Les avocats d'Ousmane Sonko ont quitté la salle d’audience avant la fin du procès opposant leur client à Mame Mbaye. Maitre Saïd Larifou, Avocat inscrit au barreau de Moroni, aux Comores, l’un des avocats du leader de Pastef donne les raisons de leur sortie.
"Les avocats de la défense ont décidé de ne pas assister à un dialogue de sourds judiciaires, parce que, dans un dossier aussi sensible avec une connotation très politique que judiciaire, toutes les parties doivent être entendues et les incidents que les avocats de la défense doivent soulever doivent être observés et examinés dans la sérénité la plus absolue. Et ce qui n’est pas le cas aujourd’hui", regrette-t-il.
Maitre Larifou estime que “dès lors que deux des avocats constitués par M. Sonko n’étaient pas présents , il y a un qui a été suspendu hier la veille de l’audience et l’autre qui a fait objet d’une expulsion du territoire ce matin. La défense a demandé une suspension, pas de renvoi, de quelques minutes, le temps de nous organiser. On nous a refusé cela. On a demandé à ce qu'il ait un autre élément du dossier qui est nouveau, à savoir les certificats médicaux de notre client, qui expliquent les raisons de son absence, soit examiné et fasse l’objet d’un débat, on nous a refusé cela également. Alors que le président avait demandé si M. Sonko était dans la salle d’audience. On n'a pas laissé le temps d’expliquer le pourquoi de son absence dans la salle d’audience", explique Me Saïd Larifou.
Pour lui, “il y a eu de la passion parce que le dossier le justifie. On a estimé que notre place n’était pas dans cette salle d’audience. Chacun a compris qu’il s’agit d’un débat politico-judiciaire et que l’institution judiciaire est utilisée à des fins politiques. Comment pouvons-nous juger autrement, alors qu’on est à moins d’un an des élections présidentielles ?".
"Les avocats de la défense ont décidé de ne pas assister à un dialogue de sourds judiciaires, parce que, dans un dossier aussi sensible avec une connotation très politique que judiciaire, toutes les parties doivent être entendues et les incidents que les avocats de la défense doivent soulever doivent être observés et examinés dans la sérénité la plus absolue. Et ce qui n’est pas le cas aujourd’hui", regrette-t-il.
Maitre Larifou estime que “dès lors que deux des avocats constitués par M. Sonko n’étaient pas présents , il y a un qui a été suspendu hier la veille de l’audience et l’autre qui a fait objet d’une expulsion du territoire ce matin. La défense a demandé une suspension, pas de renvoi, de quelques minutes, le temps de nous organiser. On nous a refusé cela. On a demandé à ce qu'il ait un autre élément du dossier qui est nouveau, à savoir les certificats médicaux de notre client, qui expliquent les raisons de son absence, soit examiné et fasse l’objet d’un débat, on nous a refusé cela également. Alors que le président avait demandé si M. Sonko était dans la salle d’audience. On n'a pas laissé le temps d’expliquer le pourquoi de son absence dans la salle d’audience", explique Me Saïd Larifou.
Pour lui, “il y a eu de la passion parce que le dossier le justifie. On a estimé que notre place n’était pas dans cette salle d’audience. Chacun a compris qu’il s’agit d’un débat politico-judiciaire et que l’institution judiciaire est utilisée à des fins politiques. Comment pouvons-nous juger autrement, alors qu’on est à moins d’un an des élections présidentielles ?".
4 Commentaires
Leitmotiv
En Mars, 2023 (14:05 PM)Nandité yi laye wakhal
Reply_author
En Mars, 2023 (15:28 PM)Reply_author
En Mars, 2023 (15:55 PM)Il y a assez de comoriens que tu peux aider aulieu de te mêler de nos affaires!
A cause de ce gus de Sonko, golo bou jog rék yap gnou!
Mimi
En Mars, 2023 (16:17 PM)RÉPONDRE +418 -0
Participer à la Discussion