Le procès du maire de Dakar a repris ce lundi 29 janvier 2018.
Dès l'ouverture de l'audience, Me Baboucar Cissé, un des avocats de l'État, a pris la parole pour inviter le tribunal à rejeter la demande de liberté provisoire formulée par les avocats de Khalifa Sall.
Il estime que ses confrères de la défense n'ont pas respecté les dispositions des articles 130, 133, 140 du Code de procédure pénale. Mieux, il trouve que le cautionnement déposé pour appuyer la demande de libération de Khalifa Sall et Cie est insuffisant et qu'il fallait des numéraires plutôt que des biens immobiliers. Me Baboucar Cissé a aussi relevé au cours de sa plaidoirie l'obligation qu'avaient les avocats du maire de Dakar d'engager une contre-expertise pour évaluer la valeur réelle des biens avant de la proposer comme moyen de cautionnement. Vu l'absence d'une contre-expertise, il a indiqué que la requête est mal fondée.
Revenant sur le statut de Khalifa Sall, devenu député au cours de la procédure, il a estimé que les faits, objet du délit, n'ont pas été commis au moment où le mis en cause jouissait d'une immunité parlementaire. Pour ce motif, il a plaidé l'irrecevabilité de l'exception sollicitée par les avocats du maire de Dakar.
8 Commentaires
Atégol
En Janvier, 2018 (11:03 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (11:05 AM)Wooooma
En Janvier, 2018 (11:32 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (11:34 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (11:35 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (11:37 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (11:46 AM)Gor Ca Wax Ja
En Janvier, 2018 (13:56 PM)Participer à la Discussion