L’étau se resserre autour de la fille de l’ex-président angolais, José Eduard Dos Santos. En conférence de presse, hier soir mercredi, le procureur général a lancé la traque contre Isabel Dos Santos. Selon la Rfm qui donne l’information, les choses commencent à être difficile elle. La femme la plus riche d’Afrique est accusée d’une série de délits parmi lesquels il y a la fraude, le détournement de fonds et le blanchiment de capitaux. Il s’y ajoute que Isabel Dos Santos devra également répondre devant la justice angolaise de trafic d’influence, d’abus de biens sociaux et de faux en écritures durant son mandat à la tête du groupe pétrolier public Sonagol.
La fille de l’ex-président Dos Santos a été à la tête de cette société durant 18 mois à partir de juin 2016. Elle a aussi dirigé plusieurs autres compagnies publiques angolaises dans le secteur de la téléphonie et des mines et a acquis des participations dans d’autres groupes notamment bancaires au Portugal.
L’accusée : « Un tissu de mensonges monté pour des raisons politiques »
En outre, ces accusations ont été démontées par l’accusée qui parle « d’un tissu de mensonges monté pour des raisons politiques ». Elle a déclaré qu’elle veut briguer la présidence de la République de son pays.
Par ailleurs, le procureur général a indiqué que la justice angolaise a mobilisé tous les moyens possibles pour la ramener en Angola et la juger. Isabel Dos Santos vit actuellement entre Londres et Dubaï depuis le retrait du pouvoir de son père en août 2017.
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