Ousmane Sonko doit faire face à la justice, ce jeudi à Dakar dans une affaire où il est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour "diffamation, injures et faux".
Ce procès se déroule dans un contexte tendu. Hier, les forces de l'ordre ont tiré des lacrymogène sur des députés, dont Guy Marius Sagna, qui tentaient de se rendre chez Ousmane Sonko, bloqué chez lui par les policiers Les autorités ont aussi interdit une manifestation censée mobiliser les supporteurs de M. Sonko.
Les policiers ont dressé des barrages dans les rues menant au domicile de M. Sonko. Son allié Guy Marius Sagna et d'autres députés ont essayé de lui rendre visite. A leur approche dans le quartier de Keur Gorgui, les forces de l'ordre ont tiré de nombreux lacrymogènes sur les élus ceints de leur écharpe, ainsi que sur les journalistes qui les accompagnaient.
Guy Marius Sagna a été touché à la cuisse droite et des images publiées ensuite sur les réseaux sociaux le montrent allongé dans une clinique, s'exprimant sur les évènements après avoir reçu des soins.
Ces incidents sont une illustration des crispations qui vont grandissant à moins d'un an de la présidentielle. Des affrontements ont d’ailleurs éclaté à Dakar dans plusieurs quartiers et à Bignona (Casamance) entre forces de l’ordre et manifestants.
Des violences avec heurts entre manifestants et forces de l'ordre, scènes de saccage et de pillage s'étaient, aussi, produits le 10 février à Mbacké après l'interdiction d'un rassemblement autour de l'opposant Sonko.
Le spectre de mars 2021
Avec ce procès, beaucoup craignent le remake des évènements qui se sont déroulés, il y a deux ans.
En mars 2021, Ousmane Sonko s'était rendu accompagné d'une foule massive à une convocation devant un juge dans une affaire de viols présumés contre la masseuse Adji Sarr, qu'il conteste. Son arrestation en chemin avait provoqué les émeutes les plus graves connues par le Sénégal depuis des années. Elles avaient fait une douzaine de morts.
La justice a ordonné en janvier son renvoi devant un tribunal dans cette affaire. Aucune date de procès n'est connue.
Le procès en diffamation, prévu ce jeudi, retient une attention grandissante, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans un certain nombre de cas de condamnation.
Ce procès se déroule dans un contexte tendu. Hier, les forces de l'ordre ont tiré des lacrymogène sur des députés, dont Guy Marius Sagna, qui tentaient de se rendre chez Ousmane Sonko, bloqué chez lui par les policiers Les autorités ont aussi interdit une manifestation censée mobiliser les supporteurs de M. Sonko.
Les policiers ont dressé des barrages dans les rues menant au domicile de M. Sonko. Son allié Guy Marius Sagna et d'autres députés ont essayé de lui rendre visite. A leur approche dans le quartier de Keur Gorgui, les forces de l'ordre ont tiré de nombreux lacrymogènes sur les élus ceints de leur écharpe, ainsi que sur les journalistes qui les accompagnaient.
Guy Marius Sagna a été touché à la cuisse droite et des images publiées ensuite sur les réseaux sociaux le montrent allongé dans une clinique, s'exprimant sur les évènements après avoir reçu des soins.
Ces incidents sont une illustration des crispations qui vont grandissant à moins d'un an de la présidentielle. Des affrontements ont d’ailleurs éclaté à Dakar dans plusieurs quartiers et à Bignona (Casamance) entre forces de l’ordre et manifestants.
Des violences avec heurts entre manifestants et forces de l'ordre, scènes de saccage et de pillage s'étaient, aussi, produits le 10 février à Mbacké après l'interdiction d'un rassemblement autour de l'opposant Sonko.
Le spectre de mars 2021
Avec ce procès, beaucoup craignent le remake des évènements qui se sont déroulés, il y a deux ans.
En mars 2021, Ousmane Sonko s'était rendu accompagné d'une foule massive à une convocation devant un juge dans une affaire de viols présumés contre la masseuse Adji Sarr, qu'il conteste. Son arrestation en chemin avait provoqué les émeutes les plus graves connues par le Sénégal depuis des années. Elles avaient fait une douzaine de morts.
La justice a ordonné en janvier son renvoi devant un tribunal dans cette affaire. Aucune date de procès n'est connue.
Le procès en diffamation, prévu ce jeudi, retient une attention grandissante, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans un certain nombre de cas de condamnation.
2 Commentaires
Karim$
En Mars, 2023 (08:22 AM)FORCE RESTERA À LA LOI
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