Les avocats de l'État du Sénégal se sont lancés dans une dynamique de déconstruire les arguments de Khalifa Sall et ses co-prévenus. Après la plaidoirie de l'Agent judiciaire de l'État (Aje) qui a fixé le tribunal sur le montant réclamé pour les préjudices, le tour desdits conseils a sonné ce matin du jeudi 15 février 2018.
Occasion que ceux-ci ont mis à profit pour tenter de montrer en quoi les mis en cause sont coupables des faits qui leur sont reprochés. Des faits qui ont conduit le maire de Dakar et 7 de ses collaborateurs en prison depuis plusieurs mois.
Me Baboucar Cissé qui a pris le relais après certains de ses confrères a d'abord contesté la recevabilité de la constitution de témoins de la Ville de Dakar. Il a relevé un vice de procédure en ce sens que, selon lui, une bonne dizaine de personnes citées comme témoins, passent mieux pour des parties civiles qu'autre chose, parce qu'étant membres du Conseil municipal de la Ville de Dakar.
Le conseil de l'État qui a tenté de relever le caractère indéniable de la culpabilité des prévenus a déploré le fait que ses confrères, défenseurs du maire de Dakar ont remonté l'histoire pour justifier que la Caisse d'avance recèle des fonds politiques. Ce qu'il assimile à une sorte d'insulte pour le Sénégal, un pays souverain, avant de relever que les mis en cause ont fait usage, tous les mois, entre 2011 et 2015, de procédure illégale pour passer à la caisse. "C'est mensuellement qu'on décaissait les 30 millions. C'est là où se trouve l'association de malfaiteurs. L'entente est donc établie. Tous les prévenus de par leurs actes qu'ils ont posés tombent sous le coup d'association de malfaiteurs. Pour le délit de détournement retenu contre Khalifa Ababacar Sall et Mbaye Touré, les faits sont constants. On a tenté de nous divertir en nous parlant de procès politique. Ibrahima Traoré a dit que cela fait 8 ans que le Gie est en hibernation. Président du Gie, il a dit qu'il n'a rien vu, qu'il n'a rien signé". Cela a suffi selon lui pour convaincre de l'établissement du faux et usage de faux", a-t-il plaidé.
"Les fausses factures sont là. Le Gie Tabbar n'a en réalité livré du riz ou du mil. Une livraison fictive et des procès-verbaux fictifs délivrés ont permis à Khalifa Sall et Cie de retirer 30 millions par mois pour la Caisse d'avance. Les infractions, sur ce point, sont constituées. Pour ce qui est relatif aux faits de détournement de deniers publics et d'escroquerie portant sur les deniers publics, la fausseté de ces documents fournis pour permettre le paiement des fonds, ne peut être contestée", dit Me Cissé à qui veut l'entendre. Pour démontrer de l'implication de tous les prévenus pour la commission des faits à eux reprochés, l'avocat a précisé que l'établissement des factures n'a été possible qu'avec l'aide et l'assistance de certains. Ce qui selon lui, démontre à suffisance que la complicité est donc indiscutable.
14 Commentaires
Mbaye Ndiaye
En Février, 2018 (16:54 PM)Anonyme
En Février, 2018 (17:02 PM)Anonymeanonyme
En Février, 2018 (17:15 PM)Anonyme
En Février, 2018 (17:15 PM)Sathies
En Février, 2018 (18:23 PM)Anonyme Citoyen Mmg
En Février, 2018 (18:29 PM)Anonyme
En Février, 2018 (18:56 PM)Anonyme
En Février, 2018 (19:35 PM)Anonyme
En Février, 2018 (19:42 PM)Anonyme
En Février, 2018 (20:06 PM)Vero
En Février, 2018 (21:10 PM)Anonyme
En Février, 2018 (21:15 PM)QUANT À MAÎTRE BOUBACAR COSSE, AVOCAT DE BIBO BOUGI ET
DE LUC NICOLAI, IL EST BIEN PLACÉ POUR PARLER DE MAFIA.
AVOCAT NUL, SHOW MAN, QUI NE PLAIDE JAMAIS
TECHNIQUEMENT MAIS FAIT LE MARIOLE DEVANT LES MÉDIAS
Prophétesse
En Février, 2018 (23:28 PM)Anonyme
En Février, 2018 (09:48 AM)**deux terrains jumelés à kounoune ngalap , prés base armée française et cité Kalya*
*7*7 *5*5*6 *2*6* 5*4**
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