Le Premier ministre roumain démissionnaire Victor Ponta s'est présenté vendredi pour la première fois devant la Haute Cour de Justice lors d'une audience préliminaire de son procès pour corruption.Le social-démocrate, qui a démissionné de ses fonctions de chef du gouvernement mercredi sous la pression de la rue après l'incendie meurtrier d'une discothèque à Bucarest, est accusé de faux en écriture, complicité d'évasion fiscale et de blanchiment d'argent du temps où il était avocat.
No comment
Les faits remontent à la période 2007-2011. L'ancien chef du gouvernement de 43 ans, pressé de questions par les nombreux journalistes sur place, s'est refusé à tout commentaire. Il a toujours clamé son innocence.
No comment
Les faits remontent à la période 2007-2011. L'ancien chef du gouvernement de 43 ans, pressé de questions par les nombreux journalistes sur place, s'est refusé à tout commentaire. Il a toujours clamé son innocence.
L'audience du jour était consacrée à des questions de procédure et l'examen d'éventuelles requêtes des avocats, selon un porte-parole de la Haute Cour. Aucune date n'est encore fixée pour le procès, qui devrait débuter dans les semaines à venir.
Conflit d'intérêts
Le Parquet anticorruption (DNA) soupçonne également M. Ponta de conflit d'intérêts dans l'exercice de ses fonctions, pour avoir nommé ministre un de ses proches à trois reprises. Les procureurs n'avaient toutefois pas pu lancer de poursuites sur ce volet car le Parlement, où la majorité de centre-gauche dispose d'une confortable majorité, avait refusé de lever son immunité parlementaire.
Colère
Même s'il n'est plus Premier ministre, M. Ponta reste député et jouit toujours d'une immunité. Malgré ses déboires avec la justice, il avait toujours exclu de démissionner avant d'y être obligé par les manifestations populaires. Son départ n'a pas suffi à apaiser la colère des Roumains, surtout des jeunes, de nouveau descendus dans les rues par dizaines de milliers jeudi soir afin de protester contre un système politique qu'ils jugent corrompu et responsable du drame il y a une semaine de la discothèque de Bucarest, qui a fait 32 mort et près de 200 blessés.
Conflit d'intérêts
Le Parquet anticorruption (DNA) soupçonne également M. Ponta de conflit d'intérêts dans l'exercice de ses fonctions, pour avoir nommé ministre un de ses proches à trois reprises. Les procureurs n'avaient toutefois pas pu lancer de poursuites sur ce volet car le Parlement, où la majorité de centre-gauche dispose d'une confortable majorité, avait refusé de lever son immunité parlementaire.
Colère
Même s'il n'est plus Premier ministre, M. Ponta reste député et jouit toujours d'une immunité. Malgré ses déboires avec la justice, il avait toujours exclu de démissionner avant d'y être obligé par les manifestations populaires. Son départ n'a pas suffi à apaiser la colère des Roumains, surtout des jeunes, de nouveau descendus dans les rues par dizaines de milliers jeudi soir afin de protester contre un système politique qu'ils jugent corrompu et responsable du drame il y a une semaine de la discothèque de Bucarest, qui a fait 32 mort et près de 200 blessés.
1 Commentaires
Bambania
En Novembre, 2015 (13:58 PM)Le monde est beau.... Jugez-en par vous-mêmes :
- Incendie d'une boîte de nuit à Bucarest, qui a fait 32 mort et près de 200 blessés, alors le premier ministre de la Roumanie démissionne.
- Lors du pèlerinage à la Mecque, l'un des événements les plus sacrés et les mondiaux depuis des siècles, une bousculade à Mina due à la fermeture volontaire d'une des issues principales fit l'une des pires catastrophes de l'histoire dans son genre : au minimum 2236 morts, endeuillant du même coup le monde entier. A la fin du pèlerinage, le roi d'Arabie Saoudite félicite son ministre chargé de l'organisation du pèlerinage pour une organisation sans faille...
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