions, elle ne réagissait même pas. Certains la prenaient en photos, d’autres faisaient des enregistrements mais c’est comme si elle ne voyait pas. Puisque la petite réclamait sans cesse sa mère, j’allais prendre ma moto et la conduire auprès de sa génitrice mais la responsable de l’agence m’en a dissuadée. Avec toutes ces affaires d’enlèvement, on est jamais trop prudent et la famille de l’élève pourrait ne pas me croire, il valait mieux aller à la Police m’a t-elle conseillé. J’ai appelé Serigne Kébé, un policier qui est à Rebeuss qui a promis d’aviser quelqu’un. Dès qu j’ai raccroché, j’ai vu deux éléments de la circulation qui venaient de prendre service. Quelqu’un a couru les aviser. Les policiers ont encerclé la femme, ont pris un taxi et l’ont conduite au commissariat de Rebeuss. C’est comme cela que ça s’est passé. J’ai entendu des gens dire que la femme a tenté de mettre la fillette dans un taxi, que c’était un homme déguisé en femme. Ce qui m’étonne dans cette affaire, c’est qu’elle a largement eu le temps de s’enfuir quand le vigile est entré dans la banque pour m’avertir. Pourquoi n’est-elle pas partie? Certains disent qu’elle savait que les carottes étaient cuites et qu’elle allait être rattrapée par la foule ».
Advert SN
C’est le témoignage apporté par le vigile dans les colonnes de l’As quotidien
Anonyme
En Mars, 2018 (14:19 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (14:49 PM)Wakh Deug
En Mars, 2018 (16:03 PM)Wakh Deug
En Mars, 2018 (16:03 PM)Haass
En Mars, 2018 (16:06 PM)Cet homme a contribué à ma réussite. J'ai bénéficié d'une prise en charge pendant 3 ans de la communauté urbaine de Dakar qu'il dirigeait. Ce qui m'a permis de poursuivre mes études professionnelles après un passage raté à l'UCAD. Je lui serai toujours redevable et reconnaissant. Le Sénégal vient de perdre un de ses plus dignes fils.
Qu Allah lui pardonne ses péchés et lui accorde le Paradis. Amine
Anonymefagarou
En Mars, 2018 (18:25 PM)Participer à la Discussion