Les 39 Agents de Sécurité de Proximité (ASP) sur les 75 interpellés ont été jugés, ce jeudi 24 février, par le tribunal de grande instance de Kolda. Devant les juges, les agents d’assistance à la sécurité de proximité ont balayé d’un revers de main toutes les accusations pour lesquelles ils sont poursuivis.
Mais au cours du procès et devant la pertinence des questions des juges, les ASP ont fini par avouer les délits de rassemblement illicite et de violation d’une décision de l’autorité administrative, renseigne PressAfrik.
Selon le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kolda, les faits sont constants.
En ce sens, le maître des poursuites a tout d’abord félicité "l’excellent travail abattu par les ASP" dans les services publics. Il rappelle également qu’ils n’ont pas le droit de manifester, ni de défier la décision de l’autorité administrative souligne la même source.
Selon le parquet, les ASP sont considérés comme des hommes de tenue qui n’ont pas le droit de manifester, ni de braver l’interdiction de l’autorité administrative. Mais ils doivent respecter la législation.
Mieux, la mission des Asp est d’accueillir, de surveiller et de contrôler l’accès aux sites sur lesquels ils sont déployés.
Malgré la constance des délits, le procureur a invité les ASP à plus de responsabilités.
Toutefois, il demande au tribunal de ne pas prononcer de peines contre eux, du fait qu’ils sont des délinquants primaires.
À l’issue du procès, les 39 ont été reconnus coupables des délits de rassemblement illicite et de violation d’une décision de l’autorité administrative par le tribunal qui les a dispensés de peines.
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