Amadou Kâ a comparu au tribunal des flagrants de délits de Dakar ce mercredi 03 juillet pour viol sur mineure, une déficiente mentale et physique. Il a tout simplement été relaxé au bénéfice du doute.
Les faits sont passés le 08 juillet dernier. Le témoin Lamine Fall déclare avoir aperçu la fille Aïda Sangotte en train de pleurer seule dans la rue. Et il y avait des gens autour d’elle. Ce sont eux qui lui ont dit qu’elle a été abusée, déclare le témoin à la barre. Interrogé, Aïda Sangotte désigne Amadou Kâ.
Interpellé le boutiquier nie avoir abusé d’elle. La jeune femme, une déficiente mentale, accompagnée de sa tante, se rendent à l’hôpital pour un certificat médical. Sur place, le médecin constate qu’il n’y a pas eu de traces de sang ou de sperme.
Sa maman, Aïda Diallo soutient également à la barre n’avoir fait aucun constat d’un acte de viol. Car, la fille marchait très bien, et n’avait ni saignement ni habits déchirés.
L’avocat de la partie civile qui s’est basé sur une contre expertise qui relève une infection, a demandé une peine de 10 ans ferme pour Amadou Ka.
Le procureur dans son réquisitoire a expliqué qu’ Aïda Sangotte est une élève à l’école des muettes. Et estime que sa conviction sur l’acte de viol est sans conteste. Car, la jeune dame a désigné par deux fois Amadou Kâ comme auteur du viol. Les circonstances du délit sont avérées. Mais la défense estime que le certificat en question ne comporte ni la signature d’un médecin ni son cachet, mais c’est le cachet du secrétaire qui est apposé.
Le tribunal après avoir délibéré, a déclaré non coupable Amadou Ka, des faits qui lui sont reprochés. Et a prononcé la relaxe au bénéfice du doute.
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